Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-09-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 septembre 1903 05 septembre 1903
Description : 1903/09/05 (A7,N132,T13). 1903/09/05 (A7,N132,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833848
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 155
seulement du caoutchouc arrive à la côte; 3° Les régions d'extractions sont très malsaines et si
pendant la saison de récolte, il règne des maladies suivies de mortalité, la récolte s'en ressentira.
- A Montserrat, la préparation de la papaïne est devenue une véritable industrie rémunéra-
trice. Les indigènes recueillent le suc dans des calebasses, dans lesquelles on a au préalable mis
un peu d'eau ; ce suc est obtenu en faisant dans le fruit des incisions superficielle au moyen d'un
instrument tranchant. Le suc, arrivant en contact avec l'eau, se coagule et cette masse légèrement
séchée est vendue au fabricant à 3/4 et à 1 denier par oz. 120 arbres dont 25 étaient mâles et
par suite non fructifères, plantés en mai, fournirent jusqu'en fin décembre, donc en sept mois, environ
10 livres de latex. La variété qui convient le mieux pour la préparation à la papaïne est celle qui
porte de longs fruits, elle pousse rapidement et ne se développe pas trop en hauteur. Si les arbres
sont assez rapprochés, on peut facilement récolter 4 oz. en une heure et la valeur en suc de papaïne
varie de 12 à 16 shellings par livre.
- Nous avons à diverses reprises attiré l'attention sur la culture du palmier dattier. M. Hur-
laux publie dans le '< Bulletin de la Société de géographie d'Alger » une notice sur « La culture
du palmier dans les oasis.du Mzab et dans celles d'Ouargla », dans laquelle le lecteur trouvera des
données très intéressantes.
— La production caoutchontlfère du Brésil semble diminuer : en janvier 1903 on n'a exporté
que 3.207 tonnes (caucho compris), pendant la même période de 19( 2 on en avait exporté 3.416. Les
statistiques complètes de huit mois, juillet à février, donnent en caoutchouc arrivé à Para :
1900-1001 1901-19(2 1902-1903
- - -
Caoutchouc 15.863 ionnes 1.8.839 tonnes 17.451 tonnes
Caucho. ; 1.167 1.696 1.524
17.030 20.535 18.975
— Nous avons à différentes reprises entretenu le lecteur de la lutte qui a surgi entre l"indigo
végétal et L'indigo chimique. On a prétendu que la culture de l'indigotier ne pouvait plus être faitee
qu'il y avait lieu partout de l'abandonner, et dans certaines régions cela, a été malheureusement
fait. Dans une lettre envoyée par M. le Dr Greshoff, directeur du Musée colonial de Haarlem à la
Rédaction de l' « Indische Mercuur », il fait ressortir les mérites de l'indigo naturel qui ont été
reconnus actuellement un peu partout. Aussi conseille-t-il vivement au planteur de Java de ne pas
se décourager trop vite, de ne pas abandonner cette culture mais par contre de la maintenir, de
chercher à la combiner avec d'autres et de chercher à l'améliorer par l'étude botanique et chimique,
de manière à doubler le rendement, ce qui est possible.
— M. L. C. BROUN attire l'attention, dans une notice publiée dans l' « Agricultural Bulletin of the
Straits » sur les Rhynchophorns ferruginens et Oryctes rhinocéros qui causent de grands
dégâts dans certaines plantations de cocotiers.
— M. VON HANNEKEN attire l'attention sur l'importance de la culture des cocotiers, qui, contrai-
rement à ce que l'on dit, peuvent croître à l'intérieur des terres, où, il est vrai, ils n'atteignent pas une
aussi grande hauteur. On compte qu'un cocotier peut donner 60 fruits. Il faut aussi noter que tout
dans cette plante peut être utilisé.
—= Les « Missions belges de la Compagnie de Jésus » publient une étude intitulée « La végétation
de l'Afrique tropicale centrale », accompagnée de figures, aspects de végétations et de figures
coloriées représentant quelques types de la flore. -
— M. W. VON DEVENTER a publié dans les « Mededeelingen von het Proefstation voor suikerriet »,
à Pekalongan, une étude sur les œufs d'insectes que l'on rencontre le.plus fréquemment sur la
canne à sucre. Ces œufs sont décrits et figurés et la brochure pourra être ainsi très utile aux
planteurs; il a semblé à l'auteur, qui continue ses recherches, que les œufs d'insectes non nuisibles
étaient plus nombreux que ceux des dangereux borers.
— Les graines de gombo ou Abelmoschus (Hibiscus) esculentus ont été recommandées comme
un succédané du café ; ce nouveau succédané est dit supérieur à plusieurs variétés de café et com-
parable au moka.
— D'après une note de M. S.-N. Mc Clonnic, de Zomba (Afrique anglaise australe), il paraît que
la terre y est trop chaude pour la culture du cacaoyer; à 4 pieds de profondeur, la moyenne de tem-
pérature est pour octobre, novembre et décembre 81 et 82 degrés, à 6 pouces pendant la même
période la température atteint 89 degrés.
