Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-05-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mai 1903 05 mai 1903
Description : 1903/05/05 (A7,N128,T13). 1903/05/05 (A7,N128,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583380m
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
32 REVUE DES CULTURES COLONIALES
examinées, l'eau variait de 54,22 à 72,28 %, l'amidon de 19,30 à 36,50 %, les substances solides
étrangères de 3,58 à 16,50 %, enfin la proportion d'acide cyanhydrique variait de 0,0010 à 0,0035.
Ces variétés provenaient de différentes provinces de la Colombie. Il est intéressant de faire remar-
quer la différence notable de la proportion d'acide cyanhydrique contenue dans les variétés colom-
biennes où la moyenne est d'environ 0,0017 tandis que celle des variétés cultivées à Trinidad
est 0,022 pour les variétés de cassave amer, et 0,010 pour les variétés douces. La conclusion est
donc que les variétés de Manihot utilissima de Colombie sont les variétés par excellence pour la
nourriture des animaux et pour la production de l'amidon.
Sous le titre de « Resultaten vem de cultuur en bemestingsproeven » (Résultats de la culture et
essais d'amendement), M. H. C. Prinsen Geerligs publie dans les Mededeelingen de la station
expérimentale pour la canne à sucre de Kagok, à Pekalonga, les résultats des expériences qu'il a
faites sur cette question pendant le courant de l'année 1902. Les amendements essayés ont été la
mélasse, l'acide phosphorique, le sulfate d'ammonium. Il compte reprendre ces mêmes expériences
avec plus de détails, cette année.
La France a importé ou consommé, en 1901, les quantités suivantes de café, de thé et de
sucre
La totalité de l'importation du café a été en 1901 de 184.448 tonnes, dont 84.265 ont été livrées
à la consommation. La valeur de ces importations a diminué par suite de l'abondance des récoltes
et de la surproduction due à l'augmentation du nombre des plantations que l'on vent actuellement
réglementer.
En 1901, les pays suivants ont fourni à la France :
QUANTITÉS LIVRÉES A LA
QUANTITÉS IMPORTÉES CONSOMMATION
Brésil 115.804.100 kilos 37.787.500 kilos
Haïti. 27.694.200 19.813.100
Indes Anglaises 8.033.300 6.950.400
Vénézuéla..,.,.,.,.., 4.778.300 3.967.500
Cuba et Porto-Rico..,.,. 2.703.200 1.908.300
Quant au thé, l'importation a été, la même année, de 2.603 tonnes ; mais la consommation a dimi-
nué par rapport à celle de 1900 : elle a atteint 861 tonnes, c'est-à-dire 382 tonnes de moins qu'en
1900. Les thés ordinaires sont les plus demandés.
Quant au sucre, les importations ont été de 99.351 tonnes de sucre bruts des Colonies fran-
çaises et 1.474 tonnes de sucre de cannes étranger.
On commence à parler du palmier à sucre du Cambodge qui aurait une certaine impor-
tance au point de vue de cette denrée. Le sucre serait obtenu par simple évaporation du suc ;
l'arbre pourrait être exploité dès l'âge de huit à dix ans, la récolte se faisant de novembre à avril, en
entaillant les branches portant des fleurs. Chaque palmier peut fournir 400 à 500 litres de liquide
par an, c'est-à-dire environ 70 à 75 kilos de sucre brut. Il semble que l'amélioration des procédés de
saccharification, qui consistent actuellement en une ébullition de trois heures dans des récipients de
métal, pourrait donner de meilleurs résultats et permettrait peut-être d'obtenir des bénéfices de cette
industrie.
Une note du « Bulletin de l'Office de renseignements généraux du gouvernement général de
l'Algérie » insiste sur la valeur du bois d'olivier comme bois d'ébénisterie et en particulier sur le
bois obtenu des sortes de loupes constituées à la base des vieux troncs qui ont produit de nombreux
drageons à leur pied. Ces loupes peuvent peser parfois plusieurs quintaux et fournissent un excel-
lent bois de placage.
La quantité de caoutchouc introduite aux États-Unis d'Amérique en 1902, a atteint une
valeur de 25.160.000 dollars; en 1901, cette valeur atteignait 28.120.000 dollars, l'Allemagne est
intervenue en 1901 pour 808.300 dollars, en 1902 pour 1.036.500 dollars.
