Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-02-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 février 1903 20 février 1903
Description : 1903/02/20 (A7,N119,T12). 1903/02/20 (A7,N119,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583371n
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
116 REVUE DES CULTURES COLONIALES
afin de vous permettre de suivre ce sujet déjà entamé dans les numéros des
12 juillet 1900, p. 20; 13 juin 1901, p. 416, 419 ; 21 août 1902, p. 127.
« J'ai le plaisir de vous envoyer : 1° une copie de la note en question ; 2° les
diagrammes de deux machines; 30 un patron du couteau de la machine n° 1 (un
couteau plus court, ne pesant que 5 à 6 livres, pourrait être employée) (1); 4° un
échantillon de la fibre partiellement nettoyée du bananier ordinaire; 5" des
échantillons de fibres préparées du même ; 6" deux morceaux de cordes faits
avec cette fibre. Je pense que ma note peut être obtenue au « Superintendent
Governnent Press » de Madras.
« R. L. PRONDLOCK. »)
M. Vencataraman Anjar, de Valavanur,a mis à notre disposition quelques notes
pratiques sur ce sujet, et qui nous ont paru instructives et utiles. Pour ses
expériences, il a employé les tiges jetées après la cueillette. Des échantillons
envoyés à MM. Ide et Christie ont été estimés, comme nous l'avons dit plus
haut, à 25 à 35 livres la tonne.
« Les résultats de mes expériences sont plus ou moins d'accord avec ceux
obtenus aux Jardins de Kew, à la Jamaïque, etc., et montrent qu'une tige de
grandeur moyenne coupée après fructification, pourrait donner environ 1 livre
trois quarts de fibres prêtes à la vente, longues, lustrées ; un adulte au bout de
huit jours d'apprentissage peut opérer sur environ 8 tiges par jour, si on lui
donne un manœuvre qui peut l'aidera diviser les graines en bandes d'un quart
de pouce d'épaisseur et à remuer les fibres brisées et à sécher les fibres brutes
au soleil. Les gages de l'adulte étant estimés à 4 annas, ceux des manœuvres à
1 anna et demi par jour, nous obtenons 14 livres des fibres pour 5 annas et demi.
Dans d'autres pays où la fibre est extraite actuellement on obtient, paraît-il, plus
de 2 livres par tige, mais cette forte proportion est probablement due à la rapi-
dité d'extraction à l'aide de la machine (ici, avec un peu d'expérience, nous
pourrons probablement obtenir d'aussi bons résultats, sinon de meilleurs). Si
même on doit prendre des ouvriers spéciaux pour l'extraction de la fibre, les
frais occasionnés par l'extraction d'une tonne de fibres montent à 55 roupies; il
faut y ajouter 35 roupies pour prêt, commission, assurance, emballage, etc., ce
qui fait un total de 90 roupies. Si même on doit ajouter 10 roupies pour frais
extraordinaires, les débours du planteur jusqu'au moment de la présentation du
produit sur le marché de Londres ne dépasseront pas 100 roupies. Si l'on prend-
la valeur de la fibre au taux le plus bas, c'est-à-dire 25 livres la tonne, il y aura
encore un bénéfice net de 275 roupies ou 10 livres.
Sur un acre on peut planter ici, environ 1.200 tiges, de sorte que la produc-
tion par acre serait d'environ 1 tonne de fibres. Même en ne comptant qu'une
demi-tonne de produit par acre, il y a toujours un bénéfice accessoire de
140 roupies par acre, qui n'est pas à dédaigner. »
En ce qui concerne les procédés d'extraction, M. Vencataraman Ayar, dit :
« Les ustensiles peu coûteux employés dans les îles Philippines paraissent être
les plus pratiques. Ils consistent en une planche en bois, à laquelle est fixé un
couteau non aiguisé, se manœuvrant à l'aide d'un levier et sous lequel les bandes
de bananier sont passées ; ce passage sous le couteau, répété deux ou trois fois,
sépare la masse et le suc des lanières fibreuses, et il reste, enfin, entre les mains
(1) Nous allons faire des demandes pour obtenir communication des données précises de
M. Prondlock.
afin de vous permettre de suivre ce sujet déjà entamé dans les numéros des
12 juillet 1900, p. 20; 13 juin 1901, p. 416, 419 ; 21 août 1902, p. 127.
