Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-09-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 05 septembre 1903 05 septembre 1903
Description : 1903/09/05 (A7,N132,T13). 1903/09/05 (A7,N132,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833848
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 151
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
- Le rapport commercial du consul impérial allemand à Arequipa (Pérou) donne sur la produc-
tion du caoutchouc les renseignements suivants. Drms les provinces de Sardra et de Carahaya,
dans le département de Puno et de Cuzco, dans la province de Marcapata, l'industrie caoutchou-
tière prend de plus en plus d'expansion. Les sociétés d'exploitation construisent des routes pour la
facilité des transports et de la pénétration dans l'intérieur des massifs caoutchoutifères. Le caout-
chouc extrait est transporté par Mollendo ; le transport par eau vers Para est trop difficile et sur-
tout trop long, car sans compter les accidents nombreux, il faut au moins que la marchandise
subisse douze déchargements avant de pouvoir être embarquée à Madeira. La gomme expédiée les
années précédentes par Mollendo provenait de la Bolivie; le Pérou a été seulement exploité depuis
1901. Dans le Cuzco et sur l'Urubamba, il y a beaucoup de caoutchouc qui s'exporterait particuliè-
rement par Iquitos. Une firme allemande a passé un accord avec le gouvernement péruvien pour
l'exploitation de terrains à caoutchouc dans cette région; cette firme ne reculera, paraît-il, devant
aucune dépense pour exploiter le plus rapidement possible cette concession (« Gummi Zeitung »,
p. 35,1903).
— Le consul d'Angleterre à Granada (Nicaragua) signale que la culture du coton est entreprise
depuis 1901 dans le département de Chinandega et -que la fibre exportée atteint une valeur de
5 deniers par livre sur le marché de Liverpool. En 1902, l'exportation à atteint 6.000 cwt. ; cette
industrie parait envoie de progrès (« The Board of trade Journal », mai 1903).
— D'après le « Bulletin du Bureau international des Républiques américaines 1), l'exportation du
coton du Pérou suit celle du sucre. L'établissement de filatures, de moulins pour la production
d'huile de coton et de machines pour la préparation de savons, et l'exportation des tourteaux qui en
dérivent, exportés principalement en Angleterre où ils servent à l'alimentation du bétail, a amené
l'augmentation de la surface dévolue à cette culture, et en particulier pour le coton égyptien. Le
prix payé par les propriétaires péruviens pour le coton égyptien dépasse de 4 sols (8 schellings 1/2
deniers) pour 100 kilogrammes les prix ordinaires de nos marchés d'Europe. Dans les vallées où
cette culture se fait, on a installé des machineries spéciales. Le meilleur coton est celui de Piura,
il est dénommé sur les marchés d'Europe « Full » et « Moderate Rough ». On sait que ce coton a
surtout de la valeur par suite de son mélange facile avec la laine. Presque tout le coton exporté du
Pérou est du coton de Piura, la variété « egyptian » est consommée sur place.
Pendant ces cino dernières années, l'exportation du coton du Pérou s'est chiffrée :
1891. , , , , 5.586 tonnes métriques.
1893. 6.712 —
1.899 , , , , , , , , , 5.876 —
190 0 7.246 —
190 1 8.011 —
La consommation du coton dit « egyptian » est estimée pour le Pérou à 1.600 tonnes, ce qui
donne le chiffre total de 9.600 tonnes pour la production totale de 1901.
- La culture du thé fait d'imriienses progrès au Natal en 1902, d'après le rapport présenté à la
Chambre de commerce de Durban, il y avait eu 1901-1902, 4.000 acres en cultures : de ces
4.000 acres, 3.700 seront exploitées en 1902-1903. Pendant 1902, le rendement a été estimé à
1,600.000 livres, la prochaine récolte est estimée à 2.000.000 livres (« The Board of trade Journal »,
juin 1903).
— D'après le Rapport de M. B-uchanan, secrétaire d'ambassade anglaise à Berlin, le colonel
Pavel a observé, pendant son voyage de Garua au Tchad, la richesse de la région au nord du Bénin,
Je coton et le caoutchouc y sont abondants et la culture du mais, des céréales, du riz et de la
canne à sucre s'y- font facilement grâce à la fertilité du sol. Dikoa e"t le centre d'un marché impor-
tants dont les articles principaux sont : café, sucre, soie, objets d'or et d'argent d'origine tripo-
litaine (« Board of trade Journal », juin 1903).
- — Pendant l'année 1901, l'importation de l'indigo indien à New-York s'est élevée à 2.000 000 de
livres, représentant plus de 50 de l'importation totale dans les États-Unis, où les deux ports.
principaux sont New-York et Boston. Pendant 1902 l'importation du même indigo à New-York a
atteint pendant les six premiers mois 239.500 livres d'une valeur de 30.000 livres, cette importation
a cessé à partir ,de juin. La cause de cette diminution est attribuée à l'impossibilité dans laquelle se
trouverait l'indigo naturel de lutter contre l'indigo artificiel.
