Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-08-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 août 1903 20 août 1903
Description : 1903/08/20 (A7,N131,T13). 1903/08/20 (A7,N131,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583383v
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
126 .- REVUE DES CULTURES COLONIALES
— M. W.-J. GIES publie dans le no 3, 1908, du « Bulletin of the Department of Agriculture »
une courte notice sur la valeur nutritive et sur quelques usages économiques de la noix de coco
D'après des expériences publiées dans le « Bulletin of Torrey Botanical Club » par le professeur
Kirkwood, la valeur nutritive de l'endosperme de cette noix réside dans le pourcentage élevé
d'huile et dans la proportion relativement faible d'hydrates de carbone. L'endosperme frais ren-
ferme 35 à 40 d'huile, et environ 10 d'hydrates de carbone, 3 de protéine. L'auteur attire
l'attention sur la valeur de l'huile dans la fabrication du savon, sur le cuir. Le lait de coco est diu-
rétique et possède, ainsi que l'endosperme, des propriétés ténifuges, aussi sont-ils très employés
comme vermifuges aux Indes. -
- M. J. RITZEMA-Bos, analyse dans « Indische Mercuur » nO 21, 1903, l'étude publiée par
M. Delacroix (u Bull. soc. mycol. de France ),) sar deux maladies du Vanillier. La première de ces
maladies est occasionnée par le Cailospora Yaiiillîe Massee, qui s'attaque aux plantes faibles
mais ne parvient pas à infester des plantes saines.
* Pour combattre cette maladie, MM. Delacroix et Ritzema-Bos ne croient pas pouvoir conseiller
l'emploi de la bouillie bordelaise qui est naturellement sans action sur les spores de ce champi-
gnon, qui, dans tous ses phases de développement, ne se forment pas à l'air. M. Delacroix croit que
le sulfate de cuivre à 1 sur 1.000 ou la bouillie sucrée auront plus d'effet, M. Ritzema-Bos ne se
prononce pas pour cet insecticide, mais il fait remarquer que l'on devra faire grande attention dans
l'emploi de cette liqueur, particulièrement au moment de la floraison de la vanille et au moment de
*
la maturation des fruits. La seconde maladie,une rouille, paraît encore de faible importance, elle
est occasionnée par l'Uromyces JoiTrini. t- -
— M. le Dr W. BURCK, qui dirigeait les cultures gouvernementales de café à Java et dont le nom
est bien connu de tous les coloniaux, rentre définitivement en Hollande en septembre prochain.
— L'espace planté avec le Castilloa elastica est déjà très étendu dans les différentes parties
de l'Amérique centrale, et les résultats de larculture seront d'ici peu d'années satisfaisants. Il est
assez curieux de remarquer qu'on ne paraît plus se souvenir d'une autre plante à caoutchouc de la
région, le Sapium biglandulosunl., originaire de Colombie et qui fournissait le « Càlmpbia
virgin ». Ce produit ne se rencontre plus gaère sur les marchés et si on l'y rencontre, il paraît
probable qu'il n'est pas le vrai produit du Sapium biglandulosulU, qui se rapprochait beaucoup
du caoutchouc de Para. -
Il est probable que la disparition du produit sur les marchés est due aux procédés de récolte. Ce
caoutchoutier a été observé à Panama, à environ 5.000 pieds d'altitude et sa culture vient d'être
conseillée, car l'arbre produit beaucoup et comme il peut se développer à une altitude de 7.000 à
8.000 pieds, il pourrait peut-être être cultivé dans le Mexique méridional.
Il existe dans le Mexique méridional, depuis ces quatre dernières années, 5.400.000 caout-
ehouliers plantés et plus de 11.400.800 en pépinières prêts à être plantés en 1903-1904. On
peut compter que dans le Mexique, en dehors des arbres à caoutchouc indigènes des forêts, il y a
plus de'8.000.000 de plants de caoutchoutie¡'s', ayant pour la plupart moins de trois ans. Ceylan
compte plus de 5.000.000 de caoutclioutiers. Les arbres existant au Straits, Bornéo et F. M. S. peu-
vent être estimés de 4 à 5.( 00.000. D'après un journal de Ceylan, la surproduction n'est cependant
pas à craindre d'ici à de nombreuses années, la demande devenant de plus en plus forte. Rien qne
pour les pneus, les États-Unis utiliseraient chaque année de 30 à 50.000.000 de livres de caout-
chouc.
- D'après une note de « Indian Gardening and planling », les planteurs de café de Mysore ont
émis le vœu tendant à obtenir la création d'un'Bureau scientifique et agricole bien monté et capable
de fournir les renseignements sur les méthodes de culture, sur la pathologie végétale eL les moyens
de combattre les maladies cryptogamiques.
— M. Donnét publie dans le « Bulletin de là Société de géographie commerciale de Paris », n° 2,
1903, une intéressante étude sur le Para, dans laquelle il examine avec assez de détail le commerce
du caoutchouc. Il nous apprend que le caoutchouc des lies, de Tingui et de Tapajos, qui tous
sont du type Para, ne constitue qu'une seule et même variété, mais les deux derniers supportent un
long trajet ; il arrive plus sec et, par suite, est plus apprécié que celui des Iles, qui arrive plus
humide sur les marchés.
— Le cacao produit par le Para est surtout acheté par la maison Denis Crouan fils, de Nantes; il
est expédié en sacs de 83 kilogrammes. Le cacao de l'Amazonas est plus estimé que celui des Tocan-
tins, il y a, au point de vue commercial, une différence de 2 en faveur du premier. La noix de
Para donne aussi lieu à de grandes transactions, elle est très recherchée à New-York et à Liver-
pool.
