Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-01-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 janvier 1903 05 janvier 1903
Description : 1903/01/05 (A7,N116,T12). 1903/01/05 (A7,N116,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833685
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
: NOUVELLES ET CORRESPONDANCES N
aux cultivateurs et aux industriels pour créer un personnel d'ouvriers indigènes habiles. Il y a
actuellement 1.124 usines, ayant fourni dans la dernière campagne 95.000 tonnes; la production
pourra atteindre, avec l'augmentation des cultures et des usines, 100.000 tonnes. Les dernières sta-
tistiques ont donné pour les principaux pays producteurs : Cuba, 875.000; Java (exportation seule),
766.000; États-Unis (Louisiane, Porto-Rico, îles Hawai), 690.000; Afrique (Egypte, Maurice et
Réunion), 275.000; Brésil, 215.000; Australie et Polynésie, 169 000; République argentine, li 5.000;
Pérou, 105,000 et Mexique, 95.000. Les mélasses mexicaines ont comporté 50.000 tonnes. Ces chiffres
sont loin de représenter le chiffre total de production, car bien des propriétaires fabriquent pour
leur usage.
— Le n° 19 du « Bulletin de l'Office des renseignements généraux de l'Algérie-», supplément n" 16,
est consacré à une étude sur l'artichaut, dont la culture peut rapporter, en Algérie, 1.000 francs à
l hectare. Il y aurait lieu de voir si l'artichaut ne peut être cultivé pour les conserves. Le lecteur
trouvera dans cette brochure un exposé de tout ce qui est nécessaire dans cette culture très simple,
mais exigeant des soins.
— Des renseignements récents parvenus de Costa-Rica semblent faire espérer une augmentation
notable de la production du café à Costa-Rica; malheureusement les planteurs de Costa-Rica sont
dans une situation pécuniaire aussi difficile que les planteurs brésiliens. Malgré le succès toujours
croissant du café du Brésil, il semble que le café de Costa-Rica puisse encore lutter contre celui du
Brésil.
— Les statistiques de 1901 accusent une notable augmentation de production de vin et de rai-
sins pour le Queensland; en 1901, il y a eu une production de 148.835 gallons de vin, plus de
16.000 gallons en plus qu'en 1900, et 4.063.109 livres de raisins, près de 1.000.000 de plus qu'en
1900. Les céréales arrivent en second lieu avec un rendement de 4.590.807 boisseaux; puis les
bananes avec plus de 2.000.000 de régimes; enfin les oranges et la canne avec plus de 1.000 000 de
douzaines de tonnes.
— Les ananas cultivés à la Dominique sont de diverses variétés. « Black Antigua » peut
atteindre en poids 4 à 5 livres, c'est la meillleure des variétés. « Maipuri », originaire de Demerara,
peut peser 6 à 7 livres et même 10 livres. Les fruits ont été très admirés et appréciés. Le « Brazi-
lian Pine » ne peut servir pour l'exportation, le fruit est trop petit et porté sur un très long pédon-
cule ; mais le goût délicieux de cet ananas mérite de le faire cultiver pour les marchés locaux.
« La Brea » : les fruits quand ils arrivent à maturité normale peuvent être facilement vendus, mais
un fort pourcentage de ces ananas est souvent terminé par une extrémité mal développée.
« Queen on Golden Queen » paraît provenir du « Queen », originaire de Kew. Les fruits sont de
valeur, mais attaqués par une maladie qui les rend sans valeur pour l'expédition. « Charlotte Roth-
schild » donne de très beaux fruits qui, pour l'aspect, surpassent les autres ; malheureusement, la
saveur est relativement faible.
— Un groupe de planteurs s'est constitué aux Barbades, pour étudier les intérêts des planteurs de
sucre et pour améliorer les conditions générales de la culture dans cette île.
— Le « Home and colonial Mail », reproduit par le « The tropical Agriculturist », donne d'après
M. Ferguson des notes intéressantes sur les plantations de Ceylan. D'après les dernières statis-
tiques, la superficie de terrain planté en thé aurait diminué dans une forte proportion même en
comprenant dans l'évaluation les jardins indigènes : en 1901 la surface était de 392.000 acres; en
1902 : 386.000. Le café a diminué également, il y a une diminution de plus de 3.000 acres. Par
contre, la culture du cacao a fait des progrès (500 acres), et le cardamome est cultivé sur
1.800 acres de plus que pendant l'année précédente; le quinquina et le caoutchoutier de Para
(Hevea) ont gagné du terrain (chacun 1.000 acres), la culture de ce dernier comprend actuelle-
ment environ 3.400 acres. Le cocotier, dont l'industrie est encore presque entièrement entre les
mains de l'indigène, progresse; cette culture couvrant 690.000 acres donne une récolte annuelle de
1.000.000.000 de noix, dont les produits divers sont exportés en Europe et en Amérique. Il est inté-
ressant de noter que les exportations du thé de Ceylan, vers l'Angleterre, seraient en diminution
d'au moins 5.000 000 livres par rapport à celle de l'année précédente mais par contre il y a augmen-
tation d'importation vers la Russie et l'Amérique.
