Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1933-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juillet 1933 01 juillet 1933
Description : 1933/07/01 (A36)-1933/08/31. 1933/07/01 (A36)-1933/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65826254
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/04/2014
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- SOMMAIRE
POSSIBILITÉS D'AMÉLIORATION ET D'EXTENSION
DE LA PISCICULTURE AU TONKIN
Le Tonkin semble à première vue un pays extrêmement favorable 1
la pratique de la pisciculture. Il possède un réseau fluvial très largeIIleli-
développé, des étendues d'eau permanentes, lacs, étangs, mares,
mentées par des nappes aquifères et par les eaux pluviales, enfin
cuvettes et des bas-fonds qui, se remplissant d'eau à la saison des P^lllC
donnent à certaines provinces du delta l'aspect d'immenses lacs. -et
Il est permis de se demander quel parti les indigènes tirent de (1
état de choses. Une étude même sommaire montre rapidement que a
pisciculture est, au Tonkin, à l'état tout à fait embryonnaire. - les'
Dans les fleuves, les cuvettes et les bas-fonds inondés à la saison des
pluies, on se contente de pratiquer une pêche plus ou moins inte"
suivant les régions. Il existe des villages spécialisés dont les habitafits
livrent uniquement à la pêche, chaque village ayant en général ~1l11'
partie de cours d'eau qui lui est affectée et dans laquelle personne d a
tre n'a le droit de venir pêcher sans payer une certaine redeva
Quant aux bas-fonds inondés tout le monde y pêche, le paysan anna
du delta étant toujours plus ou moins doublé d'un pêcheur. Dans ceS
f vo'
endroits aucune mesure n'a jamais été prise non seulement pour a
riser la multiplication du poisson mais encore pour assurer sa collse'
vation. c:
, dlle-
Dans les mares, lacs, étangs et en général dans toutes les éten 8
d'eau parmanentes et bien délimitées la technique piscicole consiste eS
jeter tous les ans au 5e mois un certain nombre d'alevins de différent.
i
espèces, généralemènt en beaucoup trop grand nombre pour l'espace
on dispose, et d'effectuer la pêche vers l'époque du Têt. Les aie
employés ont été recueillis dans les cours d'eau par des indigènes t
ciaiisés puis vendus aux propriétaires de mares après quelques semal
d'élevage. )lt
Les divers procédés en usage pour pratiquer l'élevage du poisson -
loin de contrebalancer la consommation considérable qui se fait (
le delta. Il est facile de constater que le poisson constitue un des pflllt
cipaux éléments de l'alimentation indigène par ce fait même que
tonkinois étant plus ou moins pêcheur, il n'est pas nécessaire de Po
séder de l'argent pour se procurer du poisson et que chacun pourv
sa subsistance par ses propres moyens. c'
- A l'heure actuelle des signes d'épuisement se manifestent très n
ment. Les villages dont la pêche constitue la seule ressource VIvent
DE LA PISCICULTURE AU TONKIN
Le Tonkin semble à première vue un pays extrêmement favorable 1
la pratique de la pisciculture. Il possède un réseau fluvial très largeIIleli-
développé, des étendues d'eau permanentes, lacs, étangs, mares,
mentées par des nappes aquifères et par les eaux pluviales, enfin
cuvettes et des bas-fonds qui, se remplissant d'eau à la saison des P^lllC
donnent à certaines provinces du delta l'aspect d'immenses lacs. -et
Il est permis de se demander quel parti les indigènes tirent de (1
état de choses. Une étude même sommaire montre rapidement que a
pisciculture est, au Tonkin, à l'état tout à fait embryonnaire. - les'
Dans les fleuves, les cuvettes et les bas-fonds inondés à la saison des
pluies, on se contente de pratiquer une pêche plus ou moins inte"
suivant les régions. Il existe des villages spécialisés dont les habitafits
livrent uniquement à la pêche, chaque village ayant en général ~1l11'
partie de cours d'eau qui lui est affectée et dans laquelle personne d a
tre n'a le droit de venir pêcher sans payer une certaine redeva
Quant aux bas-fonds inondés tout le monde y pêche, le paysan anna
du delta étant toujours plus ou moins doublé d'un pêcheur. Dans ceS
f vo'
endroits aucune mesure n'a jamais été prise non seulement pour a
riser la multiplication du poisson mais encore pour assurer sa collse'
vation. c:
, dlle-
Dans les mares, lacs, étangs et en général dans toutes les éten 8
d'eau parmanentes et bien délimitées la technique piscicole consiste eS
jeter tous les ans au 5e mois un certain nombre d'alevins de différent.
i
espèces, généralemènt en beaucoup trop grand nombre pour l'espace
on dispose, et d'effectuer la pêche vers l'époque du Têt. Les aie
employés ont été recueillis dans les cours d'eau par des indigènes t
ciaiisés puis vendus aux propriétaires de mares après quelques semal
d'élevage. )lt
Les divers procédés en usage pour pratiquer l'élevage du poisson -
loin de contrebalancer la consommation considérable qui se fait (
le delta. Il est facile de constater que le poisson constitue un des pflllt
cipaux éléments de l'alimentation indigène par ce fait même que
tonkinois étant plus ou moins pêcheur, il n'est pas nécessaire de Po
séder de l'argent pour se procurer du poisson et que chacun pourv
sa subsistance par ses propres moyens. c'
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