Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1933-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1933 01 juillet 1933
Description : 1933/07/01 (A36)-1933/08/31. 1933/07/01 (A36)-1933/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65826254
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/04/2014
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- SOMMAIRE
- 456 -
U' Ceux qui sont à la période d'incubation ;
4° Ceux qui sont réellement indemnes.
Les sujets du premier groupe ne retireront aucun bénéfice des inJeC
tions de sérum. Q
Chez les animaux des second et troisième groupes le sérum atténue û'
Chez les ani-rnaux cles secoi-id et t,roisième groupes lé, sérùnl attélle
la gravité de la maladie, sans s'opposer à l'établissement d'une immu-
nité active et durable. 11
Enfin, pour les sujets non encore infectés, le virus, dès sa pénétra
dans l'organisme sera détruit par le sérum et chez eux il n
qu'une immunité passive de trois semaines environ.
Les résultats seront donc très différents suivant le moment de 1111
vention.
« Si on intervient trop tard, le sérum ne pouvant guérir des aniP
« déjà sévèrement atteints, quoique sains en apparence, les pertes seront
« élevées et pourront atteindre plus de la moitié des animaux sérumises
« Si au contraire, l'intervention a lieu tout au début de la mala di st
« alors que l'on a constaté seulement quelques signes suspects, il est
« certain qu'il existe encore des animaux non infectés, chez le' 1)e]5
« l'injection de sérum ne déterminera qu'une immunité passive et 11
« maladie recommencera trois semaines environ après l'interven
« Le danger pourra être conjuré par une nouvelle sérumisation, roaif
« alors la méthode n'est plus économique ». , de
L'idéal serait d'opérer lorsque la plupart des animaux sont à la pério de
d'incubation afin d'obtenir une immunité solide.
Chez les sujets indemnes il faut chercher à transformer l'imifl111*
passive, "conférée par le s,érum, en une îmmunité active siiccé~ lat)t- 9
passive, conférée par le sérum, en une immunité active succéda
une infection bénigne, et, pour cela, on doit favoriser au maximi*1*1
contamination des sujets traités, réaliser, suivant l'expression de P
TIEN et de LESTOQUARD, une sorte de « séro-contamination ». 18'
En résumé le sérum ne produira ses pleins effets en milieu c
miné que si on se conforme à quelques règles précises :
- a) Intervenir autant que possible lorsque la majeure partie des s
se trouve à la période d'incubation ;
b) Ne pas traiter les animaux cliniquement malades ;
c) Favoriser par tous les moyens la contamination des sujets tra )aE
en les laissant au contact des animaux malades, en ne renouvelant p
les litières souillées, etc.
La sérothérapie simple a encore une autre indication un peu special ¡1'
elle s'impose lorsqu'on veut soustraire un animal de valeur à une coil,
tamination légère telle que : voyage dans des wagons suspects,
dans une étable non désinfectée.
U' Ceux qui sont à la période d'incubation ;
4° Ceux qui sont réellement indemnes.
Les sujets du premier groupe ne retireront aucun bénéfice des inJeC
tions de sérum. Q
Chez les animaux des second et troisième groupes le sérum atténue û'
Chez les ani-rnaux cles secoi-id et t,roisième groupes lé, sérùnl attélle
la gravité de la maladie, sans s'opposer à l'établissement d'une immu-
nité active et durable. 11
Enfin, pour les sujets non encore infectés, le virus, dès sa pénétra
dans l'organisme sera détruit par le sérum et chez eux il n
qu'une immunité passive de trois semaines environ.
Les résultats seront donc très différents suivant le moment de 1111
vention.
« Si on intervient trop tard, le sérum ne pouvant guérir des aniP
« déjà sévèrement atteints, quoique sains en apparence, les pertes seront
« élevées et pourront atteindre plus de la moitié des animaux sérumises
« Si au contraire, l'intervention a lieu tout au début de la mala di st
« alors que l'on a constaté seulement quelques signes suspects, il est
« certain qu'il existe encore des animaux non infectés, chez le' 1)e]5
« l'injection de sérum ne déterminera qu'une immunité passive et 11
« maladie recommencera trois semaines environ après l'interven
« Le danger pourra être conjuré par une nouvelle sérumisation, roaif
« alors la méthode n'est plus économique ». , de
L'idéal serait d'opérer lorsque la plupart des animaux sont à la pério de
d'incubation afin d'obtenir une immunité solide.
Chez les sujets indemnes il faut chercher à transformer l'imifl111*
passive, "conférée par le s,érum, en une îmmunité active siiccé~ lat)t- 9
passive, conférée par le sérum, en une immunité active succéda
une infection bénigne, et, pour cela, on doit favoriser au maximi*1*1
contamination des sujets traités, réaliser, suivant l'expression de P
TIEN et de LESTOQUARD, une sorte de « séro-contamination ». 18'
En résumé le sérum ne produira ses pleins effets en milieu c
miné que si on se conforme à quelques règles précises :
- a) Intervenir autant que possible lorsque la majeure partie des s
se trouve à la période d'incubation ;
b) Ne pas traiter les animaux cliniquement malades ;
c) Favoriser par tous les moyens la contamination des sujets tra )aE
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les litières souillées, etc.
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