Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-05-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mai 1903 05 mai 1903
Description : 1903/05/05 (A7,N128,T13). 1903/05/05 (A7,N128,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583380m
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 29
of New South Wales » les figures du Panicum helopus, le Kuri des Indes anglaises, une espèce
répandue dans la Nouvelle-Galles, dans l'Australie méridionale et l'Australie septentrionale, le
Queensland, l'Asie et l'Afrique tropicales. Cette graminée est très résistante et convient très bien,
comme le fait remarquer Duthie, pour la nourriture du bétail et des chevaux.
- La culture du caféier dans le Clarence district (Australie) paraît devoir donner de bons résul-
tats. Il y a une dizaine' d'années que M. J. Bale a fait des essais de cette culture et actuellement il
a pu récolter 30.000 livres de baies, ce qui représente 50 à 60 livres par acre. Le plus grand
danger pour cette culture, qui trouvera dans cette région des terrains appropriés, est le froid; mais il
paraît qu'il existe suffisamment de terrains abrités où les plants n'auront pas à en redouter les
atteintes (Agricultural Gazette of'New-South Wales, mars 1903).
La production sucrière des Indes anglaises a été moins considérable en 1902-1903 qu'en
1901-1902 ; cette diminution est attribuée à la sécheresse qui a régné au début de la plantation et
dans certaines régions aux froids persistants.
Les renseignements récents obtenus sur la récolte du coton dans la base et haute Égypte sont
assez mauvais, bien que la récolte puisse être considérée comme plus considérable que celle de
1901-1902; la qualité laisse à désirer.
Le « Moniteur officiel du Commerce, avril 1903 » publie un article sur les bois de teinture,
d'ébénisterie et de construction de Haïti. Parmi ceux-ci figure le campêche qui a été introduit
dans l'île en 1730 ; c'est le bois le plus exporté, mais l'exportation diminue notablement depuis 1899-
1900.
Les autres bois, qui, au point de vue de l'exportation, ont une certaine importance, sont les
acajous et le gaïac.
Le n° 3 du journal « Industrie et commerce du caoutchouc et de la gutta-percha » publie
une note sur le Landolphia Klaiiiiî du Congo et donne une figure du fruit, des feuilles et des
analyses des fleurs. Outre une revue - des différents journaux, on trouve une revue détaillée des
principaux marchés caoutehoutiers du monde.
D'après les journaux des Indes Néerlandaises, la production du cacao diminue dans une forte
proportion à Surinam, la plupart des plantations ont perdu de l'argent l'année passée, 10 à 15
des plantations ont pu obtenir un produit satisfaisant. La raison de cette crise est le grand nombre
des maladies, il semble aussi que la cause indirecte de cette diminution de production est dans la
diminution du personnel ouvrier. Pour combattre ces maladies efficacement, il faut faire de la cul-
ture rationnelle, diminuer, si c'est nécessaire, non la main-d'œuvre, mais la surface en culture. Le
journal « Onze West », cité par le « Indische Mercuur », voudrait voir installer une banque de
crédit agricole qui permettrait aux colons de traverser la crise actuelle.
M. Ridley vient de publier le rapport annuel sur le Jardin botanique de Singapore pour 1902;
nous y voyons qu'un Hevea a fourni en sept ans 18 livres 7 ozs de caoutchouc sec, d'où une
moyenne de 2 livres 10 oz par an, ce qui n'est pas considérable, et loin de valoir ce que M. Stanley
Arden a obtenu à Selangor, ou on a pu extraire de deux arbres et en une récolte 50 livres de caout-
chouc sec. -
L'exportation de caoutchouc de la Nigéria du Sud (protectorat anglais) comportait une
valeur de 106.925 livres en 1901, contre 141.133 livres en 1900.
Le « Modem Mexico » publie, page 35 de son numéro de février 1903, une belle vue d'une
plantation de cacaoyers, ainsi que des renseignements sur les plantations de dix concessions
et des figures de Castilloa. -
Les dernières nouvelles obtenues du Mexique semblent très favorables pour le coton ; la
récolte a été meilleure que dans la plupart de ces dernières années. On estime que cette culture va
se développer afin de faire face à la consommation toujours croissante et d'alimenter les usines
locales « qui se sont créées.
On signale, à Barbados; des empoisonnements, suivis de morts, occasionnés par l'ingestion de
cassave : deux hommes et un garçon ont succombé. Il n'a pu être établi avec certitude que l'em-
poisonnement était due au manioc amer : il semble, d'ailleurs, qu'il y ait des cas où le manioc doux
contienne beaucoup de poison et soit nuisible s'il n'est pas cuit aussi le département de l'Agricul-
ture des Indes occidentales a-t-il préparé une petite brochure qui contient tous les renseignements
relatifs à cette plante et donne des indications sur le traitement de l'empoisonnement par le manioc.
Le « Agricultural News, mars 1903 » publie un article sur la culture du coton à Carriacan,
étudiant les variétés et les modes de culture, la récolte et le rendement.
