Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1899-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 octobre 1899 01 octobre 1899
Description : 1899/10/01 (A2,N16). 1899/10/01 (A2,N16).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65625487
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/12/2013
COMPTE DE CULTURE DU COTONNIER AU CAIBOnHE
Le coton qu'on cultive au Cambodge est un coton dit herbacé ou
annuel. Des essais ont bien été faits, parait-il, pour l'introduction du
coton vivace dans les parties élevées, mais, bien qu'ils aient été sa-
tisfaisants, les indigènes se refusent à adopter ce genre de culture.
Ils prétendent que, dès la seconde récolte, les fruits du cotonnier
sont envahis par des insectes et donnent de mauvais résultats.
Le planteur qui voudra entreprendre cette culture devra donc, à
notre avis, s'occuper uniquement de coton indigène, au moins au
début, quitte, plus tard, à faire lui-même des essais dont il pourra
sainement apprécier les résultats.
Le coton indigène est généralement cultivé dans les terrains bas,
ou, plus particulièrement, sur les berges du Mékong, c'est-à-dire
dans les parties recouvertes par l'inondation périodique et annuelle
de ce fleuve.
La crue des eaux commence, en général, à se produire dans la
première quinzaine de mai ; par suite, il est nécessaire que le colon
soit, à ce moment-là, en possession de son terrain.
En arrivant, il devra se rendre compte des terrains cultivés, de
ceux qui restent en friche et du procédé simpliste des indigènes. Il
verra, un mois plus tard, quels sont les terrains les plus propices à
cette culture et pourra choisir parmi les terrains incultes du Cam-
bodge ceux qui lui sembleraient le plus convenables.
Bien que cette culture ne demande pas la même mise de fonds
que celle du poivre ou du café, par exemple, nous n'estimons pas la
somme nécessaire à un émigrant à moins de 25.000 frs., ou 10.000 $.
Le coton est une culture non point pauvre, mais moyenne, et
pour arriver à des résultats sensibles, il est nécessaire de procéder
par grandes étendues. Pour que le capital engagé ne le soit pas
inutilement, une plantation au compte d'un Européen ne devrait
pas avoir moins de 200 hectares pour la première année. A cet effet,
quelles sont les dépenses indispensables ?
Avant toutes choses, les constructions : le colon a besoin d'être
logé ; et pour ne pas grever trop lourdement son budget, il se conten-
tera, la première année, d'une maison façon indigène, c'est-à-dire
Le coton qu'on cultive au Cambodge est un coton dit herbacé ou
annuel. Des essais ont bien été faits, parait-il, pour l'introduction du
coton vivace dans les parties élevées, mais, bien qu'ils aient été sa-
tisfaisants, les indigènes se refusent à adopter ce genre de culture.
Ils prétendent que, dès la seconde récolte, les fruits du cotonnier
sont envahis par des insectes et donnent de mauvais résultats.
Le planteur qui voudra entreprendre cette culture devra donc, à
notre avis, s'occuper uniquement de coton indigène, au moins au
début, quitte, plus tard, à faire lui-même des essais dont il pourra
sainement apprécier les résultats.
Le coton indigène est généralement cultivé dans les terrains bas,
ou, plus particulièrement, sur les berges du Mékong, c'est-à-dire
dans les parties recouvertes par l'inondation périodique et annuelle
de ce fleuve.
La crue des eaux commence, en général, à se produire dans la
première quinzaine de mai ; par suite, il est nécessaire que le colon
soit, à ce moment-là, en possession de son terrain.
En arrivant, il devra se rendre compte des terrains cultivés, de
ceux qui restent en friche et du procédé simpliste des indigènes. Il
verra, un mois plus tard, quels sont les terrains les plus propices à
cette culture et pourra choisir parmi les terrains incultes du Cam-
bodge ceux qui lui sembleraient le plus convenables.
Bien que cette culture ne demande pas la même mise de fonds
que celle du poivre ou du café, par exemple, nous n'estimons pas la
somme nécessaire à un émigrant à moins de 25.000 frs., ou 10.000 $.
Le coton est une culture non point pauvre, mais moyenne, et
pour arriver à des résultats sensibles, il est nécessaire de procéder
par grandes étendues. Pour que le capital engagé ne le soit pas
inutilement, une plantation au compte d'un Européen ne devrait
pas avoir moins de 200 hectares pour la première année. A cet effet,
quelles sont les dépenses indispensables ?
Avant toutes choses, les constructions : le colon a besoin d'être
logé ; et pour ne pas grever trop lourdement son budget, il se conten-
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