L'HYGROSCOPICITÉ ET LA STABILITÉ DES ESSENCES, ALCOOLS - ET MÉLANGES ALCOOL-ESSENCE DANS LES CLIMATS CHAUDS Station nationale de Hecherriies et d'Expériences feclilliljue,ç: de Bellevue).
, Sur la demande de M. l'Inspecteur général DUMANOIS, Directeur des Su •, i.es techniques de l'Office national des combustibles liquides, une série d'études a été entreprise à la Station nationale de Bellevue dans le but de vérifier les résultats déjà acquis sur l'hygroscopicité de i'alcool ahsolu et la stabilité, vis-à-vis de l'humidité atmosphérique, des mélanges essence-alcool, puis de les étendre à des conditions climatiques voisines, autant, qu'il a été possible de le réaliser, de celles qu'on rencontre dans l< s ('IiinaIs chauds, en particulier celui de l'Indochine.
, Il a été longtemps considéré comme une vérité courante, de Berlhelot à Gauthier, que l'alcool absolu est. très hygroscopique, c'est-à-dire fixe <¡Yec avidité l'humidité atmosphérique. Cette assertion, accréditée sans 'Ic-ute par la difficulté qu'on avait alors à obtenir de l'alcool anhydre, difficulté qui est due, comme on le sait maintenant, à l'existence de mélanges azéotropiques, a été définitivement reconnue fausse à la ^Uite des expériences de Patard et Loriette (Congrès des combustibles ''(jnides, octobre 1932), puis de Coûtant et Marillier (Bulletin de l'Asso- ciation des Chimistes de sucreries et distilleries, 1922-1923, tome KL, n°8, p. 292). Ces derniers auteurs, en particulier, cherchant à se rapprocher des 'lIt J JOILS dans lesquelles se trouve l'alcool contenu dans les réservoirs, opéraient avec des bidons de 5 litres, tenus couchés pour que le liquide ,ilt une plus grande surface libre, et dont le bouchon, reporté sur la face latérale, n'avait qu'une ouverture de 1,5 mm. de diamètre. Bien que la température ait varié entre 2 et 15°, dans un air très humide, et malgré des agitations très fréquentes, le titre de l'alcool n'a varié que de 99° .7 99° ,5 en 19 jours. Ils conc l uaient ainsi : « 1° Que l'alcool est hygroscopique, mais à un degré bien moindre que tous les chimistes le supposaient avant les essais du Service des Poudres et que d'autre part l'alcool absolu n'est pas sensiblement plus hygros C'opique que l'alcool à 95° ; , « 2° Que l'alcool est plus hygroscopique dans les carburants à base essence qu'à l'état pur, que cette hydratation peut être quasi-nulle si les l'Pservoirs sont remplis au maximum et en contact avec l'air par le minimum de section ;
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