Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-08-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 août 1903 05 août 1903
Description : 1903/08/05 (A7,N130,T13). 1903/08/05 (A7,N130,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583382f
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
34 REVUE DES CULTURES COLONIALES
couche de terre de 6 pouces d'épaisseur; la plate-bande sera arrosée soigneuse-
ment tous les soirs. Au bout de deux à trois mois on aura des plantes qui pour-
ront être de nouveau divisées. Au bout de quelques mois, en agissant de la sorte,
on aura donc des matériaux en suffisance pour sa plantation.
Dans les Indes, on a également obtenu des plantes de semis ; cette méthode est
difficile et'beaucoup moins pratique que celle que nous venons de décrire.
La suite de la plantation est très simple, peu de cultures sont aussi faciles que
celle de la ramie. Quand on aura trouvé un terrain favorable, remplissant les
conditions que nous avons énumérées, on le fera soigneusement retourner à
25 centimètres de profondeur, soit au moyen de la charrue, soit avec le patjol.
Cette dernière pratique est la meilleure. On ne doit pas oublier que ce premier
travail de la terre doit servir à nourrir la plante pendant, un certain nombre
d'années et lui permettra de faire 6 à 8 coupes par an. Le travail au patjol a
l'avantage de laisser un sol également retourné partout et la cherté relative de
•cette pratique ne doit pas faire reculer le planteur. Quand le sol aura été soigneu-
sement retourné et que les herbes enfouies auront pu servir d'engrais vert, on
-donnera au champ une forte dose d'engrais d'étable. Les plates-bandes auront
lm20 de large et on laissera entre elles une rigole de 40 centimètres de large et
30 centimètres de long. Ces rigoles sont nécessaires pour le drainage, car dans
un sol trop humide les racines pourrissent facilement; elles serviront aussi de
-sentiers pour les travailleurs, car la circulation sur les plates-bandes est défavo-
rable pour la croissance; en cas de disette de pluies, c'est par elles que l'on
pourra irriguer. Le sol sera autant que possible conservé à l'état meuble et l'on
évitera le tassement.
L'auteur estime que les frais de préparation du terrain, non compris les amen-
dements et les frais de plantation valent 131 florins par « bouw H. Pour la plan-
tation, on prendra donc des fragments de rhizomes ayant 4,5 ou 6 yeux et on les
placera à 25 centimètres de distance en les recouvrant de 6 centimètres de terre;
on soignera l'arrosage journalier. Les plantes qui seront enlevées des pépi-
nières seront d'abord bien mouillées afin que lors de l'extraction les racines ne
soient pas trop endommagées.
Si les fragments de racines sont mis en terre en novembre et si la saison est
favorable, on pourra faire une coupe quarante jours après. La racine peut être
coupée quand les tiges deviennent brunes près des racines, c'est-à-dire environ
-au moment de la maturité des fruits. On coupera de préférence quand la tige
sera brune sur une dizaine de centimètres environ. La première coupe est sans
valeur et on la laissera sur le terrain comme engrais, la deuxième coupe est de
quelque valeur pour l'industrie textile.
(A suivre.) P. J. VAN MAANEM.
LES ARBRES A SUIF
Nous avons précédemment reproduit plusieurs notices sur les arbres à suif extraites du Bulletin
■écorfomique de l'Indo-Chine.
Nous empruntons encore à cette excellente publication les communications suivantes de
M. Lemarié, Directeur de l'Agriculture en Annam.
LE BEURRE D'IRVINGIA
Dans l'article très étudie qu'a donné le Bulletin économique, sous la signature
couche de terre de 6 pouces d'épaisseur; la plate-bande sera arrosée soigneuse-
ment tous les soirs. Au bout de deux à trois mois on aura des plantes qui pour-
ront être de nouveau divisées. Au bout de quelques mois, en agissant de la sorte,
on aura donc des matériaux en suffisance pour sa plantation.
Dans les Indes, on a également obtenu des plantes de semis ; cette méthode est
difficile et'beaucoup moins pratique que celle que nous venons de décrire.
La suite de la plantation est très simple, peu de cultures sont aussi faciles que
celle de la ramie. Quand on aura trouvé un terrain favorable, remplissant les
conditions que nous avons énumérées, on le fera soigneusement retourner à
25 centimètres de profondeur, soit au moyen de la charrue, soit avec le patjol.
Cette dernière pratique est la meilleure. On ne doit pas oublier que ce premier
travail de la terre doit servir à nourrir la plante pendant, un certain nombre
d'années et lui permettra de faire 6 à 8 coupes par an. Le travail au patjol a
l'avantage de laisser un sol également retourné partout et la cherté relative de
•cette pratique ne doit pas faire reculer le planteur. Quand le sol aura été soigneu-
sement retourné et que les herbes enfouies auront pu servir d'engrais vert, on
-donnera au champ une forte dose d'engrais d'étable. Les plates-bandes auront
lm20 de large et on laissera entre elles une rigole de 40 centimètres de large et
30 centimètres de long. Ces rigoles sont nécessaires pour le drainage, car dans
un sol trop humide les racines pourrissent facilement; elles serviront aussi de
-sentiers pour les travailleurs, car la circulation sur les plates-bandes est défavo-
rable pour la croissance; en cas de disette de pluies, c'est par elles que l'on
pourra irriguer. Le sol sera autant que possible conservé à l'état meuble et l'on
évitera le tassement.
L'auteur estime que les frais de préparation du terrain, non compris les amen-
dements et les frais de plantation valent 131 florins par « bouw H. Pour la plan-
tation, on prendra donc des fragments de rhizomes ayant 4,5 ou 6 yeux et on les
placera à 25 centimètres de distance en les recouvrant de 6 centimètres de terre;
on soignera l'arrosage journalier. Les plantes qui seront enlevées des pépi-
nières seront d'abord bien mouillées afin que lors de l'extraction les racines ne
soient pas trop endommagées.
Si les fragments de racines sont mis en terre en novembre et si la saison est
favorable, on pourra faire une coupe quarante jours après. La racine peut être
coupée quand les tiges deviennent brunes près des racines, c'est-à-dire environ
-au moment de la maturité des fruits. On coupera de préférence quand la tige
sera brune sur une dizaine de centimètres environ. La première coupe est sans
valeur et on la laissera sur le terrain comme engrais, la deuxième coupe est de
quelque valeur pour l'industrie textile.
(A suivre.) P. J. VAN MAANEM.
LES ARBRES A SUIF
Nous avons précédemment reproduit plusieurs notices sur les arbres à suif extraites du Bulletin
■écorfomique de l'Indo-Chine.
Nous empruntons encore à cette excellente publication les communications suivantes de
M. Lemarié, Directeur de l'Agriculture en Annam.
LE BEURRE D'IRVINGIA
Dans l'article très étudie qu'a donné le Bulletin économique, sous la signature
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