Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-08-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 août 1903 20 août 1903
Description : 1903/08/20 (A7,N131,T13). 1903/08/20 (A7,N131,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583383v
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES - - ,127
tions de gomme analogue à du caoutchouc qu'elle contient (Cf. « Gardeners Chronicle », t. XXXIII,
p. 104). On considère que la culture de cette plante mériterait d'être entreprise, car l'écorce vaut
de 4 à 8 schellings la livre.
- D'après le « Moniteur officiel du commerce M, la France a acheté, en 1901-1902, au Mexique (ex-
portation par Tampico), pour 32 680 francs de fibres d')xtle, soit 90.707 kilogrammes ; la valeur
de l'exportation totale vers la France était, à la même époque, de 98.832 francs; l'Angleterre avait,
à la même époque, fait des transactions pour 7.500.0J0 francs; en second lieu vient l'Allemagne, la
France n'arrivant qu'en troisième lieu.
- D'après les rapports consulaires des résidents anglais à Batavia, l'exportation de 1902 des
écorcesde quinquina a augmenté par rapport à celle de 1901, mais les prix ont baissé à Amster-
dam et à Londres; les planteurs javanais se sont entendus pour uniformiser les prix jusqu'à la fin de
l'année prochaine, afin d'éviter une réserve trop forte et une dépréciation de la marchandise.
- D'après une note officielle (« Board of trade », mai 1903) du consul anglais à Hankow (Chine),
des commerçants se sont occupés de trier les graines de sésame à la machine. Les frais peu consi-
dérables permettent au produit chinois d'entrer en compétition avec les graines des Indes.
- Dans une notice publiée par M. W. Lichtenfelder, colon à Ta-Ho-Ti, dans la « Revue Indo-
Chinoise », n° 234, sur des essais de culture et d'élevage dans la région haute du Tonkin, nous trou-
vons les renseignements sur la culture de l'opium qui pourrait donner dans cette région le maximum
de rendement. La méthode pratique employée par l'indigène est la suivante : On creuse, en octobre
ou novembre, des trous de 3 à 5 centimètres de profondeur à une distance de 40 à 50 centimètres;
dans chaque trou, on introduit une pincée de graines mélangées à du sable et l'on referme le trou ;
il faut environ 1.500 grammes de graines par hectare. On bine et on éclaircit la plantation fin jan-
vier ou commencement de janvier ou février. Il faudra veiller à ce que les vents n'aient pas une
action désastreuse sur la plantation, et, à cet effet, on plantera les pieds d'autant plus près que la
surface plantée est moins protégée. On récolte en mai, chaque pied portant 6 à 9 tètes ; on scarifie
quand les capsules deviennent jaunes. On opère avec un petit instrument spécial en bambou muni
de quatre dents, et de telles manières que les parois du fruit ne soient pas percées par l'incision.
On ne peut songer à mettre entre les mains de l'indigène, un canif tranchant, celui-ci pourrait tout
au plus, dans une récolte aussi délicate, être manié par un blanc.
— D'après le « Board of trade Journal », juin 1903, les plantations de tabac réussiraient
admirablement dans la Rhodésie méridionale; une récolte admirable aurait été obtenue dans le
district de Makoni (Mashonaland) ; cette récolte sera préparée pour le marché de Salisfeury. Dans
le nord-est de la même région (Senga), le coton pousserait également fort bien : les experts de
Liverpool ont évalué la valeur d'un échantillon de cette fibre à 6 1/2 deniers la livre.
— Le «Board of trade Journal », juin 1903, annonce que l'on a reçu au Foreign Offfice, de l'am-
bassadeur anglais à Berlin, une dépêche d'après laquelle le Sud-Ouest africain allemand deviendrait
sous peu un pays cotonnier de première importance. Des échantillons de coton de Okahandja,
reçus au Comité colonial allemand, ont été classés comme équivalent au « Sea Island » américain,
valant sur le marché allemani 1,70 mark le kilo. La fibçe est très longue et fine. Les terrains appar-
tiennent en grande partie aux indigènes, ils se trouvent à 3.430 pieds au-dessus de la mer et près
de la ligne de chemin de fer Swakopmund- Windhoek, ce qui permettra une facile exportation.
— Le « Gummi Zeitung » annonce le retour récent de M. le professeur Baker, de la Stanford
University, d'un voyage en Amérique centrale où il a étudié en détail les forêts du Nicaragua. La
plus importante de ses découvertes consiste dans la trouvaille d'un arbre qui peut donner du
liège. Le nombre d'arbres trouvés dans les forêts du Nicaragua, dépasse 300 espèces. Depuis-
.quelques années on importait aux Etats-Unis une écorce qui pouvait remplacer le liège, et dont on
ne connaissait pas l'origine. M. Baker a pu établir qu'elle est fournie par les racines d'une espèce
du genre Anona, qui. a beaucoup d'analogie pour le port avec le peuplier du Canada et existe dans
les plaines et le long des cours d'eau. Il ne serait pas sans intérêt de faire quelques recherches
sur la valeur des écorces des racines des diverses espèces de ce genre qui existent dans l'Afrique
tropicale.
