la canne à sucre, l'A. entreprit en 1931, 119 expériences qui fournirent les résultats suivants : Les largeurs comparées furent de 25, 37 et 50 cm. Les fossés les plu5 étroits donnèrent en moyenne un rendement en sucre un peu plus élevé que 1®S fossés plus larges, mais seulement sur des sols légers et moyens. Les différences cependant étaient trop petites pour être de valeur pratique. La teneur en eaU du sol n'influa pas sur le résultat des expériences, aussi bien que la quantité de pluie. Le degré d'aridité du sol qui dépend du drainage a exercé une très grande influence en ce sens que sur des sols acides les fossés étroits donnèrent un résultat défavorable.
* Etudes sur les sojas et autres cultures engrais verts pour les plan- tations de canne à sucre. Cl. ARGENEAUX, N. Mc. KAJG et 1. E. STOKES ('/OU,.,I.
.mc,'. Soc. Agron. 2U (1932), 11° 5). — Des expériences faites à la U. S. Sugar Plant Field Station près de Houma, en 1930, pour déterminer le poids frais, le poids sel: «•' la teneur en azote de plusieurs légumineuses plantées à des dates différentes pl de diverses façons et récoltées à des stades variés de maturité montrèrent que pour les meilleurs résultats dans la rotation de la canne à sucre les sojas doivent etre seinés au début du printemps. Le-soja Biloxi, tôt semé, donna le maximum de matière verte, de matière sèche et d'azote à l'acre en pleine floraison (1er au 1»> octobre). La variété Biloxi se montra meilleure que l'Otootan comme engrais vert ~Crotalaria juncm atteignit son état optimum pour être retourné environ 110 jours après le semis, c 'est-à-dire à peu près à la pleine floraison.. Les meilleures densités «I*? semis furent de 28 à 40 kg. à Plia pour la variété Biloxi et d'environ 25 kg. °
pour l'Otootan. C. usamnwe-nsis, C. anagyroïdes, Cajanus indicus et Centrosema plumieri, tous nouveaux à la Louisiane, semblent promettre comme engrais verts.
* Relation entre apports d'azote, de phosphate et de potasse et la fructification du coton. M. NPKSON et J. (). YVuvi. (A r toi n sas S la. But.
WS2\ — Les effets de l'azote, de l'acide phosphorique et de la potasse sur la fruc- tification du coton (variétés de JKoxvden, Arkansas) furent étudiés de 1927 à 1931 sur des limons sablonneux fins et très fins à Scott. Des quantités variables de chaque élément (55 à .'MO kg. de nitrate de soude à l'ha ; 85 à 670 kg. à l'ha de superphosphate à 16 ; 22 à 90 kg. à l'ha de chlorure de potasse) furent employées sur les parcelles d'expérimentation tandis que. dans chaque cas, les deux autres éléments furent appliqués en quantités uniformes égales à celles des témoins. Les parcelles témoins reçurent 560 kg. à l'ha d'un engrais composé 4-10-4. EII outre, chaque série comprenait des parcelles témoins 1 sans fertilisant et des paI" celles avec deux éléments seulement. L'observation du développement des parties en fructification montra que du début de la formation du branchement dans les séries azote les nombres de ramifications augmentèrent quelque peu avec l'acide phosphorique et la potasse, sans azote. Tandis que de légères applications d'azote augmentaient le branchement de façon sensible, de plus fortes applications n'ame- naient pas ensuite d'accroissement dans les nombres ou dans la proportion du développement. En ce qui concerne les augmentations survenues au cours de la floraison on nota que les plus forts accroissements à l'unité d'azote étaient obtenus par les applications les plus légères alors que les traitements les plus forts en a/.ote donnèrent le plus de fleurs au cours de la saison. La chute des fleurs était proportionnée au nombre de fleurs produites et largement indépendante des trai- tements. Les récoltes en graine, ainsi que le nombre de capsules, s'accrurent des parcelles sans traitement aux plus fortes applications, la plus forte augmentation du rendement à l'unité d'azote résultant de la plus faible application. Les moyennes
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