Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-03-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 mars 1903 20 mars 1903
Description : 1903/03/20 (A7,N121,T12). 1903/03/20 (A7,N121,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583373g
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
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REVUE DES CULTURES COLONIALES
rapport très documenté et accompagné de nombreuses photographies hors texte, fait ressortir les -
progrès de'cette culture à Java ; la fabrication de la quinine sur place est à l'avantage des fabricants
et certes la. fabrique de sels installée à Bandoeng augmentera sa production quand elle sera assurée
de recevoir une suffisance d'écorces. On trouvera dans ce rapport des renseignements sur les condi-
tions climatériques dè la culture, sur les moyens de reproduction, sur la plantation et l'entretien, sur
la récolte. Une photographié donne la disposition des séchoirs employés à Java pour dessécher les
écorces. L'auteur passe en revue la productibn des diverses espèces et le résultat des analyses,
donne le rèlevé de la production totale et enfin le tableau des frais de la plantation. En annexe, des
graphiques de production, d'expédition et de variation de prix.
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
- M. Th. R. de Grient Dreux, donne dans l' « Indische Mercuur, n° 51, 1902 » quelques rensei-
gnements complémentaires sur la culture du tabac sous toile. Dans le Connecticut, on estime la
production à 245 livres de plus par acre que celle de la moyenne des dix dernières années et cette
augmentation serait due,au mode nouveau de culture. Les toiles perdues pour le cultivateur peuvent
être revendues encore à un bon prix aux fabricants de papier. On estime que la production du
tabac sous abri atteindra en Amérique 720.000 livres et une valeur minimum de 2.503.000 florins,
ce qui fait qu'il faut s'attendre à une diminution considérable dans l'achat du tabac de Sumatra par
les États-Unis.
— Le « Agricultural Bulletin of the Straits » attire à nouveau l'attention sur l'industrie nais-
sante du caoutchouc au Guatémala, où la culture des essences caoutchoutifères remplace de plus
en plus celle du café, et fait voir un bel avenir. Les rapports diplomatiques et consulaires de
Guatemala conseillent de faire une plantation de 100.000 caoutchoutiers, qui au bout de cinq ans
pourraient donner un rendement équivalant à environ un tiers du rendement de pleine vigueur de
l'arbre. A ce moment, on pourrait supprimer un arbre sur deux, le caoutchouc extrait de .çes arbres
serait suffisant pour payer tous les frais d'installation. Les frais courants pourraient être payés par
des cultures intercalaires.
=— Dans la plantation « Gapis », Perak, on a fait des expériences de rendement en caoutchouc
sur deux Hevea qui devaient être âgés de 25 ans- et qui, après six mois de récolte,' ont donné le
premier 18 livres, le second 10 livres de caoutchouc, ce qui est un des plus forts rendements observés,
si l'on en excepte certaines indications de rendements indiqués dans des prospectus américains, qui
sont sujets à caution. Ces expériences ont prouvé encore, ce qui a été annoncé fréquemment depuis
quelque temps, que ce n'est pas au moment des premières incisions que le latex coule le plus fort ;
dans la série des recherches faites à Gapis par M. C. E. S. Baxendale : c'est le douzième jour après
la première incision que le, flot de latex était le plus considérable.
— M. Eug. Poisson a publié, dans le « Bulletin du Muséum », une note sur la culture du Coton-
nier au Dahomey. Une des circonstances particulièrement favorables pour l'installation de la cul-
ture de cette plante est la facilité de la main-d'œuvre et l'assurance de voir le nègre se livrer à cette
culture avec plaisir. Reste à étudier, dit M. Poisson, s'il faut faire l'égrenage du coton sur place ou
envoyer le coton brut en Europe; si on pouvait égrener sur place, les graines broyées pourraient
être converties en tourteaux très utiles pour l'engraissement des animaux et l'amendement des
terres.
— Le « Bulletin of the Botanical department » de la Jamaïque, IX, 1902, publie une note détaillée
sur la culture des Ananas, examinant les sols, la préparation du terrain. L'auteur, M, E. Smith,
conseille de planter à 2 X 2 pieds, mais la distance des plants différera beaucoup suivant le ter-
rain et la région. L'auteur examine la culture et l'emballage et même les maladies.
