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cana.ux l' ,
Clérivés du fleuve. S'étant donné pour but idéal d'apporter l'eau au fellah
sur s - champs par simple gravitation, sans pompage, on a été amené à relever
le eau e l'eau dans ces grands canaux d'une façon à peu près constante
Cesc tout le cours de l'année au moyen de nombreux ouvrages de retenue.
Ces P anauX", formant ainsi de véritables rivières maintenues à des niveaux toujours
CêlJes e toujours élevés produisent, eux aussi, des infiltrations interférant avec
U Nil et durant toute l'année, d'où résultent des relèvements plus ou
dé velo lmportailts et permanents du niveau de la nappe souterraine. Le grand
dével0 rrient des canaux d'irrigation a rendu possible une extension considé-
de p des cultures d'été, coton et canne à sucre, et a procuré au pays une ère
de prospérité tout à fait remarquable et J apide. Mais on doit aujourd'hui recon-
cole re 'U , on a peut-être été trop vite et trop loin dans cette transformation agri-
cole, n?^aTrinient en prenant comme règle générale que l'eau doit arriver sur
toutes, les. terres par simple gravitation sans pompage. C'est, en effet, très com-
bats S. ^ellah de n'avoir qu'à manœuvrer des vannes pour arroser son champ ;
tyais 'el Par contre, le relèvement de la nappe souterraine, conséquence de cet
tleCk°Ses> paraît avoir, en beaucoup d'endroits, causé une diminution de
hectar lté. des terres. Depuis un certain nombre d'années, le rendement par
p]llSje^ la récolte cotonnière a notablement baissé. Ce fait est attribué à
~Usi causes telles que: insuffisance de drainage, dégâts croissants dûs aux
iiiseC[,e Parasites, manque d'engrais., mais on pense aussi que, pour une grande
ee'te situation fâcheuse est due au relèvement de la nappe souterraine.
on pe et, d'expériences poursuivies par M. AUDEBEAV Bey dans le centre du Delta,
peut inclure que la production cotonnière par unité de surface est d'autant
$Us ^11^6 que l'eau se maintient plus basse dans le sous-sol, au moins jusqu'à
2 SQ ou 3 mètres. Le problème se pose donc dès à présent de trouver un
teïUèfle rx Ce^e situation, soit en modifiant le système de distribution de l'eau
irrip- 10n dans les grands canaux, soit en améliorant le drainage, soit en pra-
tiquant des assolements qui espaceraient davantage les cultures d'été. Le mé-
Uioifg 1
moire de ArDEBEAU Bey contient beaucoup de renseignements précieux sur les
en c"] qUI Vj'ennent d'être esquissés ; il. traite également la question de la mise
1.1. tur des terres salées bordant la mer et du dessèchement des lacs côtiers.
*
Sols salhis et alcalins. F. HARDY. (Tropical Agriculture, vol. X, n.° 2, février
19-33 ,05etrait de The Tropical Agriculturist, vol. LXXX, n° 4, avril 1933). — Il
plus Une tendance marquée, au cours de ces dernières années, à exagérer de
alcaIi el' plus les effets profondément pernicieux sur champ du complexe noir
alcjgli^ [blkck alkali) sur les propriétés physiques des sols alcalins et à réduire
soi,
degré toxique directe. Des études détaillées ont démontré que, avec le
flétt. uel d'humidité obtenu dans les sols de culture et près du point de
lSsem' plantes, l'alcalinité du sol est rarement excessive même quand
l'exart au laboratoire, d'après les conditions conventionnelles imposées, peut
lilles ter de grandes valeurs de réaction. Quand les Solonetz (terres noires alca-
Ptlr' tropicales ; «black alkali » soils) sont soumises à -un lessivage à outrance
Par ""igatiol, et drainage et sont ensuite travaillées suffisamment, traitées au
gypse 6t Umées aux engrais organiques, leur fertilité s'accroît généralement et
elles et lurnées aux engrais organiques, leur fertilité s'accroît généralement et
rétlct. Peuvent donner alors des récoltes satisfaisantes. Leurs valeurs élevées de
ré, acti'or, 'S'O]Gtl par ce moyen, réduites, au moins dans la zone des racines, pour
ne 8"1 Sont, par. ce moyen, réduites, aù moins dans la zone des racines, pour-
te e' qu'au-dessous des limites de la tolérance pour l'alcali (pH 7,6 ou 7,8).
te PrilQPal intermédiaire amenant ce résultat est apparemment l'acide carho-
nicjug produit par la décomposition de la matière organique du sol dans des
1. 0ns convenables d'aération. Dans le cas des Solontshak (sols salins; « white.
cana.ux l' ,
Clérivés du fleuve. S'étant donné pour but idéal d'apporter l'eau au fellah
sur s - champs par simple gravitation, sans pompage, on a été amené à relever
le eau e l'eau dans ces grands canaux d'une façon à peu près constante
Cesc tout le cours de l'année au moyen de nombreux ouvrages de retenue.
