Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-10-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 octobre 1903 05 octobre 1903
Description : 1903/10/05 (A7,N134,T13). 1903/10/05 (A7,N134,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833863
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 219
précédents. Peu de maladies parasitaires ont été signalées, mais il faut protéger les plantations contre
les singes, les écureuils. En terminant, l'auteur signale à l'attention du lecteur le peu de renseigne-
ments que l'on possède sur la culture de ces plantes et dit, avec raison, que le gouvernement des
Indes néerlandaises peut être fier d'avoir donné l'élan à cette culture, de l'avoir soutenue et déve-
loppée.
Le livre de M. van Romburgh sera particulièrement utile aux colons; il n'en est pas beaucoup qui
présentent un résumé aussi clair de ces questions qui passionnent actuellement tous les agriculteurs
coloniaux : aussi est-il certain que cette édition française aura le succès de l'édition hollandaise.
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
La maison de M. A. GODEFROY LEBEUF, 4, impasse Girardon. Paris-
Montmartre, nous prie d'informer nos lecteurs qu'elle continuera, comme par le
passé, l'importation et la vente des graines et plantes coloniales ainsi que celle
des orchidées et plantes intéressantes ou rares.
— D'après une note du « Tropenpflanzer », juillet 1903, la demande des graines de Kickxia ou
Funtumia a été dans ces derniers temps très considérable, car un grand nombre de plantations
sont basées sur cette plante. En général, on ne plante les Kickxia que dans les endroits peu favo-
rables au cacaoyer. Jusqu'à cc jour on avait été obligé d'acheter des graines dans la région de
Mungo, actuellement les arbres du Jardin botanique de Victoria en fournissent en suffisance. La
plantation de Molime a décidé d'augmenter ses cultures et d'ajouter aux 30 hectares de Klckxia
qu'elle possède actuellement 40 hectares, ce qui portera le nombre des arbres à 80.000. La distance
de 5 x 5 mètres que l'on [avait préconisée autrefois paraît être trop grande ; d'après les don-
nées nouvelles, il semble que 2-50 à 3 mètres seraient amplement suffisants. Il paraît prouvé que
les insectes qui attaquent cet arbre sont d'autant moins terribles pour la plante que celle-ci est plus
âgée. On ne peut songer à employer cet arbre comme ombrage pour le cacaoyer, car sa croissance
.est trop réduite et sa couronne peu développée; par contre, le Kickxia convient admirablement
pour abriter contre le vent et à cet effet on le plantera de préférence à une distance de 2 mètres.
— MM. PERREDES et POWER ont publié dans les « Pharm. Archives, Milwaukee », deux études
sur le Derris uliginosa, une plante employée en Extrême-Orient pour empoisonner les poissons ;
elle renfermerait un alcaloïde, du tanin et une matière colorante rouge. Son principe toxique serait
contenu dans une résine soluble dans le chloroforme.
— La « Dépèche coloniale » du 31 août étudie, dans un article de M. P. Carle Danteg, le coton
et revient sur la thèse qui a été soutenue dans les colonnes de ce journal et d'après laquelle le
coton du Sénégal, comme celui du Soudan, qui peut satisfaire l'industrie française, doit être cultivé
en culture annuelle. Le cultivateur noir doit être le producteur direct, conservant le fruit intégral
de son travail et de sa culture. C'est le commerce sénégalais qui procurera exclusivement pendant
longtemps le coton que l'industrie emploiera. Il faudra, dans ce but, faire précéder les cultures du
coton au Soudan par celles du Sénégal.
- D'après « The Board of trade Journal », la culture du thé a diminué d'importance dans
1 Assam au point de vue du nombre de plantations, mais la surface des plantations a par contre
augmenté.
- Le n° 244 des Rapports commerciaux des agents diplomatiques et consulaires est consacré au
commerce de Zanzibar en 1901. Parmi les produits les plus importants exportés de cette région, il
faut citer le coprah, puis l'ivoire.
Le n" 245 de la même série est consacré aux Philippines. L'auteur, M. G. de Bérard, consul de
France, attire l'attention sur l'industrie de ces îles; il fait voir l'état précaire dans lequel se trouve
encore l'exploitation de la canne à sucre. En ce qui concerne l'abaca ou chanvre de Manille,
la production est considérable, mais la qualité, par suite d'une préparation défectueuse, a diminué
considérablement; le jour ne semble pas encore venu où la préparation de ce produit, au moyen de
machines perfectionnées, lui rendra la renommée qu'il avait acquise sur les marchés d'Europe.