« J'ai le plaisir de vous envoyer : 1° une copie de la note en question ; 2° les
diagrammes de deux machines; 30 un patron du couteau de la machine n° 1 (un
couteau plus court, ne pesant que 5 à 6 livres, pourrait être employée) (1); 4° un
échantillon de la fibre partiellement nettoyée du bananier ordinaire; 5" des
échantillons de fibres préparées du même ; 6" deux morceaux de cordes faits
avec cette fibre. Je pense que ma note peut être obtenue au « Superintendent
Governnent Press » de Madras.
« R. L. PRONDLOCK. »)
M. Vencataraman Anjar, de Valavanur,a mis à notre disposition quelques notes
pratiques sur ce sujet, et qui nous ont paru instructives et utiles. Pour ses
expériences, il a employé les tiges jetées après la cueillette. Des échantillons
envoyés à MM. Ide et Christie ont été estimés, comme nous l'avons dit plus
haut, à 25 à 35 livres la tonne.
« Les résultats de mes expériences sont plus ou moins d'accord avec ceux
obtenus aux Jardins de Kew, à la Jamaïque, etc., et montrent qu'une tige de
grandeur moyenne coupée après fructification, pourrait donner environ 1 livre
trois quarts de fibres prêtes à la vente, longues, lustrées ; un adulte au bout de
huit jours d'apprentissage peut opérer sur environ 8 tiges par jour, si on lui
donne un manœuvre qui peut l'aidera diviser les graines en bandes d'un quart
de pouce d'épaisseur et à remuer les fibres brisées et à sécher les fibres brutes
au soleil. Les gages de l'adulte étant estimés à 4 annas, ceux des manœuvres à
1 anna et demi par jour, nous obtenons 14 livres des fibres pour 5 annas et demi.
Dans d'autres pays où la fibre est extraite actuellement on obtient, paraît-il, plus
de 2 livres par tige, mais cette forte proportion est probablement due à la rapi-
dité d'extraction à l'aide de la machine (ici, avec un peu d'expérience, nous
pourrons probablement obtenir d'aussi bons résultats, sinon de meilleurs). Si
même on doit prendre des ouvriers spéciaux pour l'extraction de la fibre, les
frais occasionnés par l'extraction d'une tonne de fibres montent à 55 roupies; il
faut y ajouter 35 roupies pour prêt, commission, assurance, emballage, etc., ce
qui fait un total de 90 roupies. Si même on doit ajouter 10 roupies pour frais
extraordinaires, les débours du planteur jusqu'au moment de la présentation du
produit sur le marché de Londres ne dépasseront pas 100 roupies. Si l'on prend-
la valeur de la fibre au taux le plus bas, c'est-à-dire 25 livres la tonne, il y aura
encore un bénéfice net de 275 roupies ou 10 livres.
Sur un acre on peut planter ici, environ 1.200 tiges, de sorte que la produc-
tion par acre serait d'environ 1 tonne de fibres. Même en ne comptant qu'une
demi-tonne de produit par acre, il y a toujours un bénéfice accessoire de
140 roupies par acre, qui n'est pas à dédaigner. »
En ce qui concerne les procédés d'extraction, M. Vencataraman Ayar, dit :
« Les ustensiles peu coûteux employés dans les îles Philippines paraissent être
les plus pratiques. Ils consistent en une planche en bois, à laquelle est fixé un
couteau non aiguisé, se manœuvrant à l'aide d'un levier et sous lequel les bandes
de bananier sont passées ; ce passage sous le couteau, répété deux ou trois fois,
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