Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1933-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1933 01 septembre 1933
Description : 1933/09/01 (A36)-1933/10/31. 1933/09/01 (A36)-1933/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6582626j
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/04/2014
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lage énergique du sol, puis en juillet-août, de légers poudrages de chaux pul-
vérisée..
Amélioration de la productivité des étangs par l'usage de la chaui
et des engrais chimiques. P. MENAGER (Bulletin français de Pisciculture, avril
1983 -'- extrait de la Revue des Eaux et Forêts, n° 7, juillet 1933). — Les eaux à
réaction acide sont réfractaires à la pullulation du plancton, et le sont d'autant
plus que leur acidité est plus grande. Pour un bon étang le pH varie de 7 à 8.
Entre 6 et 7, la productivité est moindre, mais reste encore convenable. Il con-
sent donc de déterminer l'acidité de l'eau à la fin de la saison chaude, avant
la pêche. Les remèdes à l'acidification sont la prolongation de la période d'assec,
le chaulage à raison de 150 à 200 kg. de chaux éteinte par hectare, la mise en
Culture du fond pendant une année ou deux. En outre, il est bon de faciliter
le développement du plancton et du benthos par l'apport d'engrais (superphos-
Phate, scories, phosphate de chaux habituel des pharmaciens, engrais potassiques,
umier d'étable). L'étang doit être considéré comme un pâturage dont la pro-
Uction est en rapport avec la richesse nutritive du milieu. En ce qui concerne
es doses à employer, l'A. donne des détails de grand intérêt pratique. Notons
qUe l'irrégularité des résultats et le succès du sulfate double de potasse et de
Magnésie semblent indiquer qu'il faudrait aussi étudier l'influence de la magnésie
SUr la production du poisson.
Transport du poisson vivant. COMTE DE NEUFBOURG (Bulletin français de
8ClCUlture, n° 60, juin 1933). — L'auteur étudie d'abord le transport des espèces
Peu exigeantes en oxygène, telles que la carpe, et par conséquent faciles à trans-
Porter. Les carpes adultes placées en couches minces à l'abri du vent et du
i
.el tolèrent la privation d'eau pendant 2 ou 3 heures pourvu que le temps
solt frais et humide. Pour de longues distances le transport peut s'effectuer de
n commode dans une camionnette dont le fond et les côtés sont tapissés
Par une bâche qui constitue un réservoir étanche. Pour les sujets isolés et peu
kreux on utilise des bidons. Les carpes adultes exigent 6 à 7 fois leur poids
d'eau pour 24 heures. Le transport des poissons avides d'oxygène et des alevins
à plus délicat, les alevins ne doivent pas être touchés à la main ni jamais laissés
eà Sec ; ils exigent 10 à 20 fois leur poids d'eau. Pour de longs transports en
"on ou en camion on aère l'eau à l'aide d'appareils distributeurs d'oxygène.
DIVERS
* Décomposition et mouvement des herbicides dans le sol; leur action
D. l'N l'activité microbienne et les récoltes suivantes. W.-E. BOWSER et J.-
D NEWTON (Canad. J. Res., 8, 1933). — Ni le sulfate de Cu, ni SO4H2 appliqués
ll1<1 quantités habituelles en vue de la destruction des mauvaises herbes n'ont
%llifesté d'action toxique sur les sols en expérience. SO4Cu a légèrement réduit
la I• trifîCati0n pendant une période assez courte et a augmenté le rapport grain/
paille des céréales. On a trouvé du chlorate de soude non décomposé dans un
sol de serre, un an et demi après son application et, au champ, des effets toxiques
ont été observés 1 an après. Le chlorate de soude se déplace facilement dans
l'eau ^u S°1 et, dans après. Le pluvieuses, peut s'accumuler dans le sous-sol
décomposition n'a pas été affectée par la présence de fumier, de S ou de SO4H2
lage énergique du sol, puis en juillet-août, de légers poudrages de chaux pul-
vérisée..
Amélioration de la productivité des étangs par l'usage de la chaui
et des engrais chimiques. P. MENAGER (Bulletin français de Pisciculture, avril
1983 -'- extrait de la Revue des Eaux et Forêts, n° 7, juillet 1933). — Les eaux à
réaction acide sont réfractaires à la pullulation du plancton, et le sont d'autant
plus que leur acidité est plus grande. Pour un bon étang le pH varie de 7 à 8.
Entre 6 et 7, la productivité est moindre, mais reste encore convenable. Il con-
sent donc de déterminer l'acidité de l'eau à la fin de la saison chaude, avant
la pêche. Les remèdes à l'acidification sont la prolongation de la période d'assec,
le chaulage à raison de 150 à 200 kg. de chaux éteinte par hectare, la mise en
Culture du fond pendant une année ou deux. En outre, il est bon de faciliter
le développement du plancton et du benthos par l'apport d'engrais (superphos-
Phate, scories, phosphate de chaux habituel des pharmaciens, engrais potassiques,
umier d'étable). L'étang doit être considéré comme un pâturage dont la pro-
Uction est en rapport avec la richesse nutritive du milieu. En ce qui concerne
es doses à employer, l'A. donne des détails de grand intérêt pratique. Notons
qUe l'irrégularité des résultats et le succès du sulfate double de potasse et de
Magnésie semblent indiquer qu'il faudrait aussi étudier l'influence de la magnésie
SUr la production du poisson.
Transport du poisson vivant. COMTE DE NEUFBOURG (Bulletin français de
8ClCUlture, n° 60, juin 1933). — L'auteur étudie d'abord le transport des espèces
Peu exigeantes en oxygène, telles que la carpe, et par conséquent faciles à trans-
Porter. Les carpes adultes placées en couches minces à l'abri du vent et du
i
.el tolèrent la privation d'eau pendant 2 ou 3 heures pourvu que le temps
solt frais et humide. Pour de longues distances le transport peut s'effectuer de
n commode dans une camionnette dont le fond et les côtés sont tapissés
Par une bâche qui constitue un réservoir étanche. Pour les sujets isolés et peu
kreux on utilise des bidons. Les carpes adultes exigent 6 à 7 fois leur poids
d'eau pour 24 heures. Le transport des poissons avides d'oxygène et des alevins
à plus délicat, les alevins ne doivent pas être touchés à la main ni jamais laissés
eà Sec ; ils exigent 10 à 20 fois leur poids d'eau. Pour de longs transports en
"on ou en camion on aère l'eau à l'aide d'appareils distributeurs d'oxygène.
DIVERS
* Décomposition et mouvement des herbicides dans le sol; leur action
D. l'N l'activité microbienne et les récoltes suivantes. W.-E. BOWSER et J.-
D NEWTON (Canad. J. Res., 8, 1933). — Ni le sulfate de Cu, ni SO4H2 appliqués
ll1<1 quantités habituelles en vue de la destruction des mauvaises herbes n'ont
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la I• trifîCati0n pendant une période assez courte et a augmenté le rapport grain/
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sol de serre, un an et demi après son application et, au champ, des effets toxiques
ont été observés 1 an après. Le chlorate de soude se déplace facilement dans
l'eau ^u S°1 et, dans après. Le pluvieuses, peut s'accumuler dans le sous-sol
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