Ces P anauX", formant ainsi de véritables rivières maintenues à des niveaux toujours
CêlJes e toujours élevés produisent, eux aussi, des infiltrations interférant avec
U Nil et durant toute l'année, d'où résultent des relèvements plus ou
dé velo lmportailts et permanents du niveau de la nappe souterraine. Le grand
dével0 rrient des canaux d'irrigation a rendu possible une extension considé-
de p des cultures d'été, coton et canne à sucre, et a procuré au pays une ère
de prospérité tout à fait remarquable et J apide. Mais on doit aujourd'hui recon-
cole re 'U , on a peut-être été trop vite et trop loin dans cette transformation agri-
cole, n?^aTrinient en prenant comme règle générale que l'eau doit arriver sur
toutes, les. terres par simple gravitation sans pompage. C'est, en effet, très com-
bats S. ^ellah de n'avoir qu'à manœuvrer des vannes pour arroser son champ ;
tyais 'el Par contre, le relèvement de la nappe souterraine, conséquence de cet
tleCk°Ses> paraît avoir, en beaucoup d'endroits, causé une diminution de
hectar lté. des terres. Depuis un certain nombre d'années, le rendement par
p]llSje^ la récolte cotonnière a notablement baissé. Ce fait est attribué à
~Usi causes telles que: insuffisance de drainage, dégâts croissants dûs aux
iiiseC[,e Parasites, manque d'engrais., mais on pense aussi que, pour une grande
ee'te situation fâcheuse est due au relèvement de la nappe souterraine.
on pe et, d'expériences poursuivies par M. AUDEBEAV Bey dans le centre du Delta,
peut inclure que la production cotonnière par unité de surface est d'autant
$Us ^11^6 que l'eau se maintient plus basse dans le sous-sol, au moins jusqu'à
2 SQ ou 3 mètres. Le problème se pose donc dès à présent de trouver un
teïUèfle rx Ce^e situation, soit en modifiant le système de distribution de l'eau
irrip- 10n dans les grands canaux, soit en améliorant le drainage, soit en pra-
tiquant des assolements qui espaceraient davantage les cultures d'été. Le mé-
Uioifg 1
moire de ArDEBEAU Bey contient beaucoup de renseignements précieux sur les
en c"] qUI Vj'ennent d'être esquissés ; il. traite également la question de la mise
1.1. tur des terres salées bordant la mer et du dessèchement des lacs côtiers.
*
Sols salhis et alcalins. F. HARDY. (Tropical Agriculture, vol. X, n.° 2, février
19-33 ,05etrait de The Tropical Agriculturist, vol. LXXX, n° 4, avril 1933). — Il
plus Une tendance marquée, au cours de ces dernières années, à exagérer de
alcaIi el' plus les effets profondément pernicieux sur champ du complexe noir
alcjgli^ [blkck alkali) sur les propriétés physiques des sols alcalins et à réduire
soi,
degré toxique directe. Des études détaillées ont démontré que, avec le
flétt. uel d'humidité obtenu dans les sols de culture et près du point de
lSsem' plantes, l'alcalinité du sol est rarement excessive même quand
l'exart au laboratoire, d'après les conditions conventionnelles imposées, peut
lilles ter de grandes valeurs de réaction. Quand les Solonetz (terres noires alca-
Ptlr' tropicales ; «black alkali » soils) sont soumises à -un lessivage à outrance
Par ""igatiol, et drainage et sont ensuite travaillées suffisamment, traitées au
gypse 6t Umées aux engrais organiques, leur fertilité s'accroît généralement et
elles et lurnées aux engrais organiques, leur fertilité s'accroît généralement et
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nicjug produit par la décomposition de la matière organique du sol dans des
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