La question si souvent remise à l'ordre du jour de savoir si l'emploi des acides détériore le
caoutchouc a reçu une réponse satisfaisante de la part d'experts anglais, MM. Figgs et Cie. Un
envoi leur avait été fait par M. Stanley Arden, c'était du caoutchouc obtenu au moyen d'acide
acétique. Le produit a été considéré de belle qualité et équivalent à ce qui avait été obtenu à
of New South Wales » les figures du Panicum helopus, le Kuri des Indes anglaises, une espèce
répandue dans la Nouvelle-Galles, dans l'Australie méridionale et l'Australie septentrionale, le
Queensland, l'Asie et l'Afrique tropicales. Cette graminée est très résistante et convient très bien,
comme le fait remarquer Duthie, pour la nourriture du bétail et des chevaux.
- La culture du caféier dans le Clarence district (Australie) paraît devoir donner de bons résul-
tats. Il y a une dizaine' d'années que M. J. Bale a fait des essais de cette culture et actuellement il
a pu récolter 30.000 livres de baies, ce qui représente 50 à 60 livres par acre. Le plus grand
danger pour cette culture, qui trouvera dans cette région des terrains appropriés, est le froid; mais il
paraît qu'il existe suffisamment de terrains abrités où les plants n'auront pas à en redouter les
atteintes (Agricultural Gazette of'New-South Wales, mars 1903).
La production sucrière des Indes anglaises a été moins considérable en 1902-1903 qu'en
1901-1902 ; cette diminution est attribuée à la sécheresse qui a régné au début de la plantation et
dans certaines régions aux froids persistants.
Les renseignements récents obtenus sur la récolte du coton dans la base et haute Égypte sont
assez mauvais, bien que la récolte puisse être considérée comme plus considérable que celle de
1901-1902; la qualité laisse à désirer.
Le « Moniteur officiel du Commerce, avril 1903 » publie un article sur les bois de teinture,
d'ébénisterie et de construction de Haïti. Parmi ceux-ci figure le campêche qui a été introduit
dans l'île en 1730 ; c'est le bois le plus exporté, mais l'exportation diminue notablement depuis 1899-
1900.
Les autres bois, qui, au point de vue de l'exportation, ont une certaine importance, sont les
acajous et le gaïac.
Le n° 3 du journal « Industrie et commerce du caoutchouc et de la gutta-percha » publie
une note sur le Landolphia Klaiiiiî du Congo et donne une figure du fruit, des feuilles et des
analyses des fleurs. Outre une revue - des différents journaux, on trouve une revue détaillée des
principaux marchés caoutehoutiers du monde.
D'après les journaux des Indes Néerlandaises, la production du cacao diminue dans une forte
proportion à Surinam, la plupart des plantations ont perdu de l'argent l'année passée, 10 à 15
des plantations ont pu obtenir un produit satisfaisant. La raison de cette crise est le grand nombre
des maladies, il semble aussi que la cause indirecte de cette diminution de production est dans la
diminution du personnel ouvrier. Pour combattre ces maladies efficacement, il faut faire de la cul-
ture rationnelle, diminuer, si c'est nécessaire, non la main-d'œuvre, mais la surface en culture. Le
journal « Onze West », cité par le « Indische Mercuur », voudrait voir installer une banque de
crédit agricole qui permettrait aux colons de traverser la crise actuelle.
M. Ridley vient de publier le rapport annuel sur le Jardin botanique de Singapore pour 1902;
nous y voyons qu'un Hevea a fourni en sept ans 18 livres 7 ozs de caoutchouc sec, d'où une
moyenne de 2 livres 10 oz par an, ce qui n'est pas considérable, et loin de valoir ce que M. Stanley
Arden a obtenu à Selangor, ou on a pu extraire de deux arbres et en une récolte 50 livres de caout-
chouc sec. -
L'exportation de caoutchouc de la Nigéria du Sud (protectorat anglais) comportait une
valeur de 106.925 livres en 1901, contre 141.133 livres en 1900.
Le « Modem Mexico » publie, page 35 de son numéro de février 1903, une belle vue d'une
plantation de cacaoyers, ainsi que des renseignements sur les plantations de dix concessions
et des figures de Castilloa. -
Les dernières nouvelles obtenues du Mexique semblent très favorables pour le coton ; la
récolte a été meilleure que dans la plupart de ces dernières années. On estime que cette culture va
se développer afin de faire face à la consommation toujours croissante et d'alimenter les usines
locales « qui se sont créées.
On signale, à Barbados; des empoisonnements, suivis de morts, occasionnés par l'ingestion de
cassave : deux hommes et un garçon ont succombé. Il n'a pu être établi avec certitude que l'em-
poisonnement était due au manioc amer : il semble, d'ailleurs, qu'il y ait des cas où le manioc doux
contienne beaucoup de poison et soit nuisible s'il n'est pas cuit aussi le département de l'Agricul-
ture des Indes occidentales a-t-il préparé une petite brochure qui contient tous les renseignements
relatifs à cette plante et donne des indications sur le traitement de l'empoisonnement par le manioc.
Le « Agricultural News, mars 1903 » publie un article sur la culture du coton à Carriacan,
étudiant les variétés et les modes de culture, la récolte et le rendement.
La question si souvent remise à l'ordre du jour de savoir si l'emploi des acides détériore le
caoutchouc a reçu une réponse satisfaisante de la part d'experts anglais, MM. Figgs et Cie. Un
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