— M. HOLMES publie dans le « Pharmaceutical Journal », n° 1717, une note sur l'écorce du Tu-
chung, considérée comme tonique en Chine: cette écorce est remarquable pour les fortes propor-
— M. W.-J. GIES publie dans le no 3, 1908, du « Bulletin of the Department of Agriculture »
une courte notice sur la valeur nutritive et sur quelques usages économiques de la noix de coco
D'après des expériences publiées dans le « Bulletin of Torrey Botanical Club » par le professeur
Kirkwood, la valeur nutritive de l'endosperme de cette noix réside dans le pourcentage élevé
d'huile et dans la proportion relativement faible d'hydrates de carbone. L'endosperme frais ren-
ferme 35 à 40 d'huile, et environ 10 d'hydrates de carbone, 3 de protéine. L'auteur attire
l'attention sur la valeur de l'huile dans la fabrication du savon, sur le cuir. Le lait de coco est diu-
rétique et possède, ainsi que l'endosperme, des propriétés ténifuges, aussi sont-ils très employés
comme vermifuges aux Indes. -
- M. J. RITZEMA-Bos, analyse dans « Indische Mercuur » nO 21, 1903, l'étude publiée par
M. Delacroix (u Bull. soc. mycol. de France ),) sar deux maladies du Vanillier. La première de ces
maladies est occasionnée par le Cailospora Yaiiillîe Massee, qui s'attaque aux plantes faibles
mais ne parvient pas à infester des plantes saines.
* Pour combattre cette maladie, MM. Delacroix et Ritzema-Bos ne croient pas pouvoir conseiller
l'emploi de la bouillie bordelaise qui est naturellement sans action sur les spores de ce champi-
gnon, qui, dans tous ses phases de développement, ne se forment pas à l'air. M. Delacroix croit que
le sulfate de cuivre à 1 sur 1.000 ou la bouillie sucrée auront plus d'effet, M. Ritzema-Bos ne se
prononce pas pour cet insecticide, mais il fait remarquer que l'on devra faire grande attention dans
l'emploi de cette liqueur, particulièrement au moment de la floraison de la vanille et au moment de
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la maturation des fruits. La seconde maladie,une rouille, paraît encore de faible importance, elle
est occasionnée par l'Uromyces JoiTrini. t- -
— M. le Dr W. BURCK, qui dirigeait les cultures gouvernementales de café à Java et dont le nom
est bien connu de tous les coloniaux, rentre définitivement en Hollande en septembre prochain.
— L'espace planté avec le Castilloa elastica est déjà très étendu dans les différentes parties
de l'Amérique centrale, et les résultats de larculture seront d'ici peu d'années satisfaisants. Il est
assez curieux de remarquer qu'on ne paraît plus se souvenir d'une autre plante à caoutchouc de la
région, le Sapium biglandulosunl., originaire de Colombie et qui fournissait le « Càlmpbia
virgin ». Ce produit ne se rencontre plus gaère sur les marchés et si on l'y rencontre, il paraît
probable qu'il n'est pas le vrai produit du Sapium biglandulosulU, qui se rapprochait beaucoup
du caoutchouc de Para. -
Il est probable que la disparition du produit sur les marchés est due aux procédés de récolte. Ce
caoutchoutier a été observé à Panama, à environ 5.000 pieds d'altitude et sa culture vient d'être
conseillée, car l'arbre produit beaucoup et comme il peut se développer à une altitude de 7.000 à
8.000 pieds, il pourrait peut-être être cultivé dans le Mexique méridional.
Il existe dans le Mexique méridional, depuis ces quatre dernières années, 5.400.000 caout-
ehouliers plantés et plus de 11.400.800 en pépinières prêts à être plantés en 1903-1904. On
peut compter que dans le Mexique, en dehors des arbres à caoutchouc indigènes des forêts, il y a
plus de'8.000.000 de plants de caoutchoutie¡'s', ayant pour la plupart moins de trois ans. Ceylan
compte plus de 5.000.000 de caoutclioutiers. Les arbres existant au Straits, Bornéo et F. M. S. peu-
vent être estimés de 4 à 5.( 00.000. D'après un journal de Ceylan, la surproduction n'est cependant
pas à craindre d'ici à de nombreuses années, la demande devenant de plus en plus forte. Rien qne
pour les pneus, les États-Unis utiliseraient chaque année de 30 à 50.000.000 de livres de caout-
chouc.
- D'après une note de « Indian Gardening and planling », les planteurs de café de Mysore ont
émis le vœu tendant à obtenir la création d'un'Bureau scientifique et agricole bien monté et capable
de fournir les renseignements sur les méthodes de culture, sur la pathologie végétale eL les moyens
de combattre les maladies cryptogamiques.
— M. Donnét publie dans le « Bulletin de là Société de géographie commerciale de Paris », n° 2,
1903, une intéressante étude sur le Para, dans laquelle il examine avec assez de détail le commerce
du caoutchouc. Il nous apprend que le caoutchouc des lies, de Tingui et de Tapajos, qui tous
sont du type Para, ne constitue qu'une seule et même variété, mais les deux derniers supportent un
long trajet ; il arrive plus sec et, par suite, est plus apprécié que celui des Iles, qui arrive plus
humide sur les marchés.
— Le cacao produit par le Para est surtout acheté par la maison Denis Crouan fils, de Nantes; il
est expédié en sacs de 83 kilogrammes. Le cacao de l'Amazonas est plus estimé que celui des Tocan-
tins, il y a, au point de vue commercial, une différence de 2 en faveur du premier. La noix de
Para donne aussi lieu à de grandes transactions, elle est très recherchée à New-York et à Liver-
pool.
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chung, considérée comme tonique en Chine: cette écorce est remarquable pour les fortes propor-
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