Le Gérant : A. MARTIAL.
PARIS. IMPRIMERIE F. LEVÉ, RUE CASSETTE, 1T.
examinées, l'eau variait de 54,22 à 72,28 %, l'amidon de 19,30 à 36,50 %, les substances solides
étrangères de 3,58 à 16,50 %, enfin la proportion d'acide cyanhydrique variait de 0,0010 à 0,0035.
Ces variétés provenaient de différentes provinces de la Colombie. Il est intéressant de faire remar-
quer la différence notable de la proportion d'acide cyanhydrique contenue dans les variétés colom-
biennes où la moyenne est d'environ 0,0017 tandis que celle des variétés cultivées à Trinidad
est 0,022 pour les variétés de cassave amer, et 0,010 pour les variétés douces. La conclusion est
donc que les variétés de Manihot utilissima de Colombie sont les variétés par excellence pour la
nourriture des animaux et pour la production de l'amidon.
Sous le titre de « Resultaten vem de cultuur en bemestingsproeven » (Résultats de la culture et
essais d'amendement), M. H. C. Prinsen Geerligs publie dans les Mededeelingen de la station
expérimentale pour la canne à sucre de Kagok, à Pekalonga, les résultats des expériences qu'il a
faites sur cette question pendant le courant de l'année 1902. Les amendements essayés ont été la
mélasse, l'acide phosphorique, le sulfate d'ammonium. Il compte reprendre ces mêmes expériences
avec plus de détails, cette année.
La France a importé ou consommé, en 1901, les quantités suivantes de café, de thé et de
sucre
La totalité de l'importation du café a été en 1901 de 184.448 tonnes, dont 84.265 ont été livrées
à la consommation. La valeur de ces importations a diminué par suite de l'abondance des récoltes
et de la surproduction due à l'augmentation du nombre des plantations que l'on vent actuellement
réglementer.
En 1901, les pays suivants ont fourni à la France :
QUANTITÉS LIVRÉES A LA
QUANTITÉS IMPORTÉES CONSOMMATION
Brésil 115.804.100 kilos 37.787.500 kilos
Haïti. 27.694.200 19.813.100
Indes Anglaises 8.033.300 6.950.400
Vénézuéla..,.,.,.,.., 4.778.300 3.967.500
Cuba et Porto-Rico..,.,. 2.703.200 1.908.300
Quant au thé, l'importation a été, la même année, de 2.603 tonnes ; mais la consommation a dimi-
nué par rapport à celle de 1900 : elle a atteint 861 tonnes, c'est-à-dire 382 tonnes de moins qu'en
1900. Les thés ordinaires sont les plus demandés.
Quant au sucre, les importations ont été de 99.351 tonnes de sucre bruts des Colonies fran-
çaises et 1.474 tonnes de sucre de cannes étranger.
On commence à parler du palmier à sucre du Cambodge qui aurait une certaine impor-
tance au point de vue de cette denrée. Le sucre serait obtenu par simple évaporation du suc ;
l'arbre pourrait être exploité dès l'âge de huit à dix ans, la récolte se faisant de novembre à avril, en
entaillant les branches portant des fleurs. Chaque palmier peut fournir 400 à 500 litres de liquide
par an, c'est-à-dire environ 70 à 75 kilos de sucre brut. Il semble que l'amélioration des procédés de
saccharification, qui consistent actuellement en une ébullition de trois heures dans des récipients de
métal, pourrait donner de meilleurs résultats et permettrait peut-être d'obtenir des bénéfices de cette
industrie.
Une note du « Bulletin de l'Office de renseignements généraux du gouvernement général de
l'Algérie » insiste sur la valeur du bois d'olivier comme bois d'ébénisterie et en particulier sur le
bois obtenu des sortes de loupes constituées à la base des vieux troncs qui ont produit de nombreux
drageons à leur pied. Ces loupes peuvent peser parfois plusieurs quintaux et fournissent un excel-
lent bois de placage.
La quantité de caoutchouc introduite aux États-Unis d'Amérique en 1902, a atteint une
valeur de 25.160.000 dollars; en 1901, cette valeur atteignait 28.120.000 dollars, l'Allemagne est
intervenue en 1901 pour 808.300 dollars, en 1902 pour 1.036.500 dollars.
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