— Au moment où l'enseignement colonial fait de si grands progrès, il n'est pas sans intérêt, pen-
sons-nous, de donner les conclusions auxquelles sont arrivées les Allemands qui ont étudié la même
question. M. le professeur Warburg, bien connu par ses études coloniales, a visité cette année les
instituts coloniaux de Paris, de Londres, de Haarlem, de Bruxelles et de Tervueren; il a, au Congrès
colonial tenu à Berlin cette année, donné un rapport sur ces voyages et après avoir critiqué les
diverses installations, il arrive à conclure qu'il est nécessaire pour effectuer des travaux sérieux
d'établir un Institut colonial. Il n'y a pas lieu, d'après l'auteur, de créer cet organisme de toute
pièce, il vaudrait mieux lui donner pour commencer un caractère privé et le considérer comme une
aux cultivateurs et aux industriels pour créer un personnel d'ouvriers indigènes habiles. Il y a
actuellement 1.124 usines, ayant fourni dans la dernière campagne 95.000 tonnes; la production
pourra atteindre, avec l'augmentation des cultures et des usines, 100.000 tonnes. Les dernières sta-
tistiques ont donné pour les principaux pays producteurs : Cuba, 875.000; Java (exportation seule),
766.000; États-Unis (Louisiane, Porto-Rico, îles Hawai), 690.000; Afrique (Egypte, Maurice et
Réunion), 275.000; Brésil, 215.000; Australie et Polynésie, 169 000; République argentine, li 5.000;
Pérou, 105,000 et Mexique, 95.000. Les mélasses mexicaines ont comporté 50.000 tonnes. Ces chiffres
sont loin de représenter le chiffre total de production, car bien des propriétaires fabriquent pour
leur usage.
— Le n° 19 du « Bulletin de l'Office des renseignements généraux de l'Algérie-», supplément n" 16,
est consacré à une étude sur l'artichaut, dont la culture peut rapporter, en Algérie, 1.000 francs à
l hectare. Il y aurait lieu de voir si l'artichaut ne peut être cultivé pour les conserves. Le lecteur
trouvera dans cette brochure un exposé de tout ce qui est nécessaire dans cette culture très simple,
mais exigeant des soins.
— Des renseignements récents parvenus de Costa-Rica semblent faire espérer une augmentation
notable de la production du café à Costa-Rica; malheureusement les planteurs de Costa-Rica sont
dans une situation pécuniaire aussi difficile que les planteurs brésiliens. Malgré le succès toujours
croissant du café du Brésil, il semble que le café de Costa-Rica puisse encore lutter contre celui du
Brésil.
— Les statistiques de 1901 accusent une notable augmentation de production de vin et de rai-
sins pour le Queensland; en 1901, il y a eu une production de 148.835 gallons de vin, plus de
16.000 gallons en plus qu'en 1900, et 4.063.109 livres de raisins, près de 1.000.000 de plus qu'en
1900. Les céréales arrivent en second lieu avec un rendement de 4.590.807 boisseaux; puis les
bananes avec plus de 2.000.000 de régimes; enfin les oranges et la canne avec plus de 1.000 000 de
douzaines de tonnes.
— Les ananas cultivés à la Dominique sont de diverses variétés. « Black Antigua » peut
atteindre en poids 4 à 5 livres, c'est la meillleure des variétés. « Maipuri », originaire de Demerara,
peut peser 6 à 7 livres et même 10 livres. Les fruits ont été très admirés et appréciés. Le « Brazi-
lian Pine » ne peut servir pour l'exportation, le fruit est trop petit et porté sur un très long pédon-
cule ; mais le goût délicieux de cet ananas mérite de le faire cultiver pour les marchés locaux.
« La Brea » : les fruits quand ils arrivent à maturité normale peuvent être facilement vendus, mais
un fort pourcentage de ces ananas est souvent terminé par une extrémité mal développée.
« Queen on Golden Queen » paraît provenir du « Queen », originaire de Kew. Les fruits sont de
valeur, mais attaqués par une maladie qui les rend sans valeur pour l'expédition. « Charlotte Roth-
schild » donne de très beaux fruits qui, pour l'aspect, surpassent les autres ; malheureusement, la
saveur est relativement faible.
— Un groupe de planteurs s'est constitué aux Barbades, pour étudier les intérêts des planteurs de
sucre et pour améliorer les conditions générales de la culture dans cette île.
— Le « Home and colonial Mail », reproduit par le « The tropical Agriculturist », donne d'après
M. Ferguson des notes intéressantes sur les plantations de Ceylan. D'après les dernières statis-
tiques, la superficie de terrain planté en thé aurait diminué dans une forte proportion même en
comprenant dans l'évaluation les jardins indigènes : en 1901 la surface était de 392.000 acres; en
1902 : 386.000. Le café a diminué également, il y a une diminution de plus de 3.000 acres. Par
contre, la culture du cacao a fait des progrès (500 acres), et le cardamome est cultivé sur
1.800 acres de plus que pendant l'année précédente; le quinquina et le caoutchoutier de Para
(Hevea) ont gagné du terrain (chacun 1.000 acres), la culture de ce dernier comprend actuelle-
ment environ 3.400 acres. Le cocotier, dont l'industrie est encore presque entièrement entre les
mains de l'indigène, progresse; cette culture couvrant 690.000 acres donne une récolte annuelle de
1.000.000.000 de noix, dont les produits divers sont exportés en Europe et en Amérique. Il est inté-
ressant de noter que les exportations du thé de Ceylan, vers l'Angleterre, seraient en diminution
d'au moins 5.000 000 livres par rapport à celle de l'année précédente mais par contre il y a augmen-
tation d'importation vers la Russie et l'Amérique.
— Au moment où l'enseignement colonial fait de si grands progrès, il n'est pas sans intérêt, pen-
sons-nous, de donner les conclusions auxquelles sont arrivées les Allemands qui ont étudié la même
question. M. le professeur Warburg, bien connu par ses études coloniales, a visité cette année les
instituts coloniaux de Paris, de Londres, de Haarlem, de Bruxelles et de Tervueren; il a, au Congrès
colonial tenu à Berlin cette année, donné un rapport sur ces voyages et après avoir critiqué les
diverses installations, il arrive à conclure qu'il est nécessaire pour effectuer des travaux sérieux
d'établir un Institut colonial. Il n'y a pas lieu, d'après l'auteur, de créer cet organisme de toute
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