Revue des cultures coloniales

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46 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1903-01-05

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 05 janvier 1903 05 janvier 1903

Description : 1903/01/05 (A7,N116,T12). 1903/01/05 (A7,N116,T12).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833685

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/03/2014

7" ANNÉE. — TOME XII. N° 116. 5 Janvier 1903.

REVUE
DES

CULTURES COLONIALES

SOMMAIRE. — Une plantation de caoutchoutier.s au Congo : G. BEMELMANS. — Essais d'horti-
culture à Maévatanana (suite) Dr RAPUC. — L'Olivier (suite) COUPUT.

Variétés. — Préparation du café de Libéria. — Quelques mots sur l'ombrage. — Les Légumi-
neuses comme arbres d'ombrage.

Bibliographie. — Nouvelles et Correspondances. — Revue commerciale.

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dont l'abonnement a expiré fin décembre, de vouloir bien le renouveler sans
retard, pour éviter toute interruption dans le service de la « REVUE »,
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UNE PLANTATION DE CAOUTCHOUTIERS AU CONGO

On peut dire que jusqu'à présent l'État Indépendant du Congo, en fait de cul-
tures, s'en est tenu presque uniquement au caféier et au cacaoyer ; les résultats
n'en sont guère brillants, il n'entre pas dans mon cadre d'en étudier les diverses
causes.

Depuis quelques années, plusieurs sociétés ont pris l'initiative de la culture
d'essences à-caoutchouc, en même temps que l'État, pour parer au danger où
l'entraînait la destruction (1) des lianes, leur ordonnait le reboisement en cette
espèce à raison de 150 plantes par tonne de caoutchouc produite : il sera fort
intéressant de voir, par la suite, dans quelle proportion ces deux moyens auront
remédié au mal.

Car si, à première vue, les plantations de lianes originaires du pays semblent
devoir l'emporter, il ne faut pas oublier qu'elles entrent en lutte ici avec les
essences les plus connues, les plus réputées, que les résultats déjà obtenus dans
des plantations similaires et particulièrement dans les Indes Hollandaises (2),
suscitent les plus grandes espérances, et qu'enfin des plantations régulières,

(1) En général, l'indigène détruit la liane pour en récolter le latex ; cependant, celle-ci coupée
au pied rejette d'habitude de souche, mais il est peu probable que ces rejets deviennent assez puis-
sants pour permettre jamais une nouvelle récolte : en tout cas, les risques sont grands.

(2) Voir Bulletin de la Société d'Eludés Coloniales, juillet 1902.

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