Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-01-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 janvier 1903 05 janvier 1903
Description : 1903/01/05 (A7,N116,T12). 1903/01/05 (A7,N116,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833685
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
16 - REVUE DES CULTURES COLONIALES
Quel que soit le procédé employé pour se procurer les sujets destinés à cette
dernière, il est indispensable d'en préparer d'abord convenablement le terrain
par un bon défoncement à 0m40. Il faut enlever avec soin toutes les racines,
toutes les souches qui s'y trouvent pour empêcher la production de champignons
qui s'attaquent surtout aux parties privées d'écorce, des éclats et des boutures.
Il faut aussi enlever très soigneusement le chiendent et toutes les herbes vivaces
qui nuiraient énormément aux jeunes sujets. Il faut enfin que le terrain soit
frais l'été ou mieux qu'il puisse s'arroser et qu'il ait été abondamment amandé
avec des composts ou des fumiers bien faits.
(A suivre.) COUPUT,
Directeur du service pastoral
de l'Algérie.
VARIÉTÉS
PRÉPARATION DU CAFÉ DE LIBÉRIA (1)
Tout le monde sait que, quel que soit le mode de fermentation employé dans
la préparation du café, cette phase de la préparation a uniquement pour but
d'éloigner la glucose, qui nuit au séchage. On sait aussi que pendant cette phase
le café est sujet à se gâter.
Les méthodes pour éloigner la glucose sont très différentes, mais, dans toutes, le.
planteur cherche à diminuer le plus possible le temps nécessaire à l'opération.
J'ai réussi, à la plantation Begerpang à Serdang, par un procédé particulier, à
diminuer la durée de la fermentation de 40 à 36 heures.
Après la fermentation, le café est lavé pendant environ une heure dans une
eau courante limpide et transporté ensuite sur les bacs cimentés, où il est mis à
sécher en couches le plus minces possible.
Dans le but d'obtenir une couleur uniforme, il est de grande importance que le
café, après avoir été lavé, soit étendu en couches minces et ne soit laissé sous
aucun prétexte en tas humides. Dans de tels cas, il y a très rapidement augmen-
tation de température, très défavorable, et apparition de fermentation, qui
empêche le café de prendre une bonne couleur. 1
D'après les conditions extérieures, le café reste après fermentation de huit à
vingt-quatre heures à l'air et est pendant ce temps fréquemment ratissé; la
diminution de cette phase de l'opération est également très profitable. Si le café
reste trop longtemps au séchoir, il devient très difficile de séparer la graine de
ses enveloppes dans la suite de la manipulation.
Le café desséché à l'air est ensuite transporté dans le séchoir. A Serdang, on
emploie généralement le système Guardiola à cylindres. Cet appareil, particuliè-
rement celui fourni par la maison John Gordon et Cie de London, se conserve
très bien. On porte l'atmosphère de l'appareil à 70-90 degrés pendant la première
heure et on maintient cette température de 90 degrés presque environ une heure
avant la fin de l'opération.
Pendant cette dernière heure on laisse petit à petit descendre la température
jusqu'à 50-60 degrés; à une température supérieure, le café bien sec pourrait
brûler.
(1) Traduit d'un article paru dans « Indische Mercuur », 9 septembre 1902.
Quel que soit le procédé employé pour se procurer les sujets destinés à cette
dernière, il est indispensable d'en préparer d'abord convenablement le terrain
par un bon défoncement à 0m40. Il faut enlever avec soin toutes les racines,
toutes les souches qui s'y trouvent pour empêcher la production de champignons
qui s'attaquent surtout aux parties privées d'écorce, des éclats et des boutures.
Il faut aussi enlever très soigneusement le chiendent et toutes les herbes vivaces
qui nuiraient énormément aux jeunes sujets. Il faut enfin que le terrain soit
frais l'été ou mieux qu'il puisse s'arroser et qu'il ait été abondamment amandé
avec des composts ou des fumiers bien faits.
(A suivre.) COUPUT,
Directeur du service pastoral
de l'Algérie.
VARIÉTÉS
PRÉPARATION DU CAFÉ DE LIBÉRIA (1)
Tout le monde sait que, quel que soit le mode de fermentation employé dans
la préparation du café, cette phase de la préparation a uniquement pour but
d'éloigner la glucose, qui nuit au séchage. On sait aussi que pendant cette phase
le café est sujet à se gâter.
Les méthodes pour éloigner la glucose sont très différentes, mais, dans toutes, le.
planteur cherche à diminuer le plus possible le temps nécessaire à l'opération.
J'ai réussi, à la plantation Begerpang à Serdang, par un procédé particulier, à
diminuer la durée de la fermentation de 40 à 36 heures.
Après la fermentation, le café est lavé pendant environ une heure dans une
eau courante limpide et transporté ensuite sur les bacs cimentés, où il est mis à
sécher en couches le plus minces possible.
Dans le but d'obtenir une couleur uniforme, il est de grande importance que le
café, après avoir été lavé, soit étendu en couches minces et ne soit laissé sous
aucun prétexte en tas humides. Dans de tels cas, il y a très rapidement augmen-
tation de température, très défavorable, et apparition de fermentation, qui
empêche le café de prendre une bonne couleur. 1
D'après les conditions extérieures, le café reste après fermentation de huit à
vingt-quatre heures à l'air et est pendant ce temps fréquemment ratissé; la
diminution de cette phase de l'opération est également très profitable. Si le café
reste trop longtemps au séchoir, il devient très difficile de séparer la graine de
ses enveloppes dans la suite de la manipulation.
Le café desséché à l'air est ensuite transporté dans le séchoir. A Serdang, on
emploie généralement le système Guardiola à cylindres. Cet appareil, particuliè-
rement celui fourni par la maison John Gordon et Cie de London, se conserve
très bien. On porte l'atmosphère de l'appareil à 70-90 degrés pendant la première
heure et on maintient cette température de 90 degrés presque environ une heure
avant la fin de l'opération.
Pendant cette dernière heure on laisse petit à petit descendre la température
jusqu'à 50-60 degrés; à une température supérieure, le café bien sec pourrait
brûler.
(1) Traduit d'un article paru dans « Indische Mercuur », 9 septembre 1902.
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