Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-06-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juin 1903 05 juin 1903
Description : 1903/06/05 (A7,N126,T12). 1903/06/05 (A7,N126,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583378j
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
BIBLIOGRAPHIE 347
M. R. Guérin, directeur du laboratoire central, et M. J.-G. Sala3, ingénieur agronome à la Direc-
tion de l'Agriculture, ont publié un tableau de renseignements sur les principales espèces arbores-
centes des forêts de la région. Pour chaque plante les auteurs ont donné sa dispersion et sa plus ou
moins grande abondance, les conditions dans lesquelles on peut faire l'exploitation et en peu de
mots les moyens employés pour la reproduire. Il reste malheureusement encore bien des essences
inconnues. Le travail de MM. Guérin et Salas sera à consulter par tous céux qui s'occupent des pro-
ductions forestières de l'Amérique centrale.
— DR GINO BARTOLOMMEI GIOLI L'Agricultura nell' Eritrea. Rome, 190'1 (L'Agriculture
dans l'Erythrée). — Cette étude est un rapport très documenté sur l'utilisation possible de la colonie,
tant au point de vue agricole qu'à celui de la colonisation. L'auteur étudie longuement les conditions
climatologiques de cette colonie italienne, passant en revue les données météorologiques et hydro-
logiques. Il donne un sommaire des connaissances acquises sur la constitution du sol, ce qui a une
importance très considérable sur la végétation, il passe en revue la culture telle qu'elle est pratiquée
par l'indigène; le reste du mémoire est occupé par des considérations sur les cultures à étendre,
à améliorer ou à introduire. Au point de vue caoutchoutifère, l'auteur attire l'attention sur des eu-
phorbes qui existent en assez grande quantité dans le pays et dont on pourrait extraire du caout-
chouc.
- Compagnies et Sociétés coloniales allemandes, par PIERRE DECHARME, docteur ès
lettres de l'Université de Paris, rédacteur au ministère des colonies. 1 vol. in-8 de vin-307 pages
(Masson et Cie, éditeurs). 6 fr.
Au moment où le Congo français vient d'être divisé en un certain nombre de concessions et où-l'on
se demande s'il ne conviendrait pas d'appliquer le même régime dans quelques-unes de nos autres
possessions tropicales, il y a un très grand intérêt pour tous ceux qui, chez nous, s'occupent des
questions coloniales à être renseignés exactement sur l'usage que les Allemands, ordinairement si
pratiques, ont fait des Compagnies privilégiées et des Sociétés concessionnaires.
L'ouvrage de M. Pierre Decharme répond à cette préoccupation. Mais il a une plus large portée,
Dans une introduction historique très précise, l'auteur explique l'évolution de la politique coloniale
allemande, depuis les premières tentatives du grand Electeur jusqu'à la période contemporaine; il
expose ainsi, avec des détails nouveaux, souvent fort curieux, que plusieurs séjours en Allemagne
lui ont permis de recueillir, les idées dont Bismarck voulait s'inspirer dans la direction des affaires
coloniales de son pays. A ce tableau d'histoire générale, à une étude juridique sur les problèmes
complexes de droit international et de droit constitutionnel que souleva la fondation des Compagnies
succèdent des monographies très instructives, où l'auteur passe tour à tour en revue les Compa-
gnies à charte, les Sociétés coloniales non souveraines, les grandes Sociétés concessionnaires (celles
du Sud-Ouest-Africain, celles du Cameroun, etc.).
Cette étude est suivie de la traduction du texte des chartes impériales, de celui des cahiers des
charges, des statuts et d'autres documents intéressant les Compagnies coloniales allemandes. Elle
se termine par la liste de toutes les sociétés de ce genre existant au 1er janvier 1903 et par une biblio-
graphie très complète.
L'œuvre de M. Pierre Decharme est une œuvre d'actualité qui vient à point. Tout en étant utile
à la science, elle servira les intérêts nationaux.
— L'Office national du Commerce extérieur (Paris) vient de mettre en vente la deuxième édition
de la monographie « Le commerce des vins à l'étranger et aux colonies ». Le volume I traite de
l'Europe, les volumes II et III étudieront les débouchés et les qualités de vente pour l'Asie, l'Afrique,
l'Amérique, l'Océanie et les Colonies françaises.
— Vient de paraître à Colombo la 4° édition de « The Ceylan Tea Planters' Note Book », de
MM. H.-E. Rutherford et John Hill.
— Les « Berichte über Land und Forstwirtschaft » de l'Afrique orientale allemande, dont nous
avons annoncé antérieurement la publication, donnent dans leur troisième numéro, outre des extraits
de rapports de différents chefs de districts, une statistique des principales plantations de l'Afrique
orientale allemande au 1er janvier 1902. Sans exposer ici en détail les résultats obtenus, il faut
attirer l'attention sur les essais nombreux faits dans la région et sur les résultats déjà obtenus dans
les plantations de Wilhelmsthal : il y a déjà 100.000 caféiers capables de donner une récolte; le
même nombre existe dans le Kisaki. Ces deux plantations sont au compte de Sociétés privées. Dans
diverses régions, on a planté le Maniliot en très grand nombre, jusqu'à 200.000: il se développe
fort bien ; par contre, les essais tentés avec le Landolphia Hendelotii n'ont pas réussi dans la
région côtière. Les Kickxia, introduits récemment, semés le 5 mai 1902, se développent très bien.
