Presse et revues
41 pages
Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1899-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 avril 1899 01 avril 1899
Description : 1899/04/01 (A2,N10). 1899/04/01 (A2,N10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6562542r
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/12/2013
— 317 —
tantes, le coprah, le saindoux, les légumes secs, les cardamomes
et les nattes en paille.
L'ensemble des exportations présente une valeur de 108.010.322
francs, supérieure de 13.318.635 francs à celle des mêmes sorties
de l'année précédente. Cette plus-value est donnée exclusivement
par l'exportation pour la France, dont l'importance a atteint
28.409.294 francs, contre 14.323.696 francs obtenus pour l'année
1897, doublant ainsi le chiffre d'affaires d'une année à l'autre.
Au contraire, les exportations pour l'étranger ont légèrement
fléchi; elles avaient atteint, pendant l'année 1897, la somme de
80.367 991 francs, tandis que, pour la présente année, elles n'ont
produit que 79.601.028 francs, perdant ainsi 766.963 francs. Cette
moins-value provient de l'exportation des poissons salés qui s'est
élevée à 8.817.236 francs en 1897 et est tombée, en 1898, au chiffre
de 6.017.515 francs qui fait ressortir une moins-value de 2.799.821
francs, due, non pas à la mise en vigueur du nouveau régime sur le
sel, mais bien aux mauvaises pèches de l'année 1898. D'ailleurs, si
un ralentissement s'est produit dans l'industrie des poissons salés,
il a été de très courte durée, car une activité nouvelle a fait place
à ce malaise et les résultats de l'année 1899, qu'on peut présumer,
viendront couvrir, dans une large mesure, les pertes subies par les
pêcheurs en 1898.
L'huile de coco, qui figurait pour 101.720 francs en 1897, est tom-
bée à 4.968 francs en 1898 ; la gomme laque, de 183.950 francs à
51.822 francs ; les cotons non égrenés, de 1.079.828 fr. sont tombés
à 197.652 francs.
En revanche, les farineux alimentaires sont en hausse de
3.623.461 francs et les cardamomes, qui étaient de 147.422 francs
en 1897, ont atteint cette année 306.868 francs.
De même, on constate, dans les exportations sur la Métropole,
une hausse considérable pour les riz et ses dérivés : le total de ces
denrées, en 1897, était de 10.076.160 francs et, en 1898, il s'est
élevé à 21.758.624 francs.
Les poivres ont aussi plus que doublé : les quantités exportées
en 1897 s'élèvent à 1.323.887 kilos et, en 1898, à 2.325.278 kilos.
En résumé, la hausse remarquable des deux dernières années
prouve l'existence et l'activité du courant commercial créé entre la
France et notre colonie. Nos produits coloniaux sont, comme on le
tantes, le coprah, le saindoux, les légumes secs, les cardamomes
et les nattes en paille.
L'ensemble des exportations présente une valeur de 108.010.322
francs, supérieure de 13.318.635 francs à celle des mêmes sorties
de l'année précédente. Cette plus-value est donnée exclusivement
par l'exportation pour la France, dont l'importance a atteint
28.409.294 francs, contre 14.323.696 francs obtenus pour l'année
1897, doublant ainsi le chiffre d'affaires d'une année à l'autre.
Au contraire, les exportations pour l'étranger ont légèrement
fléchi; elles avaient atteint, pendant l'année 1897, la somme de
80.367 991 francs, tandis que, pour la présente année, elles n'ont
produit que 79.601.028 francs, perdant ainsi 766.963 francs. Cette
moins-value provient de l'exportation des poissons salés qui s'est
élevée à 8.817.236 francs en 1897 et est tombée, en 1898, au chiffre
de 6.017.515 francs qui fait ressortir une moins-value de 2.799.821
francs, due, non pas à la mise en vigueur du nouveau régime sur le
sel, mais bien aux mauvaises pèches de l'année 1898. D'ailleurs, si
un ralentissement s'est produit dans l'industrie des poissons salés,
il a été de très courte durée, car une activité nouvelle a fait place
à ce malaise et les résultats de l'année 1899, qu'on peut présumer,
viendront couvrir, dans une large mesure, les pertes subies par les
pêcheurs en 1898.
L'huile de coco, qui figurait pour 101.720 francs en 1897, est tom-
bée à 4.968 francs en 1898 ; la gomme laque, de 183.950 francs à
51.822 francs ; les cotons non égrenés, de 1.079.828 fr. sont tombés
à 197.652 francs.
En revanche, les farineux alimentaires sont en hausse de
3.623.461 francs et les cardamomes, qui étaient de 147.422 francs
en 1897, ont atteint cette année 306.868 francs.
De même, on constate, dans les exportations sur la Métropole,
une hausse considérable pour les riz et ses dérivés : le total de ces
denrées, en 1897, était de 10.076.160 francs et, en 1898, il s'est
élevé à 21.758.624 francs.
Les poivres ont aussi plus que doublé : les quantités exportées
en 1897 s'élèvent à 1.323.887 kilos et, en 1898, à 2.325.278 kilos.
En résumé, la hausse remarquable des deux dernières années
prouve l'existence et l'activité du courant commercial créé entre la
France et notre colonie. Nos produits coloniaux sont, comme on le
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