: + —
tions de gomme analogue à du caoutchouc qu'elle contient (Cf. « Gardeners Chronicle », t. XXXIII,
p. 104). On considère que la culture de cette plante mériterait d'être entreprise, car l'écorce vaut
de 4 à 8 schellings la livre.
- D'après le « Moniteur officiel du commerce M, la France a acheté, en 1901-1902, au Mexique (ex-
portation par Tampico), pour 32 680 francs de fibres d')xtle, soit 90.707 kilogrammes ; la valeur
de l'exportation totale vers la France était, à la même époque, de 98.832 francs; l'Angleterre avait,
à la même époque, fait des transactions pour 7.500.0J0 francs; en second lieu vient l'Allemagne, la
France n'arrivant qu'en troisième lieu.
- D'après les rapports consulaires des résidents anglais à Batavia, l'exportation de 1902 des
écorcesde quinquina a augmenté par rapport à celle de 1901, mais les prix ont baissé à Amster-
dam et à Londres; les planteurs javanais se sont entendus pour uniformiser les prix jusqu'à la fin de
l'année prochaine, afin d'éviter une réserve trop forte et une dépréciation de la marchandise.
- D'après une note officielle (« Board of trade », mai 1903) du consul anglais à Hankow (Chine),
des commerçants se sont occupés de trier les graines de sésame à la machine. Les frais peu consi-
dérables permettent au produit chinois d'entrer en compétition avec les graines des Indes.
- Dans une notice publiée par M. W. Lichtenfelder, colon à Ta-Ho-Ti, dans la « Revue Indo-
Chinoise », n° 234, sur des essais de culture et d'élevage dans la région haute du Tonkin, nous trou-
vons les renseignements sur la culture de l'opium qui pourrait donner dans cette région le maximum
de rendement. La méthode pratique employée par l'indigène est la suivante : On creuse, en octobre
ou novembre, des trous de 3 à 5 centimètres de profondeur à une distance de 40 à 50 centimètres;
dans chaque trou, on introduit une pincée de graines mélangées à du sable et l'on referme le trou ;
il faut environ 1.500 grammes de graines par hectare. On bine et on éclaircit la plantation fin jan-
vier ou commencement de janvier ou février. Il faudra veiller à ce que les vents n'aient pas une
action désastreuse sur la plantation, et, à cet effet, on plantera les pieds d'autant plus près que la
surface plantée est moins protégée. On récolte en mai, chaque pied portant 6 à 9 tètes ; on scarifie
quand les capsules deviennent jaunes. On opère avec un petit instrument spécial en bambou muni
de quatre dents, et de telles manières que les parois du fruit ne soient pas percées par l'incision.
On ne peut songer à mettre entre les mains de l'indigène, un canif tranchant, celui-ci pourrait tout
au plus, dans une récolte aussi délicate, être manié par un blanc.
— D'après le « Board of trade Journal », juin 1903, les plantations de tabac réussiraient
admirablement dans la Rhodésie méridionale; une récolte admirable aurait été obtenue dans le
district de Makoni (Mashonaland) ; cette récolte sera préparée pour le marché de Salisfeury. Dans
le nord-est de la même région (Senga), le coton pousserait également fort bien : les experts de
Liverpool ont évalué la valeur d'un échantillon de cette fibre à 6 1/2 deniers la livre.
— Le «Board of trade Journal », juin 1903, annonce que l'on a reçu au Foreign Offfice, de l'am-
bassadeur anglais à Berlin, une dépêche d'après laquelle le Sud-Ouest africain allemand deviendrait
sous peu un pays cotonnier de première importance. Des échantillons de coton de Okahandja,
reçus au Comité colonial allemand, ont été classés comme équivalent au « Sea Island » américain,
valant sur le marché allemani 1,70 mark le kilo. La fibçe est très longue et fine. Les terrains appar-
tiennent en grande partie aux indigènes, ils se trouvent à 3.430 pieds au-dessus de la mer et près
de la ligne de chemin de fer Swakopmund- Windhoek, ce qui permettra une facile exportation.
— Le « Gummi Zeitung » annonce le retour récent de M. le professeur Baker, de la Stanford
University, d'un voyage en Amérique centrale où il a étudié en détail les forêts du Nicaragua. La
plus importante de ses découvertes consiste dans la trouvaille d'un arbre qui peut donner du
liège. Le nombre d'arbres trouvés dans les forêts du Nicaragua, dépasse 300 espèces. Depuis-
.quelques années on importait aux Etats-Unis une écorce qui pouvait remplacer le liège, et dont on
ne connaissait pas l'origine. M. Baker a pu établir qu'elle est fournie par les racines d'une espèce
du genre Anona, qui. a beaucoup d'analogie pour le port avec le peuplier du Canada et existe dans
les plaines et le long des cours d'eau. Il ne serait pas sans intérêt de faire quelques recherches
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