Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-01-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 janvier 1903 20 janvier 1903
Description : 1903/01/20 (A7,N117,T12). 1903/01/20 (A7,N117,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583369k
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
BIBLIOGRAPHIE 57
mière, qu'il intitule : « Région forestière de l'Afrique tropicale », il étudie la répartition des
forêts dans l'Afrique. Dans une carte annexée à ce chapitre, il donne le croquis de la grande forêt
équatoriale qui prend une grande partie du bassin du Congo. Pour l'auteur comme pout la plupart
des explorateurs, la forêt s'arrêterait à la crête de séparation entre le bassin central du Congo et les
lacs de l'Est africain. Nous savons, depuis les explorations de Johnston que, contrairement à ce
qui était connu et à ce que l'on pourrait supposer, la forêt tropicale dépasse le Semliki pour se
dégrader le long des flancs des contreforts du Ruwenzori. Le second chapitre s'occupe particulière-
ment de l'homme et de ses conditions de vie dans la forêt, cela naturellement n'est que sommaire-
ment résumé dans les quelques pages consacrées à cette étude. Le troisième chapitre envisage la
forêt dans chacune des possessions françaises, il nous montre la dispersion sur la Côte d'Ivoire, où,
contrairement à ce qu'on voit dans le centre, elle occupe le bord de la mer sans pénétrer profondé-
ment dans les terres. C'est, d'ailleurs, depuis le Mayombe que la forêt de l'Afrique occidentale
occupe la zone côtière reliée vers le sud par quelques rideaux de forêts avec la forêt centrale du.
Congo, mais nettement séparée vers le nord par des plateaux et des marais. Parmi les arbres de la
forêt, l'auteur étudie spécialement l'Elseis, le Cocos nucifera le Karité et les Colatiers. Enfin
dans une longue liste, il donne les plantes les plus caractéristiques des forêts, leur distribution géo-
graphique, leur utilisation, et des observations intéressantes sur les particularités qu'elles présen-
tent. C'est un travail que l'on lit avec plaisir.
— H. NEUVILLE Les ferments industriels d'Extrême-Orient. Masson et Cie, Paris 1902.
— Ce petit volume de 192 pages fait partie de l'Encyclopédie scientifique des Aide-Mémoire,
publié sous la direction de M. Léauté, membre de l'Institut. M. H. Neuville a cru qu'il y avait
quelque utilité de rassembler, au moment où les Américains commencent à emprunter anx peuples
orientaux les agents de fermentation, les notions éparses sur les fermentations industrielles de
l'Extrême-Orient, caractérisées par l'emploi de mucédinées. Dans le premier des chapitres, l'auteur
envisage les ferments de l'alcool annamite, le Ru-o-u, qui est préparé avec le riz; il décrit minutieu-
sement d'après les derniers travaux, et en particulier d'après ceux de Calmette, la préparation du
levain qui est très compliquée et dans lequel, outre le riz, entrent quarante-six espèces végétales; la
distillation est très sommaire; le principal ferment est 1 Amylomyces Rouxi qui provient des
enveloppes du grain de riz. Le second chapitre étudie les ferments de la bière de riz japonaise, ou
saké, dans laquelle 1 Aspergittns Oryzae est le principal ferment actif. Dans le troisième cha-
pitre, il étudie la préparatiou de l'alcool javanais, ou arack, dont on ne peut encore certifier la spé-
cification des micro-organismes, les auteurs ayant étudié la question n'étant pas d'accord. Dans un
quatrième chapitre, M. Neuville étudie un certain nombre de produits alimentaires, plutôt condi-
ments qu'aliments. et originaires principalement de la Chine. Le volume de M. Neuville mérite d'être
recommandé, car il résume bien une question encore peu connue.
