Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-03-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 mars 1903 20 mars 1903
Description : 1903/03/20 (A7,N121,T12). 1903/03/20 (A7,N121,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583373g
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
191
attaqué à l'état jeune par les cochons domestiques ou sauvages, brisé par les forls vents, ne ren-
contre dans aucun pays le sol et les conditions climatériques qu'il trouve dans sa patrie, au Brésil.
En Afrique, on a obtenu environ 150 grammes de caoutchouc par arbre, alors que, au Brésil, il
donne de 1 kil. 500 à 2 kilos.
- M. Bossu, colon à Marobambo, insiste sur le procédé suivant de coagulation du caoutchouc
qui, d'après lui, a tous les avantages. Il suffit de jeter le latex dans de l'eau bouillante additionnée
ou non de sucs acides ou d'acides; la proportion d'eau doit être au moins égale à cinq ou six fois ie
volume du latex traité. Ce procédé est connu depuis fort longtemps, malheureusement il n'est pns
toujours employé, et l'indigène et même l'Européen préfèrent souvent recourir à d'autres méthodes
de coagulation. La méthode par l'ébullition est cependant, comme nous l'avons souvent dit ici, d'un
grand avantage si elle est bien conduite; car la coagulation par l'eau chaude aseptise la masse,
enlève toutes les parties capables de fermentation, surtout si après ébullition la masse caoutchouti-
fère a été bien exprimée et séchée.
— Le « Moniteur officiel du commerce », 8 janvier 1903, publie dans ses Rapports commerciaux,
n° 194, une étude très documentée sur le commerce de Cuba en 1901-1902, spécialement. en rap-
port avec les transactions françaises. La conclusion générale est que Cuba offre un marché
important pour le commerce français, mais celui-ci n'y.est pas représenté comme il pourrait l'être.
Ce rapport s'adresse donc particulièrement au commerce français.
— M. P. Huguenin, ancien directeur des écoles de Raiatea, a publié, dans le. « Bulletin de la
Société Neuchâteloise de Géographie » (t. XIV, 1902-1903), une étude très documentée sur Raiatea
la Sacrée, île voisine de Tahiti; de nombreuses photographies et des reproductions d'aquarelles
illustrent le texte, particulièrement intéressant au point de vue géographique et historique.
— Il résulte d'une notice publiée par « De Indische Mercuur, janvier 19 3 », et qui a trait à la
culture du Cacaoyer à Suriname, il y a cent ans, que, en 1804, on connaissait les maladies qui
attaquent encore les plantations actuellement et que les insectes nuisibles rendaient la culture aussi
difticile alors que maintenant; mais ils étaient alors, comme actuellement encore, aisés à combattre
et sont les plaies de toutes les cultures de régions tropicales; d'ailleurs, les renseignements récents
obtenus à Suriname font escompter une bonne récolte. Les balais de sorcière et autres maladies
paraissent être en diminution. On a signalé dans ces derniers temps un nouveau genre de dégâts
causé aux Cacaoyers par un liquide acide qui goutte sur les feuilles ; ce liquide est formé par des
insectes qui se logent dans l'extrémité des branches des arbres d'ombrage.
— MM. Jules Siegfried, Gustave Denis et Ancel-Seitz ont présenté hier matin le bureau de
l'Association cotonnière coloniale à M. le ministre des Affaires étrangères qui a fait le meil-
leur accueil à la délégation et lui a exprimé tout l'intérêt qu'il prend à son œuvre patriotique.
M. DELCASSÉ a répondu au désir que lui exprimait M. Esnault-Pelterie en acceptant, dans les
termes les plus bienveillants, de figurer, avec MM. les ministres de Colonies et du Commerce, entête
de la liste des présidents d'honneur de l'Association cotonnière coloniale.
— L'Atlas colonial illustré, dont la librairie Larousse poursuit la publication avec un si
vif succès, n'est pas moins remarquable par l'intérêt de sa documentation cartographique que par
l'attrait exceptionnel de son illustration. On en peut juger par le fascicule de cette semaine qui,
pour la seule.colonie de Madagascar, ne donne pas moins de cinq cartes : une superbe carte d'en-
semble en couleurs hors texte, et quatre cartes en noir, dont deux sur page entière, la carte de
l'imerina et une très intéressante carte administrative et économique. Consacré entièrement à
Madagascar, ce fascicule contient une quinzaine de fort belles photographies : Route de Tanana-
rive, marché de Marovay, etc. (Le fascicule, 0 fr. 75 chez tous les libraires.)
- M. le professeur ED. HECKEL a publié dans le « Répertoire de Pharmacie de Paris » une étude
sur le Komanga ou Kimanga, poison des Sakalaves, fourni par l'écorce de 1 Erythrophiceum
Couminga Baill. Cette écorce, dont l'étude chimique n'a pas encore été complètement faite, paraît
devoir mériter l'attention, car elle pourra trouver un emploi dans les affections cardiaques.
- M. HOOPER a publié un rapport sur les travaux accomplis par le laboratoire attaché à,la section
économique du Musée de Calcutta. Parmi les produits analysés, il y a des gommes du groupe
gomme arabique. Les produits obtenus aux Indes sont inférieurs en apparence aux gommes du
Soudan, mais au point de vue de l'adhésivité et de la viscosité, ils sont très semblables. La gomme
de l'A. Sénégal du Belouchistan peut être comme un type de qualité supérieure. On peut en obtenir
une notable quantité. Les expériences faites au laboratoire ont prouvé une fois de plus que les latex
de 1 Artocarpus integrifolia et du Plumeria acutifolia sont trop résineux pour pouvoir jamais
être utilisés it lr préparation d'une gutta.
