Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-04-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 avril 1903 20 avril 1903
Description : 1903/04/20 (A7,N123,T12). 1903/04/20 (A7,N123,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833759
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
76 ANNÉE. — TOME XII. N° 123. 20 Avril 1903
REVUE
DES
- CULTURES COLONIALES
SOMMAIRE : Le travail agricole au Bas-Dahomey : ESTÈYE LÉo. — L'Olivier (suite) : COUPUT.
Variétés. — Le Coton au Soudan français : NAUTILUS. — La culture des arbres à caoutchouc :
DINET. — Sur la culture du Caféier à Sumatra et à Java (fin) : KRAMERS.
Bibliographie. — Nouvelles et Correspondances. — Revue commerciale.
LE TRAVAIL AGRICOLE AU BAS-DAHOMEY
Dans un précédent article je montrais la possibilité d'obtenir dans le Bas-
Dahomey des animaux capables de fournir un travail, mais les essais n'avaient
rien de convaincant. Aujourd'hui je puis affirmer que les bœufs de la petite
race de l'Ouémé peuvent très bien être dressés et servir au travail de traction.
MM. Béraud m'ayant cédé pendant quelque temps deux taureaux, l'un
âgé de trois ans à peine, l'autre vieux de sept ans, j'ai pu, en une huitaine, les
mettre à la traction d'une voiturette chargée de plus de 200 kilogrammes, et cela
sans que les deux taureaux fassent la moindre difficulté. Malheureusement, pour
m'amener le plus vieux de ces animaux, les noirs avaient à demi scié le sabot du
pied postérieur droit, l'onglon est tombé et les essais ont dû être arrêtés. Ils
vont d'ailleurs être repris sur une échelle plus vaste.
Si la question des transports est d'un très grand intérêt, ce qui intéresse davan-
tage l'agriculture, c'est, ainsi que je le disais précédemment, la question des
labourages faits par l'intermédiaire de la force animale.
Pour les travaux de labours, il sera impossible, excepté pour les façons très
superficielles, de s'adresser à la race de l'Ouémé qui, trop petite, a une ossature
faible offrant une résistance insuffisante. C'est donc sur un couple d'animaux de
la race peuhl qu'a porté le premier essai de dressage pour la traction de la
charrue.
Deux taureaux, dont l'un âgé de quatre ans, l'autre de dix à douze, avaient
été amenés du Nord par un sénégalais. Les animaux venus lentement étaient en
parfait état de santé lors de leur arrivée à Porto-Novo. Achetés par MM. Béraud,
ils me furent cédés pour être dressés au labour. Malgré leur grande douceur, ces
animaux résistèrent, au début, à l'action du joug et se refusèrent à traîner la
charrue. Attelés chaque matin, ils finirent par comprendre ce qu'on leur deman-
dait. Après deux mois de dressage, des sillons, dont la rectitude montrait que
hommes et animaux se faisaient au labourage, étaient tracés.
L'acclimatement, dont n'a pas eu à souffrir le plus jeune des taureaux de la
race peuhl, éprouve violemment le plus âgé qui est atteint de dysenterie.
REVUE
DES
- CULTURES COLONIALES
SOMMAIRE : Le travail agricole au Bas-Dahomey : ESTÈYE LÉo. — L'Olivier (suite) : COUPUT.
Variétés. — Le Coton au Soudan français : NAUTILUS. — La culture des arbres à caoutchouc :
DINET. — Sur la culture du Caféier à Sumatra et à Java (fin) : KRAMERS.
Bibliographie. — Nouvelles et Correspondances. — Revue commerciale.
LE TRAVAIL AGRICOLE AU BAS-DAHOMEY
Dans un précédent article je montrais la possibilité d'obtenir dans le Bas-
Dahomey des animaux capables de fournir un travail, mais les essais n'avaient
rien de convaincant. Aujourd'hui je puis affirmer que les bœufs de la petite
race de l'Ouémé peuvent très bien être dressés et servir au travail de traction.
MM. Béraud m'ayant cédé pendant quelque temps deux taureaux, l'un
âgé de trois ans à peine, l'autre vieux de sept ans, j'ai pu, en une huitaine, les
mettre à la traction d'une voiturette chargée de plus de 200 kilogrammes, et cela
sans que les deux taureaux fassent la moindre difficulté. Malheureusement, pour
m'amener le plus vieux de ces animaux, les noirs avaient à demi scié le sabot du
pied postérieur droit, l'onglon est tombé et les essais ont dû être arrêtés. Ils
vont d'ailleurs être repris sur une échelle plus vaste.
Si la question des transports est d'un très grand intérêt, ce qui intéresse davan-
tage l'agriculture, c'est, ainsi que je le disais précédemment, la question des
labourages faits par l'intermédiaire de la force animale.
Pour les travaux de labours, il sera impossible, excepté pour les façons très
superficielles, de s'adresser à la race de l'Ouémé qui, trop petite, a une ossature
faible offrant une résistance insuffisante. C'est donc sur un couple d'animaux de
la race peuhl qu'a porté le premier essai de dressage pour la traction de la
charrue.
Deux taureaux, dont l'un âgé de quatre ans, l'autre de dix à douze, avaient
été amenés du Nord par un sénégalais. Les animaux venus lentement étaient en
parfait état de santé lors de leur arrivée à Porto-Novo. Achetés par MM. Béraud,
ils me furent cédés pour être dressés au labour. Malgré leur grande douceur, ces
animaux résistèrent, au début, à l'action du joug et se refusèrent à traîner la
charrue. Attelés chaque matin, ils finirent par comprendre ce qu'on leur deman-
dait. Après deux mois de dressage, des sillons, dont la rectitude montrait que
hommes et animaux se faisaient au labourage, étaient tracés.
L'acclimatement, dont n'a pas eu à souffrir le plus jeune des taureaux de la
race peuhl, éprouve violemment le plus âgé qui est atteint de dysenterie.
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