D'autre part, l'écart entre le demi-blanchi et le glacé américain est inférieur à celui que donne l'usinage et il faut l'attribuer, sans pouvoir absolument appeler cela un dumping, à des sacrifices que fop. ^es Américains pour pouvoir atteindre directement la clientèle.
Le riz Saigon n° 1, 25 de brisure, est coté sur le marché réglementé de Marseille 57,25.
Chambre de Commerce de Marseille,
CULTURES DIVERSES
* L'ombrage du caféier. (Revista Cafetera de Colombia, 1932). — Cette petite étude, réalisée par la section technique du Comité départemental de Antioquia, définit d'abord ce que doit être l'ombrage du caféier; ensuite, examine, à la lu- mière de ces desiderata, la valeur des végétaux habituellement employés dans ce but et réalisant, soit l'ombrage temporaire, soit le permanent. On cite, entre autres : les divers bananiers, le yuca (Manihot ulilissima), le maïs, le « Rieinus communis », le dorance (légumineuse arborescente), le pois cajan, etc. La con- clusion est que le planteur de caféiers doit avoir constamment la préoccupation de cultiver les arbres à ombrage permanent avec le même enthousiasme et avec les mêmes soins que ses caféiers. Quand ces derniers ont déjà pris un certain développement, il devient, en effet, très malaisé d'établir un bon ombrage à cause de la propriété des caféiers de rejeter par les racines: des substances toxiques qui retardent considérablement le développement de la plupart des autres végétaux.
* La question de l'ombrage du caféier. (Revista Cafetera de Colombia, 1932).
- Cette petite monographie, due également au Comité départemental de Antioquia, énumère et décrit les arbres d'ombrage les plus usités en Colombie, c'est-il-dire l'Albizzia lebbeck, l'Enterolobium cyclocarpum, le Cassia spectabilis, les divers Inga (1. lucida, I. spectabilis, I. maxoniana, I. tropica, I. Pittieri, I. marginata, I. spurea, I ingoïdes), Erythrina Pisamo, Pithecolobium saman, Erythrina edulis, Eugenia Jambos, Persea gralissima, Secropia beltata, Ochroma tomentosum, Ces- trum tinctorium, etc. Pour chacune des essences, on donne les caractéristiques de l'ombrage produit ainsi que le mode de propagation.
Recépage des vieux caféiers. CLARO C. BAGALSO (The Philippine Agriculturist, n° 7, december 1932). — 1) On trouve que tous les vieux caféiers ne peuvent être recépés. Quelques arbres donnent des rejets qui sont trop petits pour être greffés.
2) Les tubes de verre se sont montrés le meilleur matériel de protection, ensuite la non-protection donna les meilleurs résultats, puis la mousse et enfin la feuille de banane. 3) Les vieux scions accusèrent un plus grand pourcentage de réussite que les jeunes. 4) Il s'écoule de 18 à 49 jours entre le recépage et l'apparition des pousses. 5) En général, les rejets sont bons à greffer en 250 jours environ. 6) Le succès de la greffe, sur tronc ou scion, n'est pas en rapport direct avec la dimen- sion de ceux-ci. 7) Les plus grands pourcentages de succès furent obtenus en janvier., décembre et octobre. 8) Dans ce travail le nombre total d'arbres recépés fut di, 209 sur lesquels 137 seulement furent greffés ; 61 restent seuls avec des greffes vivantes (Résumé de l'auteur).
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