Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1899-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 août 1899 01 août 1899
Description : 1899/08/01 (A2,N14). 1899/08/01 (A2,N14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6562546d
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/12/2013
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(importations étrangères), sans être très fort, n'est cependant pas
négligeable.
Des autres centres desservis par Mong-tse, il est encore utile de
retenir le nom des villes de Pou-eurl, Chun-niny, Ymtng-tchang,
Ja-li, Li-kiang, Tong-tchouan et Ning-yuen. Bien qu'à elles toutes,
elles ne participent que pour 140.000 taëls (525.000 francs) au
commerce d'importation de Mong-tse (en 1898), elles sont la preuve
de la puissance de rayonnement de cette dernière ville, c'est-à-dire
de la voie du Tonkin.
Pou-eurl-Fou se trouve à douze étapes de Mong-tse et à deux éta-
pes seulement au Nord de Se-mao. On aurait pu croire que l'ouver-
ture au commerce de cette dernière ville, à la suite de la Convention
commerciale de 1895, mettrait fin aux importations en provenance
de Mong-tse, sous passes de transit. Il n'en est rien depuis trois
ans ; il n'y a qu'une légère diminution. C'est une preuve de plus que
Se-mao n'est pas une porte d'entrée du Yunnan. Cela n'a rien
d'étonnant, d'ailleurs, puisque cette ville est à trente-huit ou qua-
rante étapes de la mer (Moulmein). La valeur totale de son com-
merce extérieur n'a pas atteint 1.000.000 de francs en 1898 ; elle
vient immédiatement avant Long-tchéou, à l'avant dernier rang
dans la liste, par ordre d'importance, des ports ouverts chinois.
Le fait que Mong-tse fournisse, en quantités si faibles soient-elles,
les villes de Chun-ning, Ta-li, Li-kiang et Young-tchang n'est pas
moins caractéristique. Young-tchang-Fou est beaucoup plus près de
Bahmo que de Mong-tse, et si la valeur des marchandises qu'y envoie
Mong-tse est peu importante et hors de proportion avec ce que
Young-tchang reçoit de la Birmanie, néanmoins le courant existe.
Les échanges avec Chun-ning-Fou n'ont été révélés que cette année
dans les statistiques. Chun-ning-Fou est cette ville, située sur la
rive droite du Mékong, à peu de distance d'un affluent de la Salouen,
le Nam-ting, dont les Anglais ont demandé l'ouverture en 1897,
à défaut de Teng-yué (route de Bahmo à Ta-Li) et qui a été défini-
tivement choisi. Ta-li, marché important, et Li-kiang, au Nord de
cette ville, près du Fleuve-Bleu, continuent à recevoir leurs filés de
coton en partie de Mong-tse. Tong-tchouan, centre de la région cu-
prifère actuellement en exploitation, à huit étapes au Nord-Est de
la capitale, et Ning-yuen, sur la rive gauche du Yang-tsé, dans le
Se-tchouan thibétain au centre de la vallée de Kien-tchan, tombe-
ront tout naturellement d'une façon plus complète dans la sphère
d'influence de Mong-tse, avec laquelle elles sont déjà en relations,
(importations étrangères), sans être très fort, n'est cependant pas
négligeable.
Des autres centres desservis par Mong-tse, il est encore utile de
retenir le nom des villes de Pou-eurl, Chun-niny, Ymtng-tchang,
Ja-li, Li-kiang, Tong-tchouan et Ning-yuen. Bien qu'à elles toutes,
elles ne participent que pour 140.000 taëls (525.000 francs) au
commerce d'importation de Mong-tse (en 1898), elles sont la preuve
de la puissance de rayonnement de cette dernière ville, c'est-à-dire
de la voie du Tonkin.
Pou-eurl-Fou se trouve à douze étapes de Mong-tse et à deux éta-
pes seulement au Nord de Se-mao. On aurait pu croire que l'ouver-
ture au commerce de cette dernière ville, à la suite de la Convention
commerciale de 1895, mettrait fin aux importations en provenance
de Mong-tse, sous passes de transit. Il n'en est rien depuis trois
ans ; il n'y a qu'une légère diminution. C'est une preuve de plus que
Se-mao n'est pas une porte d'entrée du Yunnan. Cela n'a rien
d'étonnant, d'ailleurs, puisque cette ville est à trente-huit ou qua-
rante étapes de la mer (Moulmein). La valeur totale de son com-
merce extérieur n'a pas atteint 1.000.000 de francs en 1898 ; elle
vient immédiatement avant Long-tchéou, à l'avant dernier rang
dans la liste, par ordre d'importance, des ports ouverts chinois.
Le fait que Mong-tse fournisse, en quantités si faibles soient-elles,
les villes de Chun-ning, Ta-li, Li-kiang et Young-tchang n'est pas
moins caractéristique. Young-tchang-Fou est beaucoup plus près de
Bahmo que de Mong-tse, et si la valeur des marchandises qu'y envoie
Mong-tse est peu importante et hors de proportion avec ce que
Young-tchang reçoit de la Birmanie, néanmoins le courant existe.
Les échanges avec Chun-ning-Fou n'ont été révélés que cette année
dans les statistiques. Chun-ning-Fou est cette ville, située sur la
rive droite du Mékong, à peu de distance d'un affluent de la Salouen,
le Nam-ting, dont les Anglais ont demandé l'ouverture en 1897,
à défaut de Teng-yué (route de Bahmo à Ta-Li) et qui a été défini-
tivement choisi. Ta-li, marché important, et Li-kiang, au Nord de
cette ville, près du Fleuve-Bleu, continuent à recevoir leurs filés de
coton en partie de Mong-tse. Tong-tchouan, centre de la région cu-
prifère actuellement en exploitation, à huit étapes au Nord-Est de
la capitale, et Ning-yuen, sur la rive gauche du Yang-tsé, dans le
Se-tchouan thibétain au centre de la vallée de Kien-tchan, tombe-
ront tout naturellement d'une façon plus complète dans la sphère
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