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attaqué à l'état jeune par les cochons domestiques ou sauvages, brisé par les forls vents, ne ren-
contre dans aucun pays le sol et les conditions climatériques qu'il trouve dans sa patrie, au Brésil.
En Afrique, on a obtenu environ 150 grammes de caoutchouc par arbre, alors que, au Brésil, il
donne de 1 kil. 500 à 2 kilos.
- M. Bossu, colon à Marobambo, insiste sur le procédé suivant de coagulation du caoutchouc
qui, d'après lui, a tous les avantages. Il suffit de jeter le latex dans de l'eau bouillante additionnée
ou non de sucs acides ou d'acides; la proportion d'eau doit être au moins égale à cinq ou six fois ie
volume du latex traité. Ce procédé est connu depuis fort longtemps, malheureusement il n'est pns
toujours employé, et l'indigène et même l'Européen préfèrent souvent recourir à d'autres méthodes
de coagulation. La méthode par l'ébullition est cependant, comme nous l'avons souvent dit ici, d'un
grand avantage si elle est bien conduite; car la coagulation par l'eau chaude aseptise la masse,
enlève toutes les parties capables de fermentation, surtout si après ébullition la masse caoutchouti-
fère a été bien exprimée et séchée.
— Le « Moniteur officiel du commerce », 8 janvier 1903, publie dans ses Rapports commerciaux,
n° 194, une étude très documentée sur le commerce de Cuba en 1901-1902, spécialement. en rap-
port avec les transactions françaises. La conclusion générale est que Cuba offre un marché
important pour le commerce français, mais celui-ci n'y.est pas représenté comme il pourrait l'être.
Ce rapport s'adresse donc particulièrement au commerce français.
— M. P. Huguenin, ancien directeur des écoles de Raiatea, a publié, dans le. « Bulletin de la
Société Neuchâteloise de Géographie » (t. XIV, 1902-1903), une étude très documentée sur Raiatea
la Sacrée, île voisine de Tahiti; de nombreuses photographies et des reproductions d'aquarelles
illustrent le texte, particulièrement intéressant au point de vue géographique et historique.
— Il résulte d'une notice publiée par « De Indische Mercuur, janvier 19 3 », et qui a trait à la
culture du Cacaoyer à Suriname, il y a cent ans, que, en 1804, on connaissait les maladies qui
attaquent encore les plantations actuellement et que les insectes nuisibles rendaient la culture aussi
difticile alors que maintenant; mais ils étaient alors, comme actuellement encore, aisés à combattre
et sont les plaies de toutes les cultures de régions tropicales; d'ailleurs, les renseignements récents
obtenus à Suriname font escompter une bonne récolte. Les balais de sorcière et autres maladies
paraissent être en diminution. On a signalé dans ces derniers temps un nouveau genre de dégâts
causé aux Cacaoyers par un liquide acide qui goutte sur les feuilles ; ce liquide est formé par des
insectes qui se logent dans l'extrémité des branches des arbres d'ombrage.
— MM. Jules Siegfried, Gustave Denis et Ancel-Seitz ont présenté hier matin le bureau de
l'Association cotonnière coloniale à M. le ministre des Affaires étrangères qui a fait le meil-
leur accueil à la délégation et lui a exprimé tout l'intérêt qu'il prend à son œuvre patriotique.
M. DELCASSÉ a répondu au désir que lui exprimait M. Esnault-Pelterie en acceptant, dans les
termes les plus bienveillants, de figurer, avec MM. les ministres de Colonies et du Commerce, entête
de la liste des présidents d'honneur de l'Association cotonnière coloniale.
— L'Atlas colonial illustré, dont la librairie Larousse poursuit la publication avec un si
vif succès, n'est pas moins remarquable par l'intérêt de sa documentation cartographique que par
l'attrait exceptionnel de son illustration. On en peut juger par le fascicule de cette semaine qui,
pour la seule.colonie de Madagascar, ne donne pas moins de cinq cartes : une superbe carte d'en-
semble en couleurs hors texte, et quatre cartes en noir, dont deux sur page entière, la carte de
l'imerina et une très intéressante carte administrative et économique. Consacré entièrement à
Madagascar, ce fascicule contient une quinzaine de fort belles photographies : Route de Tanana-
rive, marché de Marovay, etc. (Le fascicule, 0 fr. 75 chez tous les libraires.)
- M. le professeur ED. HECKEL a publié dans le « Répertoire de Pharmacie de Paris » une étude
sur le Komanga ou Kimanga, poison des Sakalaves, fourni par l'écorce de 1 Erythrophiceum
Couminga Baill. Cette écorce, dont l'étude chimique n'a pas encore été complètement faite, paraît
devoir mériter l'attention, car elle pourra trouver un emploi dans les affections cardiaques.
- M. HOOPER a publié un rapport sur les travaux accomplis par le laboratoire attaché à,la section
économique du Musée de Calcutta. Parmi les produits analysés, il y a des gommes du groupe
gomme arabique. Les produits obtenus aux Indes sont inférieurs en apparence aux gommes du
Soudan, mais au point de vue de l'adhésivité et de la viscosité, ils sont très semblables. La gomme
de l'A. Sénégal du Belouchistan peut être comme un type de qualité supérieure. On peut en obtenir
une notable quantité. Les expériences faites au laboratoire ont prouvé une fois de plus que les latex
de 1 Artocarpus integrifolia et du Plumeria acutifolia sont trop résineux pour pouvoir jamais
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