GREFFE DE STUMP SUR RACINES DE VIEUX HÉVÉAS Dr A. D'ANGREMOND (Extrait de Archief voor de Rubbercultuur in Nederlandsch- Indië, n° 4, décembre 1932).
'b Pour quelqu'un qui a, comme l'auteur, travaillé durant de nom- eu$es années à la sélection d'une plante annuelle, le tabac, une des oses qui frappent le plus lorsqu'il en vient à s'occuper de la culture d' -plante vivace, l'hévéa, est le fait que les possibilités d'emploi le matériel sélectionné de plantation se trouvent principalement réduites r de l'aménagement de nouvelles surfaces. La transformation de ules plantations en nouvelles avec du matériel éprouvé de plantation, a rePlantation , qui se fait si facilement avec les cultures annuelles, est c i hévéa un problème pour lequel aucune solution satisfaisante n'a trouvée en dépit des essais variés faits à ce sujet pendant plusieurs 'IlIlées. Les frais imposés par la substitution brutale du matériel neuf ;u vieux, le coût d'entretien de la jeune plantation jusqu'à ce qu'elle fo rnisse des saignées rémunératrices, et la perte directe de caoutchouc, e ésultant de l'abatage des vieux arbres, sont des facteurs qui font qu'une si radicale n'est que rarement entreprise. Des calculs ont faits bien des fois pour déterminer combien d'années doivent , ouier avant que le rendement global du matériel neuf puisse l'em- porter sur la perte causée par l'abatage des vieux arbres. Ce temps est, ^Ure^ernen^' sous la dépendance des circonstances mais, afin de dorUîer une idée, il peut être estimé à un minimum de dix ans.
■ On comprendra aisément que les Compagnies 1 se soient refusées a perte mesure au moment où le prix du caoutchouc était si élevé qu'une perf fc ai e récolte avait une répercussion financière importante. Si une plantation avait encore une réserve suffisante de terrains un nouveau riclïeinent était'préféré.
es expériences répétées ont, bien entendu, été faites sur la façon de nir une plantation et des systèmes variés furent essayés.
)1 Le système le plus simple de rajeunissement serait une méthode de
ni ation qui : placerait une ligné de jeunes arbres sélectionnés entre b aqu.e paire de lignes d'arbres de la vieille plantation. Lorsque les es arbres atteindraient la taille de saignée et suivant leur développe- ment, qui serait plus lent qu'en conditions normales, les vieux arbres seraient élagués, graduellement éclaircis et finalement entièrement en-
* levés. La ( période durant laquelle des pertes seraient à supporter devien- aIt Par cette méthode bien plus courte.
To par. cette méthode. bien ,plus courte.,. utefois, ce plan, bien tentant, pour beaucoup de raisons, est, en 1 'Èl.lors S autres difficultés évidentes du système, impossible à réaliser Jfati 1 qllement puisque les jeune,s arbres n'ont pas une croissance satis- pratiquement puisque les jeunes arbres n'ont pas une croissance satis-
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