Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-05-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 mai 1903 20 mai 1903
Description : 1903/05/20 (A7,N123,T12). 1903/05/20 (A7,N123,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833774
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
314 REVUE DES CULTURES COLONIALES
et Klasing, 1903, 9 marks (Carte de production et des moyens de communications de l'Afrique).
Cette carte, en 3 feuilles au 1:10.000.000, est accompagnée de quelques pages de texte qui fournissent,
outre des statistiques sur la valeur, la distribution des principaux produits d'importation et d'expor-
tation en 1899 et 1900. C'est la première fois que l'on publie à une telle échelle une carte donnant la
distribution des principaux produits intéressant le grand commerce. Grâce à cette publication, il est
possible de se rendre compte d'un seul coup d'œil de la distribution des cultures et des entreprises
commerciales, ce qui a son utilité non seulement pour l'homme de science pure, pour le géographe,
mais aussi pour le commerçant et le colon qui y verront les moyens de communication permettant
l'écoulement des marchandises. C'est un travail de grande patience qui paraît consciencieusement
fait et rendra certes de grands services ; car, actuellement, bien peu de choses sont définitivement
connues sur les productions de ce grand continent noir qui, malgré les nombreux voyages d'explo-
ration, est loin d'avoir fourni toutes ses richesses. Sur certains points de détail, nous ne sommes
peut-être pas tout à fait d'accord avec l'auteur, par exemple quand il cite des plantes à gutta dans
le Mayombé. Nous félicitons néanmoins M. Friedrich d'avoir osé entreprendre ce travail considé-
rable.
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
L'Exposition générale annuelle d'Horticulture, à laquelle, chaque année, le public
parisien fait un accueil si empressé, ouvrira ses portes le mercredi 20 mai.
L'Exposition se tiendra aux Serres du Cours-la-Reine.
Les visiteurs pourront jouir gratuitement d'un charmant concert, qui sera donné tous les jours, de
3 à 5 heures, dans le jardin de l'Exposition.
Clôture de l'Exposition, le lundi 25 mai, à 6 heures du soir.
Le « Bulletin économique de l'Indo-Chine », décembre 1902, publie une note préliminaire de
M. le Dr Spire sur la liane à caoutchouc du Laos. L'auteur annonce qu'il publiera un travail
plus étendu sur la question. Il arrive à une conclusion qu'il est utile de mettre en lumière : néces-
sité d'une classification botanique de nos richesses laotiennes. On trouvera dans le même numéro
une étude sur la campagne rizicole de 1902-1903. M. Morice donne dans ce même numéro un
intéressant article sur l'essence de citronnelle, à Ceylan, qui est fournie, comme on le sait,
par l'Andropogou Nardus; il insiste également sur l'essence fournie par des espèces voisines.
Les Laotiens emploient, d'après M. Devraigne, l'écorce d'une plante, probablement Hibis-
6US vulpinus et en tout cas très voisine de l'Hibiscus tiliaceus comme textile. L'exploitation
se fait en saison sèche; ils enlèvent entre deux incisions une bande d'écorce d'un seul côté de l'arbre;
ces morceaux sont mis à macérer dans l'eau pendant une dizaine de jours, après quoi on arrache
facilement l'épiderme et le parenchyme, ce qui met les fibres libériennes en liberté. La filasse est
séchée au soleil, elle porte le nom de « Poli » ; les filaments peuvent atteindre lm50 de long, et les
cordes fabriquées sont très durables; elles pourrissent difficilement, même quand elles sont tou-
jours humides. L'auteur,, malgré certains avantages actuels de cette filasse, n'ose conseiller la cul-
ture de cette plante, bien que sa croissance soit rapide; par suite du-manque de main-d'œuvre et de
voies de communications, il n'est pas possible de faire la culture d'autres produits que ceux dits
riches. Il y aurait cependant lieu, pensons-nous, de voir ce que vaudraient ces fibres sur les marchés
d'Europe avant de laisser la question.
Le « Bulletin économique de l'Indo-Chine » attire également l'attention sur le Blumell. bal-
samifera, dont les feuilles macérées dans l'eau et bouillies donnent par évaporation une substance
camphrée qui vaut environ 4 à 8 piastres le kilogramme, et se vend comme médicament : 150 litres
de macération donnent environ 1 kilogramme de produit.
Le « Tropenpflanzer », février 1903, donne sur le rendement du Kickxia ou Funtunila au
Cameroun, les renseignements suivants : Les arbres indigènes saignés à la ferme de Mokonje ont
laissé couler un abondant latex par une incision en arête de poisson ; cinq arbres ont donné 150 gr.
de lait et par cuisson du latex 100 grammes de caoutchouc pur. Dans cette plantation, il y a environ
100 plants de Kickxia elastica, ayant de 30 à 90 centimètres de circonférence; une vingtaine
ont déjà porté des graines, au nombre de 150 environ par fruit. Par cette coagulation, il est resté
dans l'intérieur de la masse un peu d'eau, mais le caoutchouc très élastique a été taxé, à Hambourg,
à 4 marks 80 le kilogramme. On estime que, par l'enfumage, la dessiccation à l'air et la centrifuga-
et Klasing, 1903, 9 marks (Carte de production et des moyens de communications de l'Afrique).
