Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-05-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mai 1903 05 mai 1903
Description : 1903/05/05 (A7,N124,T12). 1903/05/05 (A7,N124,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583376q
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
262 REVUE DES CULTURES COLONIALES
Cet intéressant groupe de végétaux mérite de fixer l'attention des résidents et
voyageurs en Afrique, car son étude a la plus grande importance non seulement
au point de vue scientifique pur, mais encore au point de vue pratique.
E. DE WILDEMAN.
»
L'OLIVIER (Suite).
MALADIES DU BOIS
Une fourmi, le Gremastogaster scutellaris, qui vit au pied des oliviers ou sous
son écorce, creuse dans cette dernière des galeries qui sont préjudiciables à
l'arbre. Cet insecte a, de plus, le gros inconvénient d'aider à la propagation des
pucerons et des cochenilles dont il suce les exsudats : aussi les entoure-t-il de
soins; lorsqu'ils sont tombés sur le sol, il les ramasse et les rapporte sur les
arbres aux dépens desquels il vit.
Ébouillanter les nids, enlever la partie rugueuse de l'écorce et faire au coaltar
un anneau de 0m08 à 0m10 de hauteur sur le tronc au-dessus des nids pour empê-
cher le passage des insectes, boucher avec du coaltar les nouvelles galeries qu'ils
essaieraient de faire.
Termites. - Ces animaux ressemblent beaucoup aux fourmis dont ils ont les
habitudes, ce qui leur a fait donner le surnom de fourmis blanches. L'un d'eux, le
Colotermes flavicollis, a été signalé en France où il est, du reste, assez rare. Un
Termite à corselet jaune fait, par contre, d'assez grands ravages en Espagne en
détruisant le tronc des vieux oliviers ; quand ces termites se sont installés à l'in-
térieur d'arbres creux, il ne faut pas hésiter à employer le feu. On brûle ainsi
la partie morte de l'olivier, on détruit les parasites qui l'habitent, mais il faut
avoir à sa portée de l'eau ou bien encore de la boue pour bien boucher tous les
trous et étouffer le feu dès que l'effet désiré est produit.
Le Phlœotribus olese de Latreille est un coléoptère xylophage, c'est-à-dire
mangeur de bois. On l'appelle dans le Midi : Charençon, Neïroun, Courcoussoun,
Barbarotte. Voici la description qu'en donne Peragallo :
Long de 2 millimètres; noirâtre, revêtu d'un duvet grisâtre ; tête enfoncée;
mandibules saillantes ; face aplatie et finement ponctuée ; antennes longues pro-
portionnellement à la grandeur de l'insecte, le dernier article divisé en trois
feuillets inégaux, ayant la forme d'un râteau, de couleur rousse et hérissées de
poils affectant un caractère particulier qui rapproche le Phlœotribus de la grande
famille des Lamellicornes; corselet bombé, plus étroit en avant qu'en arrière,
arrondi sur les côtés ; élytres bombées, très ponctuées, ornées de dix stries très
évidentes, hérissées de poils roux ; corps ramassé ; pattes brunes. Le Phlœotri-
bus a sous ses élytres des ailes membraneuses très longues dont il se sert avec
beaucoup d'agilité.
Cet insecte est l'un des ennemis les plus sérieux de l'olivier; il ne s'attaque
pas aux fruits, mais au bois.
La première génération se développe au printemps dans les bois coupés ou
morts sous l'écorce desquels sont venus pondre les insectes hiverneurs dans les
premiers jours qui suivent la taille. Puis les individus qui en proviennent vont,
à leur tour, pondre sur les arbres. Ils se réunissent par couple, cherchent de
Cet intéressant groupe de végétaux mérite de fixer l'attention des résidents et
voyageurs en Afrique, car son étude a la plus grande importance non seulement
au point de vue scientifique pur, mais encore au point de vue pratique.
E. DE WILDEMAN.
»
L'OLIVIER (Suite).
MALADIES DU BOIS
Une fourmi, le Gremastogaster scutellaris, qui vit au pied des oliviers ou sous
son écorce, creuse dans cette dernière des galeries qui sont préjudiciables à
l'arbre. Cet insecte a, de plus, le gros inconvénient d'aider à la propagation des
pucerons et des cochenilles dont il suce les exsudats : aussi les entoure-t-il de
soins; lorsqu'ils sont tombés sur le sol, il les ramasse et les rapporte sur les
arbres aux dépens desquels il vit.
Ébouillanter les nids, enlever la partie rugueuse de l'écorce et faire au coaltar
un anneau de 0m08 à 0m10 de hauteur sur le tronc au-dessus des nids pour empê-
cher le passage des insectes, boucher avec du coaltar les nouvelles galeries qu'ils
essaieraient de faire.
Termites. - Ces animaux ressemblent beaucoup aux fourmis dont ils ont les
habitudes, ce qui leur a fait donner le surnom de fourmis blanches. L'un d'eux, le
Colotermes flavicollis, a été signalé en France où il est, du reste, assez rare. Un
Termite à corselet jaune fait, par contre, d'assez grands ravages en Espagne en
détruisant le tronc des vieux oliviers ; quand ces termites se sont installés à l'in-
térieur d'arbres creux, il ne faut pas hésiter à employer le feu. On brûle ainsi
la partie morte de l'olivier, on détruit les parasites qui l'habitent, mais il faut
avoir à sa portée de l'eau ou bien encore de la boue pour bien boucher tous les
trous et étouffer le feu dès que l'effet désiré est produit.
Le Phlœotribus olese de Latreille est un coléoptère xylophage, c'est-à-dire
mangeur de bois. On l'appelle dans le Midi : Charençon, Neïroun, Courcoussoun,
Barbarotte. Voici la description qu'en donne Peragallo :
Long de 2 millimètres; noirâtre, revêtu d'un duvet grisâtre ; tête enfoncée;
mandibules saillantes ; face aplatie et finement ponctuée ; antennes longues pro-
portionnellement à la grandeur de l'insecte, le dernier article divisé en trois
feuillets inégaux, ayant la forme d'un râteau, de couleur rousse et hérissées de
poils affectant un caractère particulier qui rapproche le Phlœotribus de la grande
famille des Lamellicornes; corselet bombé, plus étroit en avant qu'en arrière,
arrondi sur les côtés ; élytres bombées, très ponctuées, ornées de dix stries très
évidentes, hérissées de poils roux ; corps ramassé ; pattes brunes. Le Phlœotri-
bus a sous ses élytres des ailes membraneuses très longues dont il se sert avec
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