Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1933-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1933 01 janvier 1933
Description : 1933/01/01 (A36)-1933/04/30. 1933/01/01 (A36)-1933/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65826239
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/04/2014
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- SOMMAIRE
- INDUSTRIE, COMMERCE, FINANCES, STATISTIQUES
- 206 -
(Hre resté onze jours sous l'eau. La vitesse avec laquelle les seedlings flottent
dépend de la quantité d'aerenchyme qu'ils contiennent. Des études sur le même
sujet ont été faites en Birmanie par ROBERTSON et BATHEIN (Agriculture and Live
stock in India 1932, July, p. 383) d'où il résulte que la propagation sexuelle a lieu
dans toute la Birmanie quoique beaucoup moins abondamment que la multipli-
cation asexuelle. Les conditions favorables sont apparemment une époque de sé-
cheresse alternant avec une période ou des périodes d'humidité abondante.
RIZ ET RIZICULTURE
Le riz de Madagascar. — (Les Cahiers coloniaux, n" 689, 21 février l!J
La Chambre de Commerce de Tananarive nous a demandé de donner notre avis sur
les caractères qui différenciaient les riz vary lava, dont elle nous a adressé les
échantillons, des riz similaires étrangers avec lesquels ces riz sont en concurrence.
Cette compagnie nous indiquait qu'il résultait de la correspondance échangée entre
elle et le Syndicat du Commerce des Riz et dérivés de Marseille, que les vary lava
ne rencontraient pas tout le succès espéré auprès de la clientèle parce que ces riz
sont complètement usinés à Madagascar et semblent perdre, en cours de route,
leur aspect naturel et prennent une teinte gris mal qui les déprécie auprès des
consommateurs.
Avant de modifier leur manière de faire, les industriels riziers de Madagascar
désirent connaître le prix de revient exact du réusinage qui serait nécessaire en
France et de la proportion de brisure qui peut en résulter. Ils désirent savoir si
la plus-value obtenue à la vente est susceptible de payer cet usinage et le dé cl tel
qui en résultera.
Nous avons répondu à cette Assemblée dans les terme< suivants :
Nous ne pouvons que vous confirmer ce que nous vous avons déjà écrit sur
les inconvénients que présente le glaçage du riz (lait, les réglons tropicales. Le
Syndicat du Commerce des Riz et dérivés de Marseille nous donne à nouveau son
avis de la manière suivante :
4
« Les riz de table sont généralement consommés en France à l'état « glacé ». Le
« riz « naturel » est très peu demandé.
« En demandant du riz glacé, le consommateur n'obéit pns seulement à une
« question de goût, mais bien aussi à celle de la conservation du produit.
« On sait, en effet, par expérience, que le riz naturel est susceptible de se ver-
« miner rapidement, surtout à la saison chaude ; il est aussi sujet à se charan-
'< çonner. Le glaçage est un obstacle à la contamination des insectes. 1
« Dans ces conditions, les expériences ayant prouvé que le glaçage ne peut p''s
« être fait à la colonie, pas plus en Indochine qu'à Madagascar, il convient donc,
(( dans un intérêt commun, d'expédier mr la Métropole les riz destinés à la table.
« non pas entièrement blanchis, mais seulement trois quarts blanchis, car c'est
« dans cet état que l'on obtient les meilleurs résultats.
« En effet, si le riz est complètement blanchi à l'origine, son passage sur le-
« machines à blanchir dans les usines de la Métropole, occasionne un déchet inu-
(( tile en brisures et farines, tandis que s'il n'est que trois quarts blanchi, la
te matière grasse qui enveloppe le grain le préserve contre un dessèchement pre-
« maturé, et le rendement est alors meilleur à tous les points de. vue.
«C'est après avoir étudié très attent'vemenl cette question qu'oi esj arrivé.
« sur notre place, à la formule qui l' t la lion ne.
(Hre resté onze jours sous l'eau. La vitesse avec laquelle les seedlings flottent
dépend de la quantité d'aerenchyme qu'ils contiennent. Des études sur le même
sujet ont été faites en Birmanie par ROBERTSON et BATHEIN (Agriculture and Live
stock in India 1932, July, p. 383) d'où il résulte que la propagation sexuelle a lieu
dans toute la Birmanie quoique beaucoup moins abondamment que la multipli-
cation asexuelle. Les conditions favorables sont apparemment une époque de sé-
cheresse alternant avec une période ou des périodes d'humidité abondante.
RIZ ET RIZICULTURE
Le riz de Madagascar. — (Les Cahiers coloniaux, n" 689, 21 février l!J
La Chambre de Commerce de Tananarive nous a demandé de donner notre avis sur
les caractères qui différenciaient les riz vary lava, dont elle nous a adressé les
échantillons, des riz similaires étrangers avec lesquels ces riz sont en concurrence.
Cette compagnie nous indiquait qu'il résultait de la correspondance échangée entre
elle et le Syndicat du Commerce des Riz et dérivés de Marseille, que les vary lava
ne rencontraient pas tout le succès espéré auprès de la clientèle parce que ces riz
sont complètement usinés à Madagascar et semblent perdre, en cours de route,
leur aspect naturel et prennent une teinte gris mal qui les déprécie auprès des
consommateurs.
Avant de modifier leur manière de faire, les industriels riziers de Madagascar
désirent connaître le prix de revient exact du réusinage qui serait nécessaire en
France et de la proportion de brisure qui peut en résulter. Ils désirent savoir si
la plus-value obtenue à la vente est susceptible de payer cet usinage et le dé cl tel
qui en résultera.
Nous avons répondu à cette Assemblée dans les terme< suivants :
Nous ne pouvons que vous confirmer ce que nous vous avons déjà écrit sur
les inconvénients que présente le glaçage du riz (lait, les réglons tropicales. Le
Syndicat du Commerce des Riz et dérivés de Marseille nous donne à nouveau son
avis de la manière suivante :
4
« Les riz de table sont généralement consommés en France à l'état « glacé ». Le
« riz « naturel » est très peu demandé.
« En demandant du riz glacé, le consommateur n'obéit pns seulement à une
« question de goût, mais bien aussi à celle de la conservation du produit.
« On sait, en effet, par expérience, que le riz naturel est susceptible de se ver-
« miner rapidement, surtout à la saison chaude ; il est aussi sujet à se charan-
'< çonner. Le glaçage est un obstacle à la contamination des insectes. 1
« Dans ces conditions, les expériences ayant prouvé que le glaçage ne peut p''s
« être fait à la colonie, pas plus en Indochine qu'à Madagascar, il convient donc,
(( dans un intérêt commun, d'expédier mr la Métropole les riz destinés à la table.
« non pas entièrement blanchis, mais seulement trois quarts blanchis, car c'est
« dans cet état que l'on obtient les meilleurs résultats.
« En effet, si le riz est complètement blanchi à l'origine, son passage sur le-
« machines à blanchir dans les usines de la Métropole, occasionne un déchet inu-
(( tile en brisures et farines, tandis que s'il n'est que trois quarts blanchi, la
te matière grasse qui enveloppe le grain le préserve contre un dessèchement pre-
« maturé, et le rendement est alors meilleur à tous les points de. vue.
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