mais accélérée par l'addition de matières organiques faciletrieiit telles que la luzerue. il ne reste dans le sol aucun produit toxique aPr la décomposition du chlorate de soude et la nitrification n'est pas fortement affectee.
On a fait les mêmes constatations en ce qui concerne le chlorate de Ba. Le c mate de soude a été rapidement décomposé dans les sols et a eu un effet dépres51 sur la quantité de micro-organismes et sur la nitrification. L'addition de luzeriae hachée (en quantité de 3 %) à un limon sableux, a permis la croissance nofllla e des récoltes 3 semaines après des applications massives de chromate de soude. Ce produit a été plus toxique pour les racines que le chlorate de soude en prcpo r- , tions égales. Le lessivage du sol 48 heures après l'application du chromate I1 a enlevé que des quantités très minimes de la dose fournie.
Destruction des mauvaises herbes. W.-S. BALL, B.-A. MADSON et W.-W.
ROBBINS (California Agricultural Extension Service, Circular n° 54, juin 1931 - d'après The Tropical Agriculturist, vol. 78, n° 6, juin 1932). — Les mauvai^se- herbes augmentent le prix des cultures d'une façon considérable. Quoique 1° reconnaisse que les pertes qu'elles occasionnent sont supérieures à celles dues aux insectes et champignons réunis, on est cependant loin d'avoir employé GOutre elles les efforts et dépenses fournis dans la lutté contre les parasites aniniau et cryptogamiques. La suppression des mauvaises herbes exige un effort commuI1 aussi bien qu'un effort individuel ; elle doit être organisée d'après un pro- gramme défini, dans un but bien déterminé, non sur une ou deux années mais durant une longue période. Les interventions doivent être à la fois rapides et persistantes. La dépense initiale peut être élevée mais elle deviendra 'peu à peu de moins en moins forte.
Pertes occasionnées par les mauvaises herbes.
Un rapport récent de l'Agricultural Service Department Committee de J.a Chambre de Commerce des Etats-Unis a montré que les pertes annuelles dues aux mauvaises herbes excédaient considérablement les pertes réunies provena des maladies des animaux, des maladies des plantes et des insectes, rongeurs et animaux prédateurs. On prétend que les mauvaises herbes prélèvent, de façon ou d'autre, sur l'agriculture et l'industrie des Etats-Unis une taxe annuelle d eJ1 viron trois millions de dollars. Les principales manières dont elles opèrent 009 prélèvements sont les suivantes : 1° Elles sont en compétition sérieuse avec les cultures en ce qui concerne la nourriture, l'humidité et la lumière nécessaires aux plantes ; 2° Elles augmentent le prix de revient des cultures par suite du travail et de J'équipement qu'elles exigent pour les tenir en échec ; 30 Elles accroissent le coût de préparation de beaucoup de produits de culture pour la consommation (matériel dispendieux pour l'enlèvement des graines in" propres à la consommation, manipulation et transport de produit inutile oU nuisible qui, en docks, se chiffre par milliers de tonnes) ; 4° Elles altèrent la qualité, détruisent ou réduisent la valeur de beaucoup de produits du sol ; 50 Elles donnent asile aux insectes ou champignons qui détruisent les Plantem cultivées, ou leur sont nuisibles ; 6° Elles sont quelquefois vénéneuses et peuvent porter atteinte à la santé ou à la vie des hommes et animaux.
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