Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1933-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1933 01 janvier 1933
Description : 1933/01/01 (A36)-1933/04/30. 1933/01/01 (A36)-1933/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65826239
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/04/2014
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- SOMMAIRE
- INDUSTRIE, COMMERCE, FINANCES, STATISTIQUES
UNE LÉGUMINEUSE FOURRAGÈRE A PROPAGER
LE CHON TRAU (Bauhinia).
Cet arbre est appelé par les Cambodgiens : Chon Trâu (sabot de
buffle) et à Angkhé par les Annamites : Tai tuong (oreille d'éléphant)
par analogie à la forme de la feuille. Cette légumineuse de 5 à 10 mètres
de haut appartient au genre Bauhinia.
On la rencontre depuis le Sud de la Cochinchine jusqu'au col d'Ailao
(18° de latitude, 600 m. d'altitude), c'est-à-dire qu'elle peut prospérer
dans toute l'Indochine, jusqu'à 1.000 mètres d'altitude dans le Sud
et à très faible altitude dans le Nord. Son habitat préféré paraît être la
pente des montagnes, de la mer au sommet de la Chaîne amnamitique,
c'est ainsi qu'elle est très abondante entre Angkhé et le col de Mangiang
sur la route de Binh-dinh à Plei-ku, entre Lao-bao el Tchépone, entre
Malam et Dalat, au Cambodge, etc., toujours en sol déboisé et très
pauvre. Cet arbre est rustique, il paraît malheureusement avoir une
croissance très lente.
Les graines sont fréquemment attaquées par un insecte, aussi il y a
lieu de les semer le plus tôt possible ; en outre leur germination est assez
capricieuse il serait donc bon de rechercher si des graines très fraîches
ne lèveraient pas plus vite et plus régulièrement ou s'il n'est pas possible
de hâter la germination en leur faisant subir une préparation. Il n'y a
là qu'une question de mise au point. Le semis doit être fait en place.
Cet arbre a un port touffu et étalé plutôt qu'élancé ; ses feuilles ont
une saveur aigrelette et on les consomme comme l'oseille, crues ou
cuites. Aux fleurs petites et verdâtres succèdent des gousses de 15 à 35
cm. de long, de 5 mm à 15 mm. de large et de 3 à 5 mm. d'épaisseur.
Il fructifie abondamment ; les animaux ne consomment que les gousses
sèches. Le fruit sec est couleur chocolat foncé, la pulpe d'un blanc
verdâtre, cotonneuse, et d'un petit goût vineux. La graine est dure,
de couleur ocre jaune ; on la retrouve intacte dans les excréments des
animaux qui consomment ces fruits ; les termites ne mangent que la
pLilpe ; c'est la seule partie intéressante au point de vue alimentaire.
Ces fruits sont utilisés dans les pharmacopées indigène et surtout
chinoise pour combattre les maladies intestinales. Les Annamites les
emploieraient, à cause de leur propriété saponifère, pour se laver li
tête. Les indigènes consomment parfois comme friandise la pulpe qui
est d'un goût agréable. D'après eux ces fruits auraient une action salu-
taire sur l'intestin des animaux et ceux atteints de maladies intestinales
paraîtraient, les rechercher avec plus d'avidité que les autres. Les animaux
qui sont conduits en troupeaux Sll.r les routes se précipitent souvent vers
LE CHON TRAU (Bauhinia).
Cet arbre est appelé par les Cambodgiens : Chon Trâu (sabot de
buffle) et à Angkhé par les Annamites : Tai tuong (oreille d'éléphant)
par analogie à la forme de la feuille. Cette légumineuse de 5 à 10 mètres
de haut appartient au genre Bauhinia.
On la rencontre depuis le Sud de la Cochinchine jusqu'au col d'Ailao
(18° de latitude, 600 m. d'altitude), c'est-à-dire qu'elle peut prospérer
dans toute l'Indochine, jusqu'à 1.000 mètres d'altitude dans le Sud
et à très faible altitude dans le Nord. Son habitat préféré paraît être la
pente des montagnes, de la mer au sommet de la Chaîne amnamitique,
c'est ainsi qu'elle est très abondante entre Angkhé et le col de Mangiang
sur la route de Binh-dinh à Plei-ku, entre Lao-bao el Tchépone, entre
Malam et Dalat, au Cambodge, etc., toujours en sol déboisé et très
pauvre. Cet arbre est rustique, il paraît malheureusement avoir une
croissance très lente.
Les graines sont fréquemment attaquées par un insecte, aussi il y a
lieu de les semer le plus tôt possible ; en outre leur germination est assez
capricieuse il serait donc bon de rechercher si des graines très fraîches
ne lèveraient pas plus vite et plus régulièrement ou s'il n'est pas possible
de hâter la germination en leur faisant subir une préparation. Il n'y a
là qu'une question de mise au point. Le semis doit être fait en place.
Cet arbre a un port touffu et étalé plutôt qu'élancé ; ses feuilles ont
une saveur aigrelette et on les consomme comme l'oseille, crues ou
cuites. Aux fleurs petites et verdâtres succèdent des gousses de 15 à 35
cm. de long, de 5 mm à 15 mm. de large et de 3 à 5 mm. d'épaisseur.
Il fructifie abondamment ; les animaux ne consomment que les gousses
sèches. Le fruit sec est couleur chocolat foncé, la pulpe d'un blanc
verdâtre, cotonneuse, et d'un petit goût vineux. La graine est dure,
de couleur ocre jaune ; on la retrouve intacte dans les excréments des
animaux qui consomment ces fruits ; les termites ne mangent que la
pLilpe ; c'est la seule partie intéressante au point de vue alimentaire.
Ces fruits sont utilisés dans les pharmacopées indigène et surtout
chinoise pour combattre les maladies intestinales. Les Annamites les
emploieraient, à cause de leur propriété saponifère, pour se laver li
tête. Les indigènes consomment parfois comme friandise la pulpe qui
est d'un goût agréable. D'après eux ces fruits auraient une action salu-
taire sur l'intestin des animaux et ceux atteints de maladies intestinales
paraîtraient, les rechercher avec plus d'avidité que les autres. Les animaux
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