— La production du cachou paraît se répartir aux Indes : Birmanie; 130-000 à 150.000 quin-
taux; Bengale et nord-ouest, 10.000 quintaux; sud de l'Inde, 1.000 quintaux; Bombay, 500 quin-
taux. Outre ces données, il faudrait pouvoir considérer la consommation locale qui est certainement
considérable. L'Angleterre reçoit environ 70 à 80 de l'exportation totale faite par Bombay et
Calcutta. • ,
— On a beaucoup parlé dans ces derniers temps du Solanum Commersonii, pomme de terre
aquatique de l'Uruguay dont M. le professeur Heckel, à la suite de nombreuses cultures, a
réussi à obtenir deux variétés, l'une destinée comme le tyla aux terrains marécageux et bas,
REVUE DES CULTURES COLONIALES
rapport très documenté et accompagné de nombreuses photographies hors texte, fait ressortir les -
progrès de'cette culture à Java ; la fabrication de la quinine sur place est à l'avantage des fabricants
et certes la. fabrique de sels installée à Bandoeng augmentera sa production quand elle sera assurée
de recevoir une suffisance d'écorces. On trouvera dans ce rapport des renseignements sur les condi-
tions climatériques dè la culture, sur les moyens de reproduction, sur la plantation et l'entretien, sur
la récolte. Une photographié donne la disposition des séchoirs employés à Java pour dessécher les
écorces. L'auteur passe en revue la productibn des diverses espèces et le résultat des analyses,
donne le rèlevé de la production totale et enfin le tableau des frais de la plantation. En annexe, des
graphiques de production, d'expédition et de variation de prix.
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
- M. Th. R. de Grient Dreux, donne dans l' « Indische Mercuur, n° 51, 1902 » quelques rensei-
gnements complémentaires sur la culture du tabac sous toile. Dans le Connecticut, on estime la
production à 245 livres de plus par acre que celle de la moyenne des dix dernières années et cette
augmentation serait due,au mode nouveau de culture. Les toiles perdues pour le cultivateur peuvent
être revendues encore à un bon prix aux fabricants de papier. On estime que la production du
tabac sous abri atteindra en Amérique 720.000 livres et une valeur minimum de 2.503.000 florins,
ce qui fait qu'il faut s'attendre à une diminution considérable dans l'achat du tabac de Sumatra par
les États-Unis.
— Le « Agricultural Bulletin of the Straits » attire à nouveau l'attention sur l'industrie nais-
sante du caoutchouc au Guatémala, où la culture des essences caoutchoutifères remplace de plus
en plus celle du café, et fait voir un bel avenir. Les rapports diplomatiques et consulaires de
Guatemala conseillent de faire une plantation de 100.000 caoutchoutiers, qui au bout de cinq ans
pourraient donner un rendement équivalant à environ un tiers du rendement de pleine vigueur de
l'arbre. A ce moment, on pourrait supprimer un arbre sur deux, le caoutchouc extrait de .çes arbres
serait suffisant pour payer tous les frais d'installation. Les frais courants pourraient être payés par
des cultures intercalaires.
=— Dans la plantation « Gapis », Perak, on a fait des expériences de rendement en caoutchouc
sur deux Hevea qui devaient être âgés de 25 ans- et qui, après six mois de récolte,' ont donné le
premier 18 livres, le second 10 livres de caoutchouc, ce qui est un des plus forts rendements observés,
si l'on en excepte certaines indications de rendements indiqués dans des prospectus américains, qui
sont sujets à caution. Ces expériences ont prouvé encore, ce qui a été annoncé fréquemment depuis
quelque temps, que ce n'est pas au moment des premières incisions que le latex coule le plus fort ;
dans la série des recherches faites à Gapis par M. C. E. S. Baxendale : c'est le douzième jour après
la première incision que le, flot de latex était le plus considérable.
— M. Eug. Poisson a publié, dans le « Bulletin du Muséum », une note sur la culture du Coton-
nier au Dahomey. Une des circonstances particulièrement favorables pour l'installation de la cul-
ture de cette plante est la facilité de la main-d'œuvre et l'assurance de voir le nègre se livrer à cette
culture avec plaisir. Reste à étudier, dit M. Poisson, s'il faut faire l'égrenage du coton sur place ou
envoyer le coton brut en Europe; si on pouvait égrener sur place, les graines broyées pourraient
être converties en tourteaux très utiles pour l'engraissement des animaux et l'amendement des
terres.
— Le « Bulletin of the Botanical department » de la Jamaïque, IX, 1902, publie une note détaillée
sur la culture des Ananas, examinant les sols, la préparation du terrain. L'auteur, M, E. Smith,
conseille de planter à 2 X 2 pieds, mais la distance des plants différera beaucoup suivant le ter-
rain et la région. L'auteur examine la culture et l'emballage et même les maladies.
— La production du cachou paraît se répartir aux Indes : Birmanie; 130-000 à 150.000 quin-
taux; Bengale et nord-ouest, 10.000 quintaux; sud de l'Inde, 1.000 quintaux; Bombay, 500 quin-
taux. Outre ces données, il faudrait pouvoir considérer la consommation locale qui est certainement
considérable. L'Angleterre reçoit environ 70 à 80 de l'exportation totale faite par Bombay et
Calcutta. • ,
— On a beaucoup parlé dans ces derniers temps du Solanum Commersonii, pomme de terre
aquatique de l'Uruguay dont M. le professeur Heckel, à la suite de nombreuses cultures, a
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