Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-04-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 avril 1903 05 avril 1903
Description : 1903/04/05 (A7,N122,T12). 1903/04/05 (A7,N122,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583374w
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
7" ANNÉE. TOME XII. N° 122. 5 Avril 1U03.
REVUE
DES
CULTURES COLONIALES
SOMMAIRE. Le Funlumia elastica ou a Silk Rubber » du Lagos : E. DE WILDEMAN.
L'Olivier [suite) COUPUT.
Variétés. Culture des arbres à caoutchouc (suite) : DINET. La préparation du thé du Japon.
Quelques mots sur l'ombrage des caféiers : A. WATTENDORFF. Remarques sur la culture du
caféier à Sumatra et à Java : Dr KRAMERS.
Bibliographie. Nouvelles et Correspondances. Revue Çommerciale,
LE FUNTUMIA ELASTICA OU « SILK RUBBER. » DU LAGOS
Nous avons été amené à fixer à diverses reprises l'attention sur cet intéres-
sant caoutchoutier de l'Afrique occidentale. Confondue pendant longtemps avec
le Funtumia africana, cette espèce n'a fait l'objet d'expériences de culture suivie
que depuis fort peu d'années. Partout où elle a été cultivée, dans un terrain
approprié, elle paraît se développer vigoureusement, mais elle n'a naturellement
pu donner encore des résultats.
C'est surtout en Afrique occidentale, au Congo Indépendant et au Cameroun,
que l'on a fait le plus la culture de cette plante. Au Cameroun en particulier, on
a étudié soigneusement le développement des Funtumia qui sont, à notre avis,
pour l'Afrique occidentale, la meilleure plante caoutchoutifère à développer
dans les cultures. Plusieurs raisons portent d'ailleurs à pousser la culture de
cette plante : il est facile d'en obtenir des graines, la plante étant indigène dans
le pays; on peut être certain que la plante se développera, car elle trouvera
sûrement des conditions de sol et de climat favorables.
Les rapports coloniaux allemands ont également prouvé que des Funtumia de
même âge que des Castilloa étaient relativement plus avancés qu'eux; les Fun-
lumia ont donné des fruits au bout de deux ans et demi environ, tandis que les
Gastilloa ne fructifient qu'au bout de trois ans et demi à quatre ans.
Si l'on compare le latex de ces plantes de même âge, on peut voir qu'il est
beaucoup plus concentré, moins aqueux et moins gluant chez le Funtumia que
chez le OCtstilloa; on peut donc en conclure que le Funtumia arrive plus vite à
maturité et qu'il est susceptible de donner un rendement plus rapidement que le
Gastilloa; celui-ci, d'après les données de M. Koschny, ne peut être saigné en
pleine maturité qu'à l'âge de huit ans. Quant au caoutchouc lui-même, on sait
que le produit du Funtumia est au moins équivalent sinon supérieur à celui
du Castilloa. Les résultats des recherches faites comparativement avec les Fun-
tumia et les Castilloa ont été pour l'Afrique occidentale en faveur des premiers.
En trois ans à trois ans et demi, ces caoutchoutiers avaient atteint 4 à 5 mètres
REVUE
DES
CULTURES COLONIALES
SOMMAIRE. Le Funlumia elastica ou a Silk Rubber » du Lagos : E. DE WILDEMAN.
L'Olivier [suite) COUPUT.
Variétés. Culture des arbres à caoutchouc (suite) : DINET. La préparation du thé du Japon.
Quelques mots sur l'ombrage des caféiers : A. WATTENDORFF. Remarques sur la culture du
caféier à Sumatra et à Java : Dr KRAMERS.
Bibliographie. Nouvelles et Correspondances. Revue Çommerciale,
LE FUNTUMIA ELASTICA OU « SILK RUBBER. » DU LAGOS
Nous avons été amené à fixer à diverses reprises l'attention sur cet intéres-
sant caoutchoutier de l'Afrique occidentale. Confondue pendant longtemps avec
le Funtumia africana, cette espèce n'a fait l'objet d'expériences de culture suivie
que depuis fort peu d'années. Partout où elle a été cultivée, dans un terrain
approprié, elle paraît se développer vigoureusement, mais elle n'a naturellement
pu donner encore des résultats.
C'est surtout en Afrique occidentale, au Congo Indépendant et au Cameroun,
que l'on a fait le plus la culture de cette plante. Au Cameroun en particulier, on
a étudié soigneusement le développement des Funtumia qui sont, à notre avis,
pour l'Afrique occidentale, la meilleure plante caoutchoutifère à développer
dans les cultures. Plusieurs raisons portent d'ailleurs à pousser la culture de
cette plante : il est facile d'en obtenir des graines, la plante étant indigène dans
le pays; on peut être certain que la plante se développera, car elle trouvera
sûrement des conditions de sol et de climat favorables.
Les rapports coloniaux allemands ont également prouvé que des Funtumia de
même âge que des Castilloa étaient relativement plus avancés qu'eux; les Fun-
lumia ont donné des fruits au bout de deux ans et demi environ, tandis que les
Gastilloa ne fructifient qu'au bout de trois ans et demi à quatre ans.
Si l'on compare le latex de ces plantes de même âge, on peut voir qu'il est
beaucoup plus concentré, moins aqueux et moins gluant chez le Funtumia que
chez le OCtstilloa; on peut donc en conclure que le Funtumia arrive plus vite à
maturité et qu'il est susceptible de donner un rendement plus rapidement que le
Gastilloa; celui-ci, d'après les données de M. Koschny, ne peut être saigné en
pleine maturité qu'à l'âge de huit ans. Quant au caoutchouc lui-même, on sait
que le produit du Funtumia est au moins équivalent sinon supérieur à celui
du Castilloa. Les résultats des recherches faites comparativement avec les Fun-
tumia et les Castilloa ont été pour l'Afrique occidentale en faveur des premiers.
En trois ans à trois ans et demi, ces caoutchoutiers avaient atteint 4 à 5 mètres
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