gène. Or ce n'est pas le cas. Les deux catégories de producteurs mettent sur le marché des produits qui diffèrent par leur aspect extérieur et par leur présentai1011; mais non par leurs qualités intrinsèques. Si le caoutchouc indigène est deprLL par le courtier, le manufacturier lui, l'emploie au même titre que la ^el11 fumée ou le crêpe blanc. Les indigènes de Sumatra sont à même théciriqtlel de produire 350.000 tonnes de caoutchouc à partir de 1935. Toutefois, l'A. déniW^ que ce chiffre est trop élevé car de nombreuses plantations indigènes ont el: arrêtées dans leur développement ou sont en voie de disparition par suite .dl, manque absolu de soins au cours de ces dernières années. Il n'en est pas in01"' vrai que les indigènes des Indes néerlandaises seront un jour à même de produ'1^ une grande partie, peut-être la totalité, de la consommation mondiale, si Européens ne réagissent pas dès maintenant. Il importe donc avant tout 5 ces derniers prennent conscience de ce danger qui les menace, s'ils ne veulent Pa disparaître. Ils ne doivent pas oublier que chaque fois que l'indigène a {oll' ~I: mesure de produire une matière première identique ou analogue à celle p par l'Européen, l'indigène a pris le dessus, (culture du coprah, du poivre, (le l'essence de citronnelle etc.). La production du caoutchouc, comme celle (1 toutes les matières premières, doit être réglementée par un accord internatiofl^ Il faut que le capital et le travail soient honnêtement rémunérés et ceci sal1 que le consommateur en souffre. Enfin il importe que le marché du caoulcli°1^ comme celui des autres matières premières perde petit à petit son caractère spec latif.
DIVERS ** La perte de toxicité des poudres de pyrèthre sous l'action de l'exposition à l'air et à la lumière. F. TATTERSFIELD. (J. Agr. Sc., les T. 22, n° 2). — La poudre de pyrèthre, obtenue par broyage des fleurs. et le~ poudres commerciales obtenues par incorporation d'extrait de pyrèthre <1 UTl port absorbant (talc ou kieselguhr) perdent leurs propriétés insecticides par e~I, sition à l'air et à la lumière. Cette perte d'activité est beaucoup plus proliol, .ée pour les poudres artificielles que pour la poudre de fleurs. La lumière et influent tous les deux sur la conservation du produit. Les échantillons de pOll(
placés dans des récipients clos ou ouverts, dans l'obscurité, sont relatif1111 stables tandis que les échantillons exposés à la lumière dans une atmosphère , 'e gaz carbonique ou d'azote, ou dans le vide, perdent leur toxicité. En atiiiospllel d'oxygène, l'activité décroît très vite. Il semble toutefois que la réaction s'effeL' 'l, 10 de façon différente suivant que l'oxygène est sec ou humide, la vitesse de ¡¡eCOllé- position étant différente dans les deux cas. Des antioxydants tels que la pyr0l<1 chine, la résorcine, l'hydroquinone, le pyrogallol exercent une influence favori |^ tandis que le phénol et la phloroglucine n'agissent, pas. La protection la 111,IS effective est obtenue avec l'emploi d'acide tannique. Cette protection est suit0 effective avec les poudres artificielles.
** Emploi de composés éthyliques du mercure comme désinfecta - pour l'agriculture. W.-H. TISDALE. (Indush. Eng. Chem., 1932, 7. 24, n° 7-' Les composés de mercure éthyle, en particulier le chlorure, le phosphate it l'arséniate, peuvent être employés avantageusement comme désinfectants e.
agriculture pourvu qu'ils soient dilués convenablement dans des matières inel t e
les rendant inoffensifs pour les végétaux traités et pour les personnes les n1, pulant. On peut les employer particulièrement dans les cas suivants : 1° DeSI
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