Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1933-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mai 1933 01 mai 1933
Description : 1933/05/01 (A36)-1933/06/30. 1933/05/01 (A36)-1933/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6582624q
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/04/2014
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- INDUSTRIE, COMMERCE, FINANCES, STATISTIQUES
NÔTE SUR (_E LEUCÆNA GLAUCA (« CAY-KEO », « CAY-DEP»,
LAMTORO) ET SON EMPLOI COMME ENGRAIS VERT
DANS LE QUANG-NAM
Aire de culture.
Le lamtoro est un arbuste à port dressé. Sa tige droite, ses ramifications
presque verticales, sa facilité à se laisser tailler, le font utiliser pour la
création de haies. Au bout de deux ans, il a deux mètres de haut et
forme déjà une bonne clôture. Si on ne l'étête pas, il peut atteindre
cinq mètres.
Dans le Quang-nam, le lamtoro est cultivé concurremment avec le
bambou. On le trouve surtout dans la moyenne région sur les terres
d'alluvions fluviales de nature plutôt argileuse. Dans la région côtière,
sur les anciens cordons littoraux où l'élément sableux domine, il n'en
existe que de rares pieds. Plusieurs tentatives de semis ont échoué. Les
graines germent bien, mais les plants ne peuvent supporter la pauvreté
du sable en éléments fertilisants. Ils restent rachitiques et meurent au
bout d'un certain temps. C'est pour ces motifs que le leucaena est cultivé
dans la moyenne région et acheté sur place par les cultivateurs de la
région côtière qui sont seuls à l'employer comme engrais vert, la nature
des sols de la moyenne région ne convenant pas à son utilisation. Le
bambou, par contre, pousse bien dans la région côtière.
A mesure que l'on s'avance vers l'intérieur, et que le terrain devient
plus riche, le lamtoro est de plus en plus abondant. Dans le Duy-
xuyên, le Dai-lôc et l'Ouest du Diên-bàng, il occupe une grande place
dans les haies. Le bambou, quoique d'un rapport supérieur, est une
plante très épuisante envahissant le sol par ses racines et dont l'ombrage
a une influence néfaste. Une haie de bambou occupe au moins une
bande de cinq à six mètres de terrain sur lequel aucune culture ne
peut prospérer. Le lamtoro n'a pas cet inconvénient et présente en outre
l'avantage d'améliorer le sol. Dans le voisinage d'une haie de lamtoro,
les plantes se développent bien. C'est pour ces raisons que le bambou
est cultivé là où l'on a de l'espace, en bordure des routes sur lesquelles
son ombrage ne peut être qu'utile tandis que le lamtoro sert de clôture
aux petits jardins où, pendant toute l'année, la terre doit porter suc-
cessivement plusieurs cultures différentes.
LAMTORO) ET SON EMPLOI COMME ENGRAIS VERT
DANS LE QUANG-NAM
Aire de culture.
Le lamtoro est un arbuste à port dressé. Sa tige droite, ses ramifications
presque verticales, sa facilité à se laisser tailler, le font utiliser pour la
création de haies. Au bout de deux ans, il a deux mètres de haut et
forme déjà une bonne clôture. Si on ne l'étête pas, il peut atteindre
cinq mètres.
Dans le Quang-nam, le lamtoro est cultivé concurremment avec le
bambou. On le trouve surtout dans la moyenne région sur les terres
d'alluvions fluviales de nature plutôt argileuse. Dans la région côtière,
sur les anciens cordons littoraux où l'élément sableux domine, il n'en
existe que de rares pieds. Plusieurs tentatives de semis ont échoué. Les
graines germent bien, mais les plants ne peuvent supporter la pauvreté
du sable en éléments fertilisants. Ils restent rachitiques et meurent au
bout d'un certain temps. C'est pour ces motifs que le leucaena est cultivé
dans la moyenne région et acheté sur place par les cultivateurs de la
région côtière qui sont seuls à l'employer comme engrais vert, la nature
des sols de la moyenne région ne convenant pas à son utilisation. Le
bambou, par contre, pousse bien dans la région côtière.
A mesure que l'on s'avance vers l'intérieur, et que le terrain devient
plus riche, le lamtoro est de plus en plus abondant. Dans le Duy-
xuyên, le Dai-lôc et l'Ouest du Diên-bàng, il occupe une grande place
dans les haies. Le bambou, quoique d'un rapport supérieur, est une
plante très épuisante envahissant le sol par ses racines et dont l'ombrage
a une influence néfaste. Une haie de bambou occupe au moins une
bande de cinq à six mètres de terrain sur lequel aucune culture ne
peut prospérer. Le lamtoro n'a pas cet inconvénient et présente en outre
l'avantage d'améliorer le sol. Dans le voisinage d'une haie de lamtoro,
les plantes se développent bien. C'est pour ces raisons que le bambou
est cultivé là où l'on a de l'espace, en bordure des routes sur lesquelles
son ombrage ne peut être qu'utile tandis que le lamtoro sert de clôture
aux petits jardins où, pendant toute l'année, la terre doit porter suc-
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