Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-09-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 septembre 1903 20 septembre 1903
Description : 1903/09/20 (A7,N133,T13). 1903/09/20 (A7,N133,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583385p
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
VARIÉTÉS lXl
velles plantes afin de s'assurer qu'aucune d'entre elles ne présente trace de
maladie.
Des boutures de ces plantes transportées avec soin dans de nouvelles planta-
tions donneront des arbres d'ombrage sains si on empêche l'infection ultérieure.
2" Sélect ionnement par croisement. — Il est bierl connu que le croisement produit
souvent des pieds plus vigoureux. Il y a donc lieu de faire des essais dans ce but
d'autant plus que l'on peut amener des Erythrina de pays étrangers.
Il faudra connaître, si l'on veut opérer avec certaine chance de réussite :
1° La manière dont se fait la fécondation chez cette plante dans la nature;
2° Si le Dadap fournit par autofécondation une graine fertile;
30 Dans quel stade de développement de la fleur les anthères fournissent leur
pollen ;
4° Dans quel stade de développement de la fleur le pistil est en état d'être
fécondé ;
5° Les caractères auxquels' on peut reconnaître que le pollen placé sur le style
agit comme fécondant.
La disposition des fleurs à une grande hauteur sur l'arbre ne favorise pas
l'hybridation ; d'ailleurs cette hybridation est toujours difficile à faire avec des
papilionacées chez lesquelles cela n'a guère réussi, ces fleurs se fécondant sou-
vent dans le bouton. Il faudrait opérer la castration, cette opération ne paraît
pas très difficile avec le Dadap, car les fleurs sont fort grandes. Il suffira de faire
dans la carène du bouton une ouverture par laquelle on pourra enlever une à
une les dix étamines. Il n'est pas nécessaire d'attirer plus longuement l'attention
sur ce point; celui qui voudra essayer cette hybridation vaincra facilement les
difficultés si une cause organique ne s'oppose pas au croisement.
Mais avant de commencer des expériences d'hybridation, il sera utile de bien
connaître les diverses espèces et variétés du genre Erythrina et la biologie de la
fleur, deux choses très mal connues.
3° Bouturage du Dadap-alas et du Dadap-doerie. — Il faut prendre les boutures
non pas de plantes retournées à l'état sauvage, mais bien de plants sauvages,
dans leur pays d'origine.
Tous les Dadaps des plantations de café de Java proviennent de YErythrina
lithosperma Miq., orginaire exclusivement de la partie occidentale de Java, où il
croit entre 1.100 et 1.500 mètres à l'état sauvage et se caractérise par de fortes
épines sur la tige et les rameaux.
Mais reprendre des boutures de ces plantes est toujours plus ou moins chan-
ceux, car il se peut que les plantes, même à l'état sauvage, puissent déjà être
endommagées par les maladies. Il y aura donc toujours avantage de prendre des
graines de ces plantes pour la multiplication.
4° Plantation de boutures importées. — Il est tout naturel qu'il faudra importer
des boutures de Dadap uniquement de régions où les maladies ne régnent pas.
Mais dans les régions où le Dadap se développe très mal, l'importation de bou-
tures ne pourra pas donner un bon résultat ; on devra, dans ces conditions, recourir
à des espèces robustes ou à d'autres arbres d'ombrage.
5° et t)° Graines issues de.Dadap-serep, non attaquées par les chenilles et boutures prises
de ces jllaillps. - Dans certains cas, on trouve, au milieu de toute une série de plants
dont les feuilles sont rongées par les chenilres, un pied épargné. La raison de ce
fait est inconnue ; elle ne me semble pas résider dans les arbres eux-mêmes. Il est
probable qu'il faut plutôt chercher la cause de cette particularité dans la pré-
velles plantes afin de s'assurer qu'aucune d'entre elles ne présente trace de
maladie.
Des boutures de ces plantes transportées avec soin dans de nouvelles planta-
tions donneront des arbres d'ombrage sains si on empêche l'infection ultérieure.
2" Sélect ionnement par croisement. — Il est bierl connu que le croisement produit
souvent des pieds plus vigoureux. Il y a donc lieu de faire des essais dans ce but
d'autant plus que l'on peut amener des Erythrina de pays étrangers.
Il faudra connaître, si l'on veut opérer avec certaine chance de réussite :
1° La manière dont se fait la fécondation chez cette plante dans la nature;
2° Si le Dadap fournit par autofécondation une graine fertile;
30 Dans quel stade de développement de la fleur les anthères fournissent leur
pollen ;
4° Dans quel stade de développement de la fleur le pistil est en état d'être
fécondé ;
5° Les caractères auxquels' on peut reconnaître que le pollen placé sur le style
agit comme fécondant.
La disposition des fleurs à une grande hauteur sur l'arbre ne favorise pas
l'hybridation ; d'ailleurs cette hybridation est toujours difficile à faire avec des
papilionacées chez lesquelles cela n'a guère réussi, ces fleurs se fécondant sou-
vent dans le bouton. Il faudrait opérer la castration, cette opération ne paraît
pas très difficile avec le Dadap, car les fleurs sont fort grandes. Il suffira de faire
dans la carène du bouton une ouverture par laquelle on pourra enlever une à
une les dix étamines. Il n'est pas nécessaire d'attirer plus longuement l'attention
sur ce point; celui qui voudra essayer cette hybridation vaincra facilement les
difficultés si une cause organique ne s'oppose pas au croisement.
Mais avant de commencer des expériences d'hybridation, il sera utile de bien
connaître les diverses espèces et variétés du genre Erythrina et la biologie de la
fleur, deux choses très mal connues.
3° Bouturage du Dadap-alas et du Dadap-doerie. — Il faut prendre les boutures
non pas de plantes retournées à l'état sauvage, mais bien de plants sauvages,
dans leur pays d'origine.
Tous les Dadaps des plantations de café de Java proviennent de YErythrina
lithosperma Miq., orginaire exclusivement de la partie occidentale de Java, où il
croit entre 1.100 et 1.500 mètres à l'état sauvage et se caractérise par de fortes
épines sur la tige et les rameaux.
Mais reprendre des boutures de ces plantes est toujours plus ou moins chan-
ceux, car il se peut que les plantes, même à l'état sauvage, puissent déjà être
endommagées par les maladies. Il y aura donc toujours avantage de prendre des
graines de ces plantes pour la multiplication.
4° Plantation de boutures importées. — Il est tout naturel qu'il faudra importer
des boutures de Dadap uniquement de régions où les maladies ne régnent pas.
Mais dans les régions où le Dadap se développe très mal, l'importation de bou-
tures ne pourra pas donner un bon résultat ; on devra, dans ces conditions, recourir
à des espèces robustes ou à d'autres arbres d'ombrage.
5° et t)° Graines issues de.Dadap-serep, non attaquées par les chenilles et boutures prises
de ces jllaillps. - Dans certains cas, on trouve, au milieu de toute une série de plants
dont les feuilles sont rongées par les chenilres, un pied épargné. La raison de ce
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probable qu'il faut plutôt chercher la cause de cette particularité dans la pré-
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