- Le « Journal of the Jamaica Agricultural Society » (avril) publie une étude sur le- ; i .!,
par 1 Eriodendron. La récolte est difficile, car les fruits se trouvent disposés très hauts, ils doivent
seulement du caoutchouc arrive à la côte; 3° Les régions d'extractions sont très malsaines et si
pendant la saison de récolte, il règne des maladies suivies de mortalité, la récolte s'en ressentira.
- A Montserrat, la préparation de la papaïne est devenue une véritable industrie rémunéra-
trice. Les indigènes recueillent le suc dans des calebasses, dans lesquelles on a au préalable mis
un peu d'eau ; ce suc est obtenu en faisant dans le fruit des incisions superficielle au moyen d'un
instrument tranchant. Le suc, arrivant en contact avec l'eau, se coagule et cette masse légèrement
séchée est vendue au fabricant à 3/4 et à 1 denier par oz. 120 arbres dont 25 étaient mâles et
par suite non fructifères, plantés en mai, fournirent jusqu'en fin décembre, donc en sept mois, environ
10 livres de latex. La variété qui convient le mieux pour la préparation à la papaïne est celle qui
porte de longs fruits, elle pousse rapidement et ne se développe pas trop en hauteur. Si les arbres
sont assez rapprochés, on peut facilement récolter 4 oz. en une heure et la valeur en suc de papaïne
varie de 12 à 16 shellings par livre.
- Nous avons à diverses reprises attiré l'attention sur la culture du palmier dattier. M. Hur-
laux publie dans le '< Bulletin de la Société de géographie d'Alger » une notice sur « La culture
du palmier dans les oasis.du Mzab et dans celles d'Ouargla », dans laquelle le lecteur trouvera des
données très intéressantes.
— La production caoutchontlfère du Brésil semble diminuer : en janvier 1903 on n'a exporté
que 3.207 tonnes (caucho compris), pendant la même période de 19( 2 on en avait exporté 3.416. Les
statistiques complètes de huit mois, juillet à février, donnent en caoutchouc arrivé à Para :
1900-1001 1901-19(2 1902-1903
- - -
Caoutchouc 15.863 ionnes 1.8.839 tonnes 17.451 tonnes
Caucho. ; 1.167 1.696 1.524
17.030 20.535 18.975
— Nous avons à différentes reprises entretenu le lecteur de la lutte qui a surgi entre l"indigo
végétal et L'indigo chimique. On a prétendu que la culture de l'indigotier ne pouvait plus être faitee
qu'il y avait lieu partout de l'abandonner, et dans certaines régions cela, a été malheureusement
fait. Dans une lettre envoyée par M. le Dr Greshoff, directeur du Musée colonial de Haarlem à la
Rédaction de l' « Indische Mercuur », il fait ressortir les mérites de l'indigo naturel qui ont été
reconnus actuellement un peu partout. Aussi conseille-t-il vivement au planteur de Java de ne pas
se décourager trop vite, de ne pas abandonner cette culture mais par contre de la maintenir, de
chercher à la combiner avec d'autres et de chercher à l'améliorer par l'étude botanique et chimique,
de manière à doubler le rendement, ce qui est possible.
— M. L. C. BROUN attire l'attention, dans une notice publiée dans l' « Agricultural Bulletin of the
Straits » sur les Rhynchophorns ferruginens et Oryctes rhinocéros qui causent de grands
dégâts dans certaines plantations de cocotiers.
— M. VON HANNEKEN attire l'attention sur l'importance de la culture des cocotiers, qui, contrai-
rement à ce que l'on dit, peuvent croître à l'intérieur des terres, où, il est vrai, ils n'atteignent pas une
aussi grande hauteur. On compte qu'un cocotier peut donner 60 fruits. Il faut aussi noter que tout
dans cette plante peut être utilisé.
—= Les « Missions belges de la Compagnie de Jésus » publient une étude intitulée « La végétation
de l'Afrique tropicale centrale », accompagnée de figures, aspects de végétations et de figures
coloriées représentant quelques types de la flore. -
— M. W. VON DEVENTER a publié dans les « Mededeelingen von het Proefstation voor suikerriet »,
à Pekalongan, une étude sur les œufs d'insectes que l'on rencontre le.plus fréquemment sur la
canne à sucre. Ces œufs sont décrits et figurés et la brochure pourra être ainsi très utile aux
planteurs; il a semblé à l'auteur, qui continue ses recherches, que les œufs d'insectes non nuisibles
étaient plus nombreux que ceux des dangereux borers.
— Les graines de gombo ou Abelmoschus (Hibiscus) esculentus ont été recommandées comme
un succédané du café ; ce nouveau succédané est dit supérieur à plusieurs variétés de café et com-
parable au moka.
— D'après une note de M. S.-N. Mc Clonnic, de Zomba (Afrique anglaise australe), il paraît que
la terre y est trop chaude pour la culture du cacaoyer; à 4 pieds de profondeur, la moyenne de tem-
pérature est pour octobre, novembre et décembre 81 et 82 degrés, à 6 pouces pendant la même
période la température atteint 89 degrés.
- Le « Journal of the Jamaica Agricultural Society » (avril) publie une étude sur le- ; i .!,
par 1 Eriodendron. La récolte est difficile, car les fruits se trouvent disposés très hauts, ils doivent
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