Sur l'influence mutuelle du bois et du scion dans les greffes d'Hévea.
D. J. N. VAN DER Hoop et F. W. OSTENDORF (Archief voor de Rubbercultuur in Nederlandsch-Indië, december 1932). — Les conclusions pratiques de ces recher- ches sont que la greffe en grand avec but de saigner le bois peut être pratiquée à I'nide de clones à grand rendement. Ces clones doivent aussi être, de préférence, de croissance rapide tandis que le nombre de vaisseaux laticifères n'a pas d'impor- tance. Les résultats indiquent ensuite pour Le travail de greffage ordinaire, quand on saigne le scion, que l'emploi de bois à hauts rendements (bois provenant de graine d'arbre-mère) ne présente aucun avantage. Au contraire, l'emploi de bois croissance rapide (plants provenant de graines d'arbres à croissance rapide) est a recommander pour assurer une croissance rapide et un haut rendement des ^reffés. Les autres avantages de ceci sont un plus grand pourcentage de réussite de la greffe et le fait que, avec de telles greffes, on peut, saigner à un âge plus précoce.
La culture du soja dans les plantations de coton. M.-E,.B. WHITAIŒR (Bulletin des matières grasses, n° 11, 1932). — La u Cotton Brauch Experiment Station» travaille depuis plusieurs années afin d'étudier la possibilité, pour les planteurs de coton, de produire des fèves de soja comme récolte secondaire. Nous noyons que cette manière de faire a quelque avenir, mais si les planteurs veulent l appliquer avec succès, il sera nécessaire d'établir soigneusement un plan d'en- semble. Du point de vue pécuniaire, le bénéfice rapporté par les fèves de soja est 81 inférieur à celui que donne le colon que les dépenses faites pour une récolte SOinl souvent supérieures au rapport des fèves. Au prix actuel des fèves de soja, nous doutons qu'un planteur de coton ail intérêt Ù planter et récolter ces fèves de soiil- le profit le plus important de celle culture provient de l'augmen- Uticm de fertilité du sol et de la possibilité d'y laisser paître le bétail Des résultats fournis par la « Cotton Branch Experiment Station » nous concluons que la pro- duction par acre de terrain pourrait augmenter plus vite et <'< meilleur compte en {"nployant plutôt des sojas que toute autre plante. Je voudrais attirer tout parti- culièrement votre attention sur le fait que les fèves de soja sont très sensibles A lin changement de latitude. Ainsi, le soja Manchu et le soja Illini, si employés dans le « Corn Belt » ne sont pas du tout adaptés à notre région (Arkansas).
es fèves plantée:-, dans nos pays, d'après des expériences faites pendant plusieurs iI,'nlées, se sont montrées inférieures à la plupart des autres qualités. Les « Cotton ^périment Stations) du Sud font actuellement un gros effort pour améliorer 'l'es variétés de soja qui puissent s'adapter à nos conditions locales. Le soja le plus erpssant que- nous ayons dans notre Etat est le Arksoy. Ce soja, planté en <*inp, a donné un rendement un peu supérieur à 20 bushels de fèves par acre emiron 15 quintaux à l'ha.) pendant quatre ans. En 1930, il a donné 26 bushels ; ('II J9:n 27 bushels à l'acre et niante trois fermiers accusent un rendement de 40 Hishels et plus il l'acre. Les fèves, a l'analyse, ont une teneur en huile de IR 1;2%. Cependant, ce soja n'est pas parfait à tous points de vue et les agro- nomes de l'université d'Arkansas continuent leurs travaux pour l'adapter aux éditions des fermes de l'Arkansas. Une autre espèce de soja a quelque intérêt ; s agit, du Mamredo, développé par la «Cotton Experiment Station» du Missis- Si pi. si l'huile retrouvait sa valeur normale, nous croyons que certains fermiers (j pays cotonniers pouiraient planter des sojas et améliorer leur rendement à l'acre jusqu'à ce que celle, récolt~ soit ¡~Y¿Ull.ag-euse. Il,, pourraient vendre assez de' f~v:es pour à ce que cette récolte soit avantageuse. Ils pourraient vendre assez de fèves pour compenser an moins une partie du prix de revient. En améliorant un. soja adapté à re pays, il est de première nécessité d'obtenir une fève jaune et n'érla-
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