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
- Le rapport commercial du consul impérial allemand à Arequipa (Pérou) donne sur la produc-
tion du caoutchouc les renseignements suivants. Drms les provinces de Sardra et de Carahaya,
dans le département de Puno et de Cuzco, dans la province de Marcapata, l'industrie caoutchou-
tière prend de plus en plus d'expansion. Les sociétés d'exploitation construisent des routes pour la
facilité des transports et de la pénétration dans l'intérieur des massifs caoutchoutifères. Le caout-
chouc extrait est transporté par Mollendo ; le transport par eau vers Para est trop difficile et sur-
tout trop long, car sans compter les accidents nombreux, il faut au moins que la marchandise
subisse douze déchargements avant de pouvoir être embarquée à Madeira. La gomme expédiée les
années précédentes par Mollendo provenait de la Bolivie; le Pérou a été seulement exploité depuis
1901. Dans le Cuzco et sur l'Urubamba, il y a beaucoup de caoutchouc qui s'exporterait particuliè-
rement par Iquitos. Une firme allemande a passé un accord avec le gouvernement péruvien pour
l'exploitation de terrains à caoutchouc dans cette région; cette firme ne reculera, paraît-il, devant
aucune dépense pour exploiter le plus rapidement possible cette concession (« Gummi Zeitung »,
p. 35,1903).
— Le consul d'Angleterre à Granada (Nicaragua) signale que la culture du coton est entreprise
depuis 1901 dans le département de Chinandega et -que la fibre exportée atteint une valeur de
5 deniers par livre sur le marché de Liverpool. En 1902, l'exportation à atteint 6.000 cwt. ; cette
industrie parait envoie de progrès (« The Board of trade Journal », mai 1903).
— D'après le « Bulletin du Bureau international des Républiques américaines 1), l'exportation du
coton du Pérou suit celle du sucre. L'établissement de filatures, de moulins pour la production
d'huile de coton et de machines pour la préparation de savons, et l'exportation des tourteaux qui en
dérivent, exportés principalement en Angleterre où ils servent à l'alimentation du bétail, a amené
l'augmentation de la surface dévolue à cette culture, et en particulier pour le coton égyptien. Le
prix payé par les propriétaires péruviens pour le coton égyptien dépasse de 4 sols (8 schellings 1/2
deniers) pour 100 kilogrammes les prix ordinaires de nos marchés d'Europe. Dans les vallées où
cette culture se fait, on a installé des machineries spéciales. Le meilleur coton est celui de Piura,
il est dénommé sur les marchés d'Europe « Full » et « Moderate Rough ». On sait que ce coton a
surtout de la valeur par suite de son mélange facile avec la laine. Presque tout le coton exporté du
Pérou est du coton de Piura, la variété « egyptian » est consommée sur place.
Pendant ces cino dernières années, l'exportation du coton du Pérou s'est chiffrée :
1891. , , , , 5.586 tonnes métriques.
1893. 6.712 —
1.899 , , , , , , , , , 5.876 —
190 0 7.246 —
190 1 8.011 —
La consommation du coton dit « egyptian » est estimée pour le Pérou à 1.600 tonnes, ce qui
donne le chiffre total de 9.600 tonnes pour la production totale de 1901.
- La culture du thé fait d'imriienses progrès au Natal en 1902, d'après le rapport présenté à la
Chambre de commerce de Durban, il y avait eu 1901-1902, 4.000 acres en cultures : de ces
4.000 acres, 3.700 seront exploitées en 1902-1903. Pendant 1902, le rendement a été estimé à
1,600.000 livres, la prochaine récolte est estimée à 2.000.000 livres (« The Board of trade Journal »,
juin 1903).
— D'après le Rapport de M. B-uchanan, secrétaire d'ambassade anglaise à Berlin, le colonel
Pavel a observé, pendant son voyage de Garua au Tchad, la richesse de la région au nord du Bénin,
Je coton et le caoutchouc y sont abondants et la culture du mais, des céréales, du riz et de la
canne à sucre s'y- font facilement grâce à la fertilité du sol. Dikoa e"t le centre d'un marché impor-
tants dont les articles principaux sont : café, sucre, soie, objets d'or et d'argent d'origine tripo-
litaine (« Board of trade Journal », juin 1903).
- — Pendant l'année 1901, l'importation de l'indigo indien à New-York s'est élevée à 2.000 000 de
livres, représentant plus de 50 de l'importation totale dans les États-Unis, où les deux ports.
principaux sont New-York et Boston. Pendant 1902 l'importation du même indigo à New-York a
atteint pendant les six premiers mois 239.500 livres d'une valeur de 30.000 livres, cette importation
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