- R. T. BAKER et H. G. SMITH : A Research on the Eucalypts especially in regard to
their esscntial oils (Recherches sur les Eucalyptus spécialement en rapport avec leurs huiles
essentielles) Sydney, W. Applegate Gullick, 1902. - Cette remarquable publication du « Techno-
logical Muséum » de la Nouvelle-Galles du Sud est intéressante, non seulement pour l'Australie, mais
au point de vue scientifique général. Les huiles d'Eucalyptus ont acquis une grande valeur, parti-
culièrement quand elles sont riches en eucalyptol. L'étude comporte un aperçu du genre, la classi-
fication des espèces, une étude sur la constance comparative des caractères spécifiques et sur
l'évolution probable des espèces. Une grande partie du travail est consacrée à la description des
espèces et de leurs huiles. Puis vient l'étude des constituants de l'huile : eudesmol, aromadendrol,
acide eudesmique et l'éther amylique, pipéritone, géraniol. Dans des tableaux, les auteurs don-
nent la proportion moyenne de l'huile que l'on peut obtenir de la plupart des espèces, la solubilité
de l'huile brute dans l'alcool. Il nous faut citer particulièrement les magnifiques illustrations qui
accompagnent ce volume. Les neuf premières planches donnent la photographie directe des feuilles
de plusieurs espèces, les autres planches sont consacrées aux caractères botaniques d'espèces, à
leur port et enfin à la récolte, à la préparation de l'huile. Cette monographie est particulièrement
remarquable et fait le plus grand honneur aux auteurs dont nous avons déjà eu l'occasion de citer
souvent les noms dans cette « Revue ».
- Verslag omtrent der staat von 's Lands Plantentuin te Buitenzorg over het
jaar 1901 (Rapport sur l'état du Jardin botanique de Buitenzorg pendant l'année 1901). Batavia,
1902.- Dans les 250 pages de ce rapport très compact, nous trouvons le résumé des recherches faites
à Buitenzorg et dans les laboratoires et stations expérimentales annexées. Nous avons eu à diverses
reprises l'occasion de signaler la plupart des données nouvelles fournies par les recherches de cet
établissement modèle à la tête duquel se trouve M. le Dr M. Treub. Une annexe donne également
le relevé des recherches effectuées sur le théier, le rapport comporte une discussion très complète
mière, qu'il intitule : « Région forestière de l'Afrique tropicale », il étudie la répartition des
forêts dans l'Afrique. Dans une carte annexée à ce chapitre, il donne le croquis de la grande forêt
équatoriale qui prend une grande partie du bassin du Congo. Pour l'auteur comme pout la plupart
des explorateurs, la forêt s'arrêterait à la crête de séparation entre le bassin central du Congo et les
lacs de l'Est africain. Nous savons, depuis les explorations de Johnston que, contrairement à ce
qui était connu et à ce que l'on pourrait supposer, la forêt tropicale dépasse le Semliki pour se
dégrader le long des flancs des contreforts du Ruwenzori. Le second chapitre s'occupe particulière-
ment de l'homme et de ses conditions de vie dans la forêt, cela naturellement n'est que sommaire-
ment résumé dans les quelques pages consacrées à cette étude. Le troisième chapitre envisage la
forêt dans chacune des possessions françaises, il nous montre la dispersion sur la Côte d'Ivoire, où,
contrairement à ce qu'on voit dans le centre, elle occupe le bord de la mer sans pénétrer profondé-
ment dans les terres. C'est, d'ailleurs, depuis le Mayombe que la forêt de l'Afrique occidentale
occupe la zone côtière reliée vers le sud par quelques rideaux de forêts avec la forêt centrale du.
Congo, mais nettement séparée vers le nord par des plateaux et des marais. Parmi les arbres de la
forêt, l'auteur étudie spécialement l'Elseis, le Cocos nucifera le Karité et les Colatiers. Enfin
dans une longue liste, il donne les plantes les plus caractéristiques des forêts, leur distribution géo-
graphique, leur utilisation, et des observations intéressantes sur les particularités qu'elles présen-
tent. C'est un travail que l'on lit avec plaisir.
— H. NEUVILLE Les ferments industriels d'Extrême-Orient. Masson et Cie, Paris 1902.
