formules d'engrais employées pour les riz en Espagne. (D'après un ^Pporl de voyage de M. H. DE SA CARNEIRO, Agriculture et Elevage au Congo belge, 1, 7 janvier 1933). — Les rendements moyens du riz en Espagne, près de a eriCe» sont de 7.000 kg. à l'hectare , ils peuvent atteindre \J.úüO à 10.000 kg. On le riz en terrains irrigués, argilo-silico-calcaires. Une pépinière de 800 lll- fournit des plants pour un hectare. En octobre, on sème des fèves, et on les ifouit en mars comme engrais vert, ce qui donne environ 60 à 70.000 kilogrammes Uc Salière verte par hectare. La transplantation du riz a lieu de mars à mai, en ilees) par touffes de trois ou quatre plantes, à 20 cm. de distance les unes des autres Les engrais chimiques sont fournis généralement en partie avant de semer ou de Planter, en partie vers la mi-juin quand on retire l'eau de la rizière. Voici les formules fréquemment employées : Superphosphate 16/16 : 30 ; sulfate d'am- nJ:a.que 20/21 : 50 ; chlorure ou sulfate de potasse : 20 On mélange encore Ces engrais dans les proportions suivantes : Superphosphate 16/18 : 40 ; sulfate J^noniaque 20/21 : 40 ; chlorure ou sulfate de potasse : 20 Ces deux follmules sont les mieux équilibrées pour le riz. On applique l'engrais à raison de 1 9nn à 1.800 kg. par hectare ; dont 50 à .75 avant la plantation. Dans les terres Ont le Pli est inférieur à 7, on remplace quelquefois le sulfate d'ammoniaque Par la h t t.l. é '.1 par la cyanamide. Les nitrates de soude et de chaux sont peu utilisés parce qu'ils provoquent un développement démesuré des tiges et des feuilles et une atrophie ,lc,cerltuée du système radiculaire. D'ailleurs cette atrophie n'est pas à attribuer i si. vement aux nitrates, mais à un degré plus ou moins grand à tous les ls azotés quand ils ne sont pas appliqués en proportion convenable par raPPOrt aux engrais phosphatés et potassiques.
C emploi du riz dans la panification. Dr BORASIO (Bulletin. agricole du * ongo belge, vol. XXIII, n° 3, septembre 1932). — L'auteur résume comme suit ses conSlons : a) La panification à l'aide d'un mélange de farine de riz réussit Ù elnement lorsque les pourcentages introduits sont adéquats à ia force de la farine < j e f de f°ment' En général, en employant 5 de riz, on obtient les résultats les plus Usants ; b) La farine de riz doit être très fine, la semoule ne convient pas ; rn. oUr de multiples raisons, il faut employer de la farine de riz décortiqué som- 'na'reralent ; - d) Il n'existe de difficulté technique d'aucune sorte; l'emploi d'eau °ta ,e est à conseiller pour le pétrissage ; e) Dans un pain contenant 5 de T* ne rencontre aucun changement de goût ni d'aspect ; les défauts pro- cIl nent de l'emploi de quantités exagérées ; f) Aucune modification ni aucun chan0meilt dans le travail du boulanger n'adviennent lorsque la farine arrive du mour SOus forme mélangée ; g) Les riz italiens sont les meilleurs pour être rédu'ts en farine; mais il faut exclure le riz glutineux ou d'autres riz qui ne c0ntj pas de véritable gluten; h) Le prix du pain n'augmenterait pas, fro t donné que le prix de la farine de riz est inférieur à celui de la farine de Inent ; i) La valeur du pain mélangé de riz ne diffère pas de celle du pain de
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