Dans son paragraphe « Exportation », il envisage les conditions du commerce de ce produit et la
précédents. Peu de maladies parasitaires ont été signalées, mais il faut protéger les plantations contre
les singes, les écureuils. En terminant, l'auteur signale à l'attention du lecteur le peu de renseigne-
ments que l'on possède sur la culture de ces plantes et dit, avec raison, que le gouvernement des
Indes néerlandaises peut être fier d'avoir donné l'élan à cette culture, de l'avoir soutenue et déve-
loppée.
Le livre de M. van Romburgh sera particulièrement utile aux colons; il n'en est pas beaucoup qui
présentent un résumé aussi clair de ces questions qui passionnent actuellement tous les agriculteurs
coloniaux : aussi est-il certain que cette édition française aura le succès de l'édition hollandaise.
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
La maison de M. A. GODEFROY LEBEUF, 4, impasse Girardon. Paris-
Montmartre, nous prie d'informer nos lecteurs qu'elle continuera, comme par le
passé, l'importation et la vente des graines et plantes coloniales ainsi que celle
des orchidées et plantes intéressantes ou rares.
— D'après une note du « Tropenpflanzer », juillet 1903, la demande des graines de Kickxia ou
Funtumia a été dans ces derniers temps très considérable, car un grand nombre de plantations
sont basées sur cette plante. En général, on ne plante les Kickxia que dans les endroits peu favo-
rables au cacaoyer. Jusqu'à cc jour on avait été obligé d'acheter des graines dans la région de
Mungo, actuellement les arbres du Jardin botanique de Victoria en fournissent en suffisance. La
plantation de Molime a décidé d'augmenter ses cultures et d'ajouter aux 30 hectares de Klckxia
qu'elle possède actuellement 40 hectares, ce qui portera le nombre des arbres à 80.000. La distance
de 5 x 5 mètres que l'on [avait préconisée autrefois paraît être trop grande ; d'après les don-
nées nouvelles, il semble que 2-50 à 3 mètres seraient amplement suffisants. Il paraît prouvé que
les insectes qui attaquent cet arbre sont d'autant moins terribles pour la plante que celle-ci est plus
âgée. On ne peut songer à employer cet arbre comme ombrage pour le cacaoyer, car sa croissance
.est trop réduite et sa couronne peu développée; par contre, le Kickxia convient admirablement
pour abriter contre le vent et à cet effet on le plantera de préférence à une distance de 2 mètres.
— MM. PERREDES et POWER ont publié dans les « Pharm. Archives, Milwaukee », deux études
sur le Derris uliginosa, une plante employée en Extrême-Orient pour empoisonner les poissons ;
elle renfermerait un alcaloïde, du tanin et une matière colorante rouge. Son principe toxique serait
contenu dans une résine soluble dans le chloroforme.
— La « Dépèche coloniale » du 31 août étudie, dans un article de M. P. Carle Danteg, le coton
et revient sur la thèse qui a été soutenue dans les colonnes de ce journal et d'après laquelle le
coton du Sénégal, comme celui du Soudan, qui peut satisfaire l'industrie française, doit être cultivé
en culture annuelle. Le cultivateur noir doit être le producteur direct, conservant le fruit intégral
de son travail et de sa culture. C'est le commerce sénégalais qui procurera exclusivement pendant
longtemps le coton que l'industrie emploiera. Il faudra, dans ce but, faire précéder les cultures du
coton au Soudan par celles du Sénégal.
- D'après « The Board of trade Journal », la culture du thé a diminué d'importance dans
1 Assam au point de vue du nombre de plantations, mais la surface des plantations a par contre
augmenté.
- Le n° 244 des Rapports commerciaux des agents diplomatiques et consulaires est consacré au
commerce de Zanzibar en 1901. Parmi les produits les plus importants exportés de cette région, il
faut citer le coprah, puis l'ivoire.
Le n" 245 de la même série est consacré aux Philippines. L'auteur, M. G. de Bérard, consul de
France, attire l'attention sur l'industrie de ces îles; il fait voir l'état précaire dans lequel se trouve
encore l'exploitation de la canne à sucre. En ce qui concerne l'abaca ou chanvre de Manille,
la production est considérable, mais la qualité, par suite d'une préparation défectueuse, a diminué
considérablement; le jour ne semble pas encore venu où la préparation de ce produit, au moyen de
machines perfectionnées, lui rendra la renommée qu'il avait acquise sur les marchés d'Europe.
Dans son paragraphe « Exportation », il envisage les conditions du commerce de ce produit et la
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