— Ce petit volume de 192 pages fait partie de l'Encyclopédie scientifique des Aide-Mémoire,
publié sous la direction de M. Léauté, membre de l'Institut. M. H. Neuville a cru qu'il y avait
quelque utilité de rassembler, au moment où les Américains commencent à emprunter anx peuples
orientaux les agents de fermentation, les notions éparses sur les fermentations industrielles de
l'Extrême-Orient, caractérisées par l'emploi de mucédinées. Dans le premier des chapitres, l'auteur
envisage les ferments de l'alcool annamite, le Ru-o-u, qui est préparé avec le riz; il décrit minutieu-
sement d'après les derniers travaux, et en particulier d'après ceux de Calmette, la préparation du
levain qui est très compliquée et dans lequel, outre le riz, entrent quarante-six espèces végétales; la
distillation est très sommaire; le principal ferment est 1 Amylomyces Rouxi qui provient des
enveloppes du grain de riz. Le second chapitre étudie les ferments de la bière de riz japonaise, ou
saké, dans laquelle 1 Aspergittns Oryzae est le principal ferment actif. Dans le troisième cha-
pitre, il étudie la préparatiou de l'alcool javanais, ou arack, dont on ne peut encore certifier la spé-
cification des micro-organismes, les auteurs ayant étudié la question n'étant pas d'accord. Dans un
quatrième chapitre, M. Neuville étudie un certain nombre de produits alimentaires, plutôt condi-
ments qu'aliments. et originaires principalement de la Chine. Le volume de M. Neuville mérite d'être
recommandé, car il résume bien une question encore peu connue.
- R. T. BAKER et H. G. SMITH : A Research on the Eucalypts especially in regard to
their esscntial oils (Recherches sur les Eucalyptus spécialement en rapport avec leurs huiles
essentielles) Sydney, W. Applegate Gullick, 1902. - Cette remarquable publication du « Techno-
logical Muséum » de la Nouvelle-Galles du Sud est intéressante, non seulement pour l'Australie, mais
au point de vue scientifique général. Les huiles d'Eucalyptus ont acquis une grande valeur, parti-
culièrement quand elles sont riches en eucalyptol. L'étude comporte un aperçu du genre, la classi-
fication des espèces, une étude sur la constance comparative des caractères spécifiques et sur
l'évolution probable des espèces. Une grande partie du travail est consacrée à la description des
espèces et de leurs huiles. Puis vient l'étude des constituants de l'huile : eudesmol, aromadendrol,
acide eudesmique et l'éther amylique, pipéritone, géraniol. Dans des tableaux, les auteurs don-
nent la proportion moyenne de l'huile que l'on peut obtenir de la plupart des espèces, la solubilité
de l'huile brute dans l'alcool. Il nous faut citer particulièrement les magnifiques illustrations qui
accompagnent ce volume. Les neuf premières planches donnent la photographie directe des feuilles
de plusieurs espèces, les autres planches sont consacrées aux caractères botaniques d'espèces, à
leur port et enfin à la récolte, à la préparation de l'huile. Cette monographie est particulièrement
remarquable et fait le plus grand honneur aux auteurs dont nous avons déjà eu l'occasion de citer
souvent les noms dans cette « Revue ».
- Verslag omtrent der staat von 's Lands Plantentuin te Buitenzorg over het
jaar 1901 (Rapport sur l'état du Jardin botanique de Buitenzorg pendant l'année 1901). Batavia,
1902.- Dans les 250 pages de ce rapport très compact, nous trouvons le résumé des recherches faites
à Buitenzorg et dans les laboratoires et stations expérimentales annexées. Nous avons eu à diverses
reprises l'occasion de signaler la plupart des données nouvelles fournies par les recherches de cet
établissement modèle à la tête duquel se trouve M. le Dr M. Treub. Une annexe donne également
le relevé des recherches effectuées sur le théier, le rapport comporte une discussion très complète
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