Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1933-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1933 01 juillet 1933
Description : 1933/07/01 (A36)-1933/08/31. 1933/07/01 (A36)-1933/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65826254
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/04/2014
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- SOMMAIRE
- 454 -
« qui constituent le plan superficiel ; dans certains cas, il faut meHlt;
(f procéder à l'ablation d'un ganglion cervical. Au fur et à mesure du
« débridement, un aide écarte les lèvres de la plaie opératoire ; à u
« profondeur variable, suivant les animaux, on découvre la veine jugu-
« laire superficielle, toujours de gros calibre. On la libère de ses a
« hérences conjonctives sur la plus grande longueur possible, de manière
« à pouvoir l'attirer aisément vers l'extérieur. Une pince est placée sur
« le bout central, puis on introduit un trocart en direction péripheri-
« que. Le débit sanguin est très considérable ; en quelques minutes on
« recueille 1.000 à 1.500 cc. de sang. On retire le trocart tout en pinçant
« le bout périphérique, on suture au catgut l'ouverture de la v elne,
« après un minimum de précautions antiseptiques, on suture la plaie
(i cutanée. La cicatrisation est rapide, les accidents septiques assez rares,
« Par ce procédé, on peut effectuer trois saignées sur la même veine J),
Ces diverses techniques, imaginées, en partie par DONATIEN et LpsT
QUARD, offrent un réel intérêt : elles permettent l'amélioration de Ir
qualité du sérum, le prélèvement aseptique du sang, ce qui était irupos,
sible avec le vieux procédé de saignée du porc par section de la queue,
et surtout un rendement plus élevé.
Tandis qu'avec une seule saignée à chaque veine un porc fournssait
en moyenne 4 ou 5 litres de sérum, il en produit actuellement 9 ou 1
litres, grâce à l'amélioration apportée à la méthode par la suture /| p®
parois veineuses et les « chargements Il répétés. ,
Pour utiliser les producteurs de sérum le plus longtemps possible, fi
l'Institut Pasteur d'Alger on saigne d'abord à une veine mammaire et
4. jours plus tard à une veine jugulaire. Au cours des saignées suivant
on opère sur les veines mammaire et jugulaire du côté opposé. De cette
façon, l'intervalle de temps, qui sépare deux saignées à la même veine,
permet aux vaisseaux de retrouver leur intégrité.
Doses de sérum antipestique.
Le sérum antipestique, qui présente le précieux avantage de conser*
son activité pendant plusieurs années, doit être injecté aux doses s1'1
vantes :
Porcs de 60 kg. et au-dessus. 50 cc.
— de 40 à 60 kg. 40 cc.
— de 30 à 40 kg. 30 cc.
— de 20 à 30 kg 20 cc.
— de 10 à 20 kg. 15 cc.
— au-dessous de 10 kg, 10 cc.
« qui constituent le plan superficiel ; dans certains cas, il faut meHlt;
(f procéder à l'ablation d'un ganglion cervical. Au fur et à mesure du
« débridement, un aide écarte les lèvres de la plaie opératoire ; à u
« profondeur variable, suivant les animaux, on découvre la veine jugu-
« laire superficielle, toujours de gros calibre. On la libère de ses a
« hérences conjonctives sur la plus grande longueur possible, de manière
« à pouvoir l'attirer aisément vers l'extérieur. Une pince est placée sur
« le bout central, puis on introduit un trocart en direction péripheri-
« que. Le débit sanguin est très considérable ; en quelques minutes on
« recueille 1.000 à 1.500 cc. de sang. On retire le trocart tout en pinçant
« le bout périphérique, on suture au catgut l'ouverture de la v elne,
« après un minimum de précautions antiseptiques, on suture la plaie
(i cutanée. La cicatrisation est rapide, les accidents septiques assez rares,
« Par ce procédé, on peut effectuer trois saignées sur la même veine J),
Ces diverses techniques, imaginées, en partie par DONATIEN et LpsT
QUARD, offrent un réel intérêt : elles permettent l'amélioration de Ir
qualité du sérum, le prélèvement aseptique du sang, ce qui était irupos,
sible avec le vieux procédé de saignée du porc par section de la queue,
et surtout un rendement plus élevé.
Tandis qu'avec une seule saignée à chaque veine un porc fournssait
en moyenne 4 ou 5 litres de sérum, il en produit actuellement 9 ou 1
litres, grâce à l'amélioration apportée à la méthode par la suture /| p®
parois veineuses et les « chargements Il répétés. ,
Pour utiliser les producteurs de sérum le plus longtemps possible, fi
l'Institut Pasteur d'Alger on saigne d'abord à une veine mammaire et
4. jours plus tard à une veine jugulaire. Au cours des saignées suivant
on opère sur les veines mammaire et jugulaire du côté opposé. De cette
façon, l'intervalle de temps, qui sépare deux saignées à la même veine,
permet aux vaisseaux de retrouver leur intégrité.
Doses de sérum antipestique.
Le sérum antipestique, qui présente le précieux avantage de conser*
son activité pendant plusieurs années, doit être injecté aux doses s1'1
vantes :
Porcs de 60 kg. et au-dessus. 50 cc.
— de 40 à 60 kg. 40 cc.
— de 30 à 40 kg. 30 cc.
— de 20 à 30 kg 20 cc.
— de 10 à 20 kg. 15 cc.
— au-dessous de 10 kg, 10 cc.
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