Cette carte, en 3 feuilles au 1:10.000.000, est accompagnée de quelques pages de texte qui fournissent,
outre des statistiques sur la valeur, la distribution des principaux produits d'importation et d'expor-
tation en 1899 et 1900. C'est la première fois que l'on publie à une telle échelle une carte donnant la
distribution des principaux produits intéressant le grand commerce. Grâce à cette publication, il est
possible de se rendre compte d'un seul coup d'œil de la distribution des cultures et des entreprises
commerciales, ce qui a son utilité non seulement pour l'homme de science pure, pour le géographe,
mais aussi pour le commerçant et le colon qui y verront les moyens de communication permettant
l'écoulement des marchandises. C'est un travail de grande patience qui paraît consciencieusement
fait et rendra certes de grands services ; car, actuellement, bien peu de choses sont définitivement
connues sur les productions de ce grand continent noir qui, malgré les nombreux voyages d'explo-
ration, est loin d'avoir fourni toutes ses richesses. Sur certains points de détail, nous ne sommes
peut-être pas tout à fait d'accord avec l'auteur, par exemple quand il cite des plantes à gutta dans
le Mayombé. Nous félicitons néanmoins M. Friedrich d'avoir osé entreprendre ce travail considé-
rable.
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
L'Exposition générale annuelle d'Horticulture, à laquelle, chaque année, le public
parisien fait un accueil si empressé, ouvrira ses portes le mercredi 20 mai.
L'Exposition se tiendra aux Serres du Cours-la-Reine.
Les visiteurs pourront jouir gratuitement d'un charmant concert, qui sera donné tous les jours, de
3 à 5 heures, dans le jardin de l'Exposition.
Clôture de l'Exposition, le lundi 25 mai, à 6 heures du soir.
Le « Bulletin économique de l'Indo-Chine », décembre 1902, publie une note préliminaire de
M. le Dr Spire sur la liane à caoutchouc du Laos. L'auteur annonce qu'il publiera un travail
plus étendu sur la question. Il arrive à une conclusion qu'il est utile de mettre en lumière : néces-
sité d'une classification botanique de nos richesses laotiennes. On trouvera dans le même numéro
une étude sur la campagne rizicole de 1902-1903. M. Morice donne dans ce même numéro un
intéressant article sur l'essence de citronnelle, à Ceylan, qui est fournie, comme on le sait,
par l'Andropogou Nardus; il insiste également sur l'essence fournie par des espèces voisines.
Les Laotiens emploient, d'après M. Devraigne, l'écorce d'une plante, probablement Hibis-
6US vulpinus et en tout cas très voisine de l'Hibiscus tiliaceus comme textile. L'exploitation
se fait en saison sèche; ils enlèvent entre deux incisions une bande d'écorce d'un seul côté de l'arbre;
ces morceaux sont mis à macérer dans l'eau pendant une dizaine de jours, après quoi on arrache
facilement l'épiderme et le parenchyme, ce qui met les fibres libériennes en liberté. La filasse est
séchée au soleil, elle porte le nom de « Poli » ; les filaments peuvent atteindre lm50 de long, et les
cordes fabriquées sont très durables; elles pourrissent difficilement, même quand elles sont tou-
jours humides. L'auteur,, malgré certains avantages actuels de cette filasse, n'ose conseiller la cul-
ture de cette plante, bien que sa croissance soit rapide; par suite du-manque de main-d'œuvre et de
voies de communications, il n'est pas possible de faire la culture d'autres produits que ceux dits
riches. Il y aurait cependant lieu, pensons-nous, de voir ce que vaudraient ces fibres sur les marchés
d'Europe avant de laisser la question.
Le « Bulletin économique de l'Indo-Chine » attire également l'attention sur le Blumell. bal-
samifera, dont les feuilles macérées dans l'eau et bouillies donnent par évaporation une substance
camphrée qui vaut environ 4 à 8 piastres le kilogramme, et se vend comme médicament : 150 litres
de macération donnent environ 1 kilogramme de produit.
Le « Tropenpflanzer », février 1903, donne sur le rendement du Kickxia ou Funtunila au
Cameroun, les renseignements suivants : Les arbres indigènes saignés à la ferme de Mokonje ont
laissé couler un abondant latex par une incision en arête de poisson ; cinq arbres ont donné 150 gr.
de lait et par cuisson du latex 100 grammes de caoutchouc pur. Dans cette plantation, il y a environ
100 plants de Kickxia elastica, ayant de 30 à 90 centimètres de circonférence; une vingtaine
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