Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1899-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 août 1899 01 août 1899
Description : 1899/08/01 (A2,N14). 1899/08/01 (A2,N14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6562546d
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/12/2013
- 463 -
CULTURES INDUSTRIELLES. — Pavot. — Le pavot à opium est cul-
tivé, sur les hauteurs, par les Méos et les Yaos et donne lieu à deux
récoltes.
Les semis, qui se font à la volée, commencent vers la fin du
mois de juin ou de septembre et les Méos choisissent de préférence,
pour la première récolte, des terrains où pousse déjà du maïs, afin
de protéger ainsi contre les ardeurs du soleil les pavots sortant de
terre. Quand le maïs est mûr, la tige peut en être coupée sans in-
convénient, le pavot à ce moment étant assez développé pour se
passer de tout abri. Les jeunes plants ne donnent lieu à aucun
repiquage et si, par cas, ils poussent trop dru, on se'contente, pour
les éclaircir, d'en arracher un certain nombre.
Les Méos sont réfractaires à toute irrigation en ce qui regarde
la culture du pavot et ils laissent au maïs d'abord, ensuite aux
brouillards qui, pendant une bonne partie de la journée, couvrent
les sommets qu'ils habitent, le soin de fournir à la plante la frai-
cheur ou l'humidité nécessaires.
La récolte s'effectue vers le mois de janvier et le procédé employé
pour recueillir l'opium est celui, usité partout ailleurs, de la scari-
fication, procédé qui consiste à pratiquer sur les capsules encore
vertes tantôt d'un côté, tantôt d'un autre, plusieurs incisions pa-
rallèles et verticales. La scarification doit être faite dans l'après-midi;
et, le lendemain, on retire avec une spatule le suc qui est sorti et
s'est coagulé au contact de l'air. On fait avec ce suc, à demi séché,
des boules de 2 kilogrammes environ qu'on enveloppe dans des
feuilles de pavot et qu'on place à l'ombre pour les faire sécher pres-
que complètement.
Le produit de la récolte est à peu près entièrement consommé
par les Méos et les Yaos eux-mêmes, et c'est aux caravanes qui vien-
nent de Xieng-toung; que la régie de Luang-Prabang achète, au prix
moyen de 26 cents le taël, la presque totalité de l'opium brut qu'elle
prépare et répand ensuite dans tout le Haut-Laos. En ce faisant, du
reste, la régie répond au goût des Laotiens et des Lus qui appré-
cient peu l'opium indigène et lui préfèrent celui de Xieng-toung.
Cotonnier. — La culture du cotonnier est peu répandue et pres-
que localisée dans les provinces de Pak-lay et de Pak-tha.
Les semis ont lieu pendant les premiers jours de juin et la graine,
ainsi que pour le maïs, est déposée dans des trous de 10 centimètres
CULTURES INDUSTRIELLES. — Pavot. — Le pavot à opium est cul-
tivé, sur les hauteurs, par les Méos et les Yaos et donne lieu à deux
récoltes.
Les semis, qui se font à la volée, commencent vers la fin du
mois de juin ou de septembre et les Méos choisissent de préférence,
pour la première récolte, des terrains où pousse déjà du maïs, afin
de protéger ainsi contre les ardeurs du soleil les pavots sortant de
terre. Quand le maïs est mûr, la tige peut en être coupée sans in-
convénient, le pavot à ce moment étant assez développé pour se
passer de tout abri. Les jeunes plants ne donnent lieu à aucun
repiquage et si, par cas, ils poussent trop dru, on se'contente, pour
les éclaircir, d'en arracher un certain nombre.
Les Méos sont réfractaires à toute irrigation en ce qui regarde
la culture du pavot et ils laissent au maïs d'abord, ensuite aux
brouillards qui, pendant une bonne partie de la journée, couvrent
les sommets qu'ils habitent, le soin de fournir à la plante la frai-
cheur ou l'humidité nécessaires.
La récolte s'effectue vers le mois de janvier et le procédé employé
pour recueillir l'opium est celui, usité partout ailleurs, de la scari-
fication, procédé qui consiste à pratiquer sur les capsules encore
vertes tantôt d'un côté, tantôt d'un autre, plusieurs incisions pa-
rallèles et verticales. La scarification doit être faite dans l'après-midi;
et, le lendemain, on retire avec une spatule le suc qui est sorti et
s'est coagulé au contact de l'air. On fait avec ce suc, à demi séché,
des boules de 2 kilogrammes environ qu'on enveloppe dans des
feuilles de pavot et qu'on place à l'ombre pour les faire sécher pres-
que complètement.
Le produit de la récolte est à peu près entièrement consommé
par les Méos et les Yaos eux-mêmes, et c'est aux caravanes qui vien-
nent de Xieng-toung; que la régie de Luang-Prabang achète, au prix
moyen de 26 cents le taël, la presque totalité de l'opium brut qu'elle
prépare et répand ensuite dans tout le Haut-Laos. En ce faisant, du
reste, la régie répond au goût des Laotiens et des Lus qui appré-
cient peu l'opium indigène et lui préfèrent celui de Xieng-toung.
Cotonnier. — La culture du cotonnier est peu répandue et pres-
que localisée dans les provinces de Pak-lay et de Pak-tha.
Les semis ont lieu pendant les premiers jours de juin et la graine,
ainsi que pour le maïs, est déposée dans des trous de 10 centimètres
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