Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1903-09-20

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 20 septembre 1903 20 septembre 1903

Description : 1903/09/20 (A7,N133,T13). 1903/09/20 (A7,N133,T13).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583385p

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/03/2014

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REVUE DES CULTURES COLONIALES

sence d'autres insectes empêchant les chenilles de se développer sur l'arbre, soit
en les mangeant à l'état jeune, soit en détruisant les œufs. Certaines fourmis
paraissent remplir cet emploi. Ces arbres devraient être mis en observation, car
si plusieurs fois de suite le même phénomène se représentait, on pourrait sup-
poser qu'il s'agit d'une particularité inhérente à l'arbre.

LES PRINCIPALES ESPÈCES DE DADAP (ERYTHRINA)
ET LEURS VARIÉTÉS (1)
Le genre Erythrina renferme 25 à 30 espèces, répandues dans toutes les
régions tropicales. Parmi ces espèces, quatre existent dans les Indes Néerlan-
daises ; ce sont :
Erythrina indica Lam.

Erythrina microcarpa K. et Val.

Erythrina lithosperma Miq.

Erythrina ovatifolia Roxb.

On a décrit plusieurs variétés se rapportant à ces espèces, parmi lesquelles le
Dadap-solo qui serait une variété du lithosperma et un Dadap du Karang-Redjo.

dont les rameaux donnent un excellent ombrage et qui devrait être pris en
considération dans, les recherches sur l'hybridation. Il est regrettable que nous
ne possédions que fort peu de renseignements sur les Erythrina d'autres régions
tropicales ; les indications que l'on trouve à ce sujet dans la littérature agricole
sont très vagues. Une des espèces exotiques, XErythrina umbrosa, a été introduile
l'année dernière de Ceylan par M. Suermundt à Wonokoro, et s'est monlrée très
bonne comme croissance ; cependant, à Ceylan, on prétend que le chancre du
cacaoyer se développe également sur cette plante. On ne pourra donc l'employer
qu'avec précaution.

Voici, au sujet des espèces de Java, quelques renseignements :
1. Erythrina indica Lam.

Les rameaux de cette espèce possèdent, soit à l'état sauvage, soit à l'état cultivé,
des épines noires nombreuses, dures el pointues ; le tronc des plantes sauvages
est également muni de nombreuses épines, celui des plantes cultivées l'est beau-
coup moins. Les folioles mesurent de 5 à 20 centimètres de long, leur pétiole
25 centimètres et elles sont totalement glabres. Les fleurs sont d'un rouge écar-
late. Les graines, d'un rouge brun foncé, mesurent jusqu'à 15 millimètres de long
et 7 millimètres de large.

Cette espèce est répandue dans tout Java, principalement à la côte Sud, sur-
tout dans les régions sablonneuses; elle fleurit et donne des fruits durant
toute l'année, mais perd ses feuilles et reste dénudéjDarfois pendant plusieurs
mois. Les indigènes cultivent cette plante jusqu'à 3.000; pieds d'altitude; dans le

(1) Résumé d'un article de M. E. du Bois sur les principales espèces et variétés de ce genre, paru
dans « Cultuur Gids », V, 2-3, 1903.

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