M. R. Guérin, directeur du laboratoire central, et M. J.-G. Sala3, ingénieur agronome à la Direc-
tion de l'Agriculture, ont publié un tableau de renseignements sur les principales espèces arbores-
centes des forêts de la région. Pour chaque plante les auteurs ont donné sa dispersion et sa plus ou
moins grande abondance, les conditions dans lesquelles on peut faire l'exploitation et en peu de
mots les moyens employés pour la reproduire. Il reste malheureusement encore bien des essences
inconnues. Le travail de MM. Guérin et Salas sera à consulter par tous céux qui s'occupent des pro-
ductions forestières de l'Amérique centrale.
— DR GINO BARTOLOMMEI GIOLI L'Agricultura nell' Eritrea. Rome, 190'1 (L'Agriculture
dans l'Erythrée). — Cette étude est un rapport très documenté sur l'utilisation possible de la colonie,
tant au point de vue agricole qu'à celui de la colonisation. L'auteur étudie longuement les conditions
climatologiques de cette colonie italienne, passant en revue les données météorologiques et hydro-
logiques. Il donne un sommaire des connaissances acquises sur la constitution du sol, ce qui a une
importance très considérable sur la végétation, il passe en revue la culture telle qu'elle est pratiquée
par l'indigène; le reste du mémoire est occupé par des considérations sur les cultures à étendre,
à améliorer ou à introduire. Au point de vue caoutchoutifère, l'auteur attire l'attention sur des eu-
phorbes qui existent en assez grande quantité dans le pays et dont on pourrait extraire du caout-
chouc.
- Compagnies et Sociétés coloniales allemandes, par PIERRE DECHARME, docteur ès
lettres de l'Université de Paris, rédacteur au ministère des colonies. 1 vol. in-8 de vin-307 pages
(Masson et Cie, éditeurs). 6 fr.
Au moment où le Congo français vient d'être divisé en un certain nombre de concessions et où-l'on
se demande s'il ne conviendrait pas d'appliquer le même régime dans quelques-unes de nos autres
possessions tropicales, il y a un très grand intérêt pour tous ceux qui, chez nous, s'occupent des
questions coloniales à être renseignés exactement sur l'usage que les Allemands, ordinairement si
pratiques, ont fait des Compagnies privilégiées et des Sociétés concessionnaires.
L'ouvrage de M. Pierre Decharme répond à cette préoccupation. Mais il a une plus large portée,
Dans une introduction historique très précise, l'auteur explique l'évolution de la politique coloniale
allemande, depuis les premières tentatives du grand Electeur jusqu'à la période contemporaine; il
expose ainsi, avec des détails nouveaux, souvent fort curieux, que plusieurs séjours en Allemagne
lui ont permis de recueillir, les idées dont Bismarck voulait s'inspirer dans la direction des affaires
coloniales de son pays. A ce tableau d'histoire générale, à une étude juridique sur les problèmes
complexes de droit international et de droit constitutionnel que souleva la fondation des Compagnies
succèdent des monographies très instructives, où l'auteur passe tour à tour en revue les Compa-
gnies à charte, les Sociétés coloniales non souveraines, les grandes Sociétés concessionnaires (celles
du Sud-Ouest-Africain, celles du Cameroun, etc.).
Cette étude est suivie de la traduction du texte des chartes impériales, de celui des cahiers des
charges, des statuts et d'autres documents intéressant les Compagnies coloniales allemandes. Elle
se termine par la liste de toutes les sociétés de ce genre existant au 1er janvier 1903 et par une biblio-
graphie très complète.
L'œuvre de M. Pierre Decharme est une œuvre d'actualité qui vient à point. Tout en étant utile
à la science, elle servira les intérêts nationaux.
— L'Office national du Commerce extérieur (Paris) vient de mettre en vente la deuxième édition
de la monographie « Le commerce des vins à l'étranger et aux colonies ». Le volume I traite de
l'Europe, les volumes II et III étudieront les débouchés et les qualités de vente pour l'Asie, l'Afrique,
l'Amérique, l'Océanie et les Colonies françaises.
— Vient de paraître à Colombo la 4° édition de « The Ceylan Tea Planters' Note Book », de
MM. H.-E. Rutherford et John Hill.
— Les « Berichte über Land und Forstwirtschaft » de l'Afrique orientale allemande, dont nous
avons annoncé antérieurement la publication, donnent dans leur troisième numéro, outre des extraits
de rapports de différents chefs de districts, une statistique des principales plantations de l'Afrique
orientale allemande au 1er janvier 1902. Sans exposer ici en détail les résultats obtenus, il faut
attirer l'attention sur les essais nombreux faits dans la région et sur les résultats déjà obtenus dans
les plantations de Wilhelmsthal : il y a déjà 100.000 caféiers capables de donner une récolte; le
même nombre existe dans le Kisaki. Ces deux plantations sont au compte de Sociétés privées. Dans
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