Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-07-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 juillet 1903 20 juillet 1903
Description : 1903/07/20 (A7,N129,T13). 1903/07/20 (A7,N129,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833811
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
7e ANNÉE. - TOME XIII. N° 129. 20 JUILLET 1903.
REVUE JQÎi Dt Em. PKUDHOÎiME
DES
CULTURES COLONIALES
SOMMAIRE. - Sur la « mancha », maladie du Cacaoyer M. J. COSTANTIN et GALLAUD. - Note
complémentaire sur le Caféier de Snoussi (Coffea excelsa) : AUGUSTE CHEVALIER. - Trois plantes
à corderie de Madagascar : HENRI JUMELLE.
Variétés. -Le Sisal ou fibre deYucatan.—Maladie du Caféier occasionnée par le Stilbella flavidet
et mesures de protection à prendre contre cette maladie : Dr F.-G. KOHL. — Le Sorghoen vert.
Bibliographie. — Nouvelles et Correspondances. — Revue commerciale.
SUR LA « MANCHA », MALADIE DU CACAOYER
* par M. J. COSTANTIN,
Professeur de culture au Muséum d'histoire naturelle,
et M. GALLAUD,
Agrégé-préparateur à l'École normale supérieure.
La maladie de la mancha (mot espagnol signifiant tache) a déjà été l'objet de
diverses recherches de M. Sodiro (1) et de M. de Lagerheim (2) et récemment de
M. Howard (3). C'est, semble-t-il, une maladie importante, connue depuis long-
temps à l'Equateur, qui peut causer souvent des dégâts importants dans ce pays
où la culture du Cacaoyer est une des grandes sources de richesses de la Répu-
blique (4).
I. — MALADIE A L'ÉQUATEUR
D'après M. Sodiro, elle détruit les fruits (mazorcas) et est caractérisée par les
taches brunes qui grossissent plus ou moins jusqu'à ce que tout le fruit soit
devenû brun puis noir. Les fruits malades se dessèchent et restent pendants sur
l'arbre ou quelquefois tombent avant d'être devenus complètement bruns. Ces
maachas se montrent aussi bien sur les fruits jeunes que sur les fruits mûrs.
Selon M. Sodiro, il n'y a pas d'autres symptômes du mal et aucun autre organe
ne serait atteint par le fléau. La cause de la désorganisation des fruits est restée
pour lui inconnue : il n'a jamais observé de blessure à la surface de ces organes
(1) Luis SODIRO. Observaciones sobre Ici enfermedad del cacao Mamada a la mancha » y medios
para prévenir la (Aunales de la Universidad Central del Ecuador, Ser. 5, num. 42. Quito, 1892),
ÎT linges.
(2) G. nu: LAGERHEIM. Pjlanzen pathologische Mïttheilungen aus Ecuador (Zeitschrift fur Pflan-
zenkranklicilen, II, p. 195 à 197). -
(3) HOWARD. On Diplodia cacaoicola P. Hennings, a parasite Fungus ofsllgar Cane and Cacao
in the West Indies (Annals of Botany, XV, n° 60, décembre 1901).
(4) L exportation a été en 1893 de plus de 18 millions de kilogrammes (JUMELLE, le Cacaoyer,
p. 150). D'après M. de Lagerheim, qui a été professeur à Quito plusieurs années, le cacao est le
(induit d'exportation de beaucoup le plus important avant le café, le sucre, les peaux, l'ivoire
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REVUE JQÎi Dt Em. PKUDHOÎiME
DES
CULTURES COLONIALES
SOMMAIRE. - Sur la « mancha », maladie du Cacaoyer M. J. COSTANTIN et GALLAUD. - Note
complémentaire sur le Caféier de Snoussi (Coffea excelsa) : AUGUSTE CHEVALIER. - Trois plantes
à corderie de Madagascar : HENRI JUMELLE.
Variétés. -Le Sisal ou fibre deYucatan.—Maladie du Caféier occasionnée par le Stilbella flavidet
et mesures de protection à prendre contre cette maladie : Dr F.-G. KOHL. — Le Sorghoen vert.
Bibliographie. — Nouvelles et Correspondances. — Revue commerciale.
SUR LA « MANCHA », MALADIE DU CACAOYER
* par M. J. COSTANTIN,
Professeur de culture au Muséum d'histoire naturelle,
et M. GALLAUD,
Agrégé-préparateur à l'École normale supérieure.
La maladie de la mancha (mot espagnol signifiant tache) a déjà été l'objet de
diverses recherches de M. Sodiro (1) et de M. de Lagerheim (2) et récemment de
M. Howard (3). C'est, semble-t-il, une maladie importante, connue depuis long-
temps à l'Equateur, qui peut causer souvent des dégâts importants dans ce pays
où la culture du Cacaoyer est une des grandes sources de richesses de la Répu-
blique (4).
I. — MALADIE A L'ÉQUATEUR
D'après M. Sodiro, elle détruit les fruits (mazorcas) et est caractérisée par les
taches brunes qui grossissent plus ou moins jusqu'à ce que tout le fruit soit
devenû brun puis noir. Les fruits malades se dessèchent et restent pendants sur
l'arbre ou quelquefois tombent avant d'être devenus complètement bruns. Ces
maachas se montrent aussi bien sur les fruits jeunes que sur les fruits mûrs.
Selon M. Sodiro, il n'y a pas d'autres symptômes du mal et aucun autre organe
ne serait atteint par le fléau. La cause de la désorganisation des fruits est restée
pour lui inconnue : il n'a jamais observé de blessure à la surface de ces organes
(1) Luis SODIRO. Observaciones sobre Ici enfermedad del cacao Mamada a la mancha » y medios
para prévenir la (Aunales de la Universidad Central del Ecuador, Ser. 5, num. 42. Quito, 1892),
ÎT linges.
(2) G. nu: LAGERHEIM. Pjlanzen pathologische Mïttheilungen aus Ecuador (Zeitschrift fur Pflan-
zenkranklicilen, II, p. 195 à 197). -
(3) HOWARD. On Diplodia cacaoicola P. Hennings, a parasite Fungus ofsllgar Cane and Cacao
in the West Indies (Annals of Botany, XV, n° 60, décembre 1901).
(4) L exportation a été en 1893 de plus de 18 millions de kilogrammes (JUMELLE, le Cacaoyer,
p. 150). D'après M. de Lagerheim, qui a été professeur à Quito plusieurs années, le cacao est le
(induit d'exportation de beaucoup le plus important avant le café, le sucre, les peaux, l'ivoire
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