Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-10-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 octobre 1903 05 octobre 1903
Description : 1903/10/05 (A7,N134,T13). 1903/10/05 (A7,N134,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833863
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
VARIÉTÉS 215
On pourra donc avec grand avantage employer une solution aqueuse à 1 p. 500
qui n'occasionne aucun tort à la graine et la prive indiscutablement de ses para-
sites : une demi-heure d'immersion sera suffisante, plus pourrait devenir mau-
vais.
La désinfection devrait, pour bien réussir, être opérée comme suit. On versera
dans un récipient en bois servant uniquement à cet usage les graines à désin-
fecter et sur elles, de manière à les recouvrir, la solution à 1 p. 1000 ; on remuera
la masse avec un bâton de façon à faire disparaître l'air qui pourrait entourer
les graines et afin qu'elles soient complètement entourées par la Solution
sublimée. Au bout de trente minutes d'immersion, on verse le mélange sur un
tamis de bois ou sur un linge.
La solution peut être employée plus tard encore une fois. Le sublimé étant un
- poison violent, on veillera au nettoyage des récipients qui" auront contenu les
liquides.
L'auteur conseille, si l'on a à stériliser de grandes masses de graines, de les
laver à l'eau après désinfection, afin qu'une pénétration de sublimé n'ait pas lieu
dans les graines.
Quant au prix de cette désinfection, il est très minime; le kilo de sublimé
est coté environ 8 francs le kilo, ce qui fait environ 8 centimes pour 10 litres de
liqueur.
Le sublimé est difficilement soluble dans l'eau; on fera bien de l'acheter réduit
en poudre et de faire dissoudre la quantité nécessaire dans l'eau chaude, dans
un récipient en bois; puis, après refroidissement, on ajoutera la quantité d'eau
nécessaire pour amener la solution à la proportion de 1 p. 1000.
EXPÉRIENCE DE TISSAGE AVEC LA FIBRE DU PLANTAIN
(MUSA) (1)
Les notes qui suivent ont été extraites d'un rapport de M. K. Narayana lyer,
de l'École des Arts de Trevandrum, publié dans la Travancore Gazette. -
Cette inslitution a fait depuis un an des essais pour le tissage des fibres
de plantain et autres. Avant cette époque, on avait déjà fait sur une petite échelle
des expériences en tissant quelques pouces carrés et en essayant, avec succès du
reste, certaines teintures. L'extraction de la fibre est facile; les plantains sont
déjà cultivés en abondance dans le pays et il y a cet avantage que la partie
comestible de la plante n'est pas endommagée, on n'extrait la fibre que des
parties qui se perdaient. C'est pour cette raison que l'on a adjoint à l'École des
Arts cette nouvelle branche d'industrie.
RÉSULTATS DES EXPÉRIENCES
a) On a essayé 29 variétés de plantains indigènes dans le pays, 12 d'entre
elles ont produit la meilleure fibre pour le tissage de tissus fins et les autres des
fibres pour la confection de tissus grossiers ou de cordes. Les fibres étaient
soyeuses, luisantes et suffisamment fortes pour le fil de trame.
(t) Traduit et résumé d'un article paru dans « Indian Planting and Gardening », no 21, 1903.
On pourra donc avec grand avantage employer une solution aqueuse à 1 p. 500
qui n'occasionne aucun tort à la graine et la prive indiscutablement de ses para-
sites : une demi-heure d'immersion sera suffisante, plus pourrait devenir mau-
vais.
La désinfection devrait, pour bien réussir, être opérée comme suit. On versera
dans un récipient en bois servant uniquement à cet usage les graines à désin-
fecter et sur elles, de manière à les recouvrir, la solution à 1 p. 1000 ; on remuera
la masse avec un bâton de façon à faire disparaître l'air qui pourrait entourer
les graines et afin qu'elles soient complètement entourées par la Solution
sublimée. Au bout de trente minutes d'immersion, on verse le mélange sur un
tamis de bois ou sur un linge.
La solution peut être employée plus tard encore une fois. Le sublimé étant un
- poison violent, on veillera au nettoyage des récipients qui" auront contenu les
liquides.
L'auteur conseille, si l'on a à stériliser de grandes masses de graines, de les
laver à l'eau après désinfection, afin qu'une pénétration de sublimé n'ait pas lieu
dans les graines.
Quant au prix de cette désinfection, il est très minime; le kilo de sublimé
est coté environ 8 francs le kilo, ce qui fait environ 8 centimes pour 10 litres de
liqueur.
Le sublimé est difficilement soluble dans l'eau; on fera bien de l'acheter réduit
en poudre et de faire dissoudre la quantité nécessaire dans l'eau chaude, dans
un récipient en bois; puis, après refroidissement, on ajoutera la quantité d'eau
nécessaire pour amener la solution à la proportion de 1 p. 1000.
EXPÉRIENCE DE TISSAGE AVEC LA FIBRE DU PLANTAIN
(MUSA) (1)
Les notes qui suivent ont été extraites d'un rapport de M. K. Narayana lyer,
de l'École des Arts de Trevandrum, publié dans la Travancore Gazette. -
Cette inslitution a fait depuis un an des essais pour le tissage des fibres
de plantain et autres. Avant cette époque, on avait déjà fait sur une petite échelle
des expériences en tissant quelques pouces carrés et en essayant, avec succès du
reste, certaines teintures. L'extraction de la fibre est facile; les plantains sont
déjà cultivés en abondance dans le pays et il y a cet avantage que la partie
comestible de la plante n'est pas endommagée, on n'extrait la fibre que des
parties qui se perdaient. C'est pour cette raison que l'on a adjoint à l'École des
Arts cette nouvelle branche d'industrie.
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a) On a essayé 29 variétés de plantains indigènes dans le pays, 12 d'entre
elles ont produit la meilleure fibre pour le tissage de tissus fins et les autres des
fibres pour la confection de tissus grossiers ou de cordes. Les fibres étaient
soyeuses, luisantes et suffisamment fortes pour le fil de trame.
(t) Traduit et résumé d'un article paru dans « Indian Planting and Gardening », no 21, 1903.
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