froment pur. L'introduction de la farine de riz dans le pain, même en quantité restreinte, apporterait non seulement à la riziculture, mais aussi a 1 econoïïi de la nation, de grands avantages.
CULTURES DIVERSES
Les bénéfices augmentés par une meilleure culture et une meilleure préparation du cate. (Les cahiers wlunwuJi, nu 687, 20 janvier 1933). —■ Les discussions qui ont lieu sur les avantages et les inconvénients de la ferniett-
tation du café nous incitent à reproduire l'opinion exprimée à ce sujet par uD fabricant importateur anglais de machines à café au journal américain The SpicV Mill. D'après cet industriel, on a reconnu le procédé de la fermentation comme étant le meilleur et les cafés « dépulpés, lavés et fermentés » se vendent plus cher- On croit que ce procédé a pour effet de développer plus complètement les globules contenant les huiles volatiles qui font la valeur du café. La fermentation est, sans aucun doute, l'opération la plus importante dans la préparation du café ; si elle est insuffisante, la saveur du café n'est pas développée ; si elle est trop poussée, la graine parait abimée. Par suite, lorsque le café a été préparé en laissant la pulpe sécher sur les graines, le produit obtenu est de moins bonne qualité que lorsque la fermentation a été naturelle. On estime que pour les cafés arabica il y a une différence de 3 et 4 dollars par sac de LW livres entre les cafes fermentes et ceux simplement séchés, même lorsqu'il s'agit de produits d'une même plan- tation. En procédant à une préparation soigneuse et en adoptant des méthodes modernes, un planteur peut réaliser un bénéfice de l'ordre de 3.500 dollars sut une production de mille sacs.
Les caféiers de la Côte d'Ivoire. SIRKRT EDM. (LRE partie : Botanique et Culture, 9i p., publié par le Centre d'Etudes, coloniales, 99, rue des Entrepreneurs, Paris. - Extrait de AUG. CHEVALIER dans Revue de Botanique appliquée, janvier 1933). — L'auteur de cette publication a dirigé une importante plantation de caféiers, installée depuis 1928-1929 dans le S. E, de la Côte d'Ivoire, sur l'elllpw- cement de la forêt dense, dans une région où de nombreux caféiers des groupes Canephora et Liberica vivent à l'état spontané. Les renseignements qu'il publie sont les premières données précises que nous ayons sur la culture du caféier dans cette partie de l'Ouest africain. Ils méritent donc de retenir l'attention. — Le travail débute par un aperçu géographique et agrologique sur la Côte d'Ivoire, c'est dans la partie occupée par la forêt dense que se recommande la culture. Dans cette zone, la pluviométrie, qui dépasse 2.000 mm. sur la côte E., n'atteint que 1.000 mm. au N.-E. La couche humifère en forêt ne dépasse pas en général 10 cm.
Il est déplorable que certains colons improvisés planteurs aient montré une ignorance complète des exigences du caféier et se soient installés en terrain stérile de savane. — Dans le chapitre suivant, l'A. étudie la biologie et les caractères botaniques des caféiers cultivés en Côte d'Ivoire. Il suit la classification que nous avons établie il y a quelques années. Parmi les Coffea Canephora, il signale les Petits Indéniés sans caractères rigoureusement constants. Il distingue dans l'Indénié cinq formes : la 1re à fruit carèné, à fleurs à 5 pétales, à fruits rouge grenat munis de 4 nervures saillantes, la cerise rend 20 de café : une seconde forme a les fruits apiculés avec un mamelon à son extrémité ; une troisième forme a les fruits comprimés d'un rouge vif, sans côtes, c'est la forme la plus fréquemment cultivée >
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