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- TABLE DES MATIÈRES DU BULLETIN ÉCONOMIQUE DE L'INDO-CHINE
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- Commerce. - La production et le commerce de la gomme-laque dans l'Inde Anglaise. V. Inde Anglaise 64.......... Page(s) .......... 522
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- Culture. - Culture de patates à la Station de Yen-Dinh. V. Patates
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— 95 —
De l'usine qui contient les dynamos et les transformateurs, l'énergie électrique
est envoyée à Waseda, faubourg de Tokyo, par une ligne aérienne de 77 kilo-
mètres de longueur. De Waseda partent des lignes souterraines qui distribue-
ront l'électricité.
Nous avons tenu à donner ces quelques détails afin de montrer, d'abord que
les ingénieurs Japonais ne reculent devant aucune difficulté, ensuite que l'abon-
dance des capitaux est telle en ce moment que l'on trouve les sommes néces-
saires pour lancer toutes les entreprises industrielles qui présentent un réel
intérêt et notamment celles qui s'appuient sur l'utilisation des forces hydrauli-
ques.
*
+ +
Le commerce du Japon commença à se développer vers 1880, mais il ne prit
une réelle extension qu'après la publication du Code de commerce, qui ébauché
en 1890, fut révisé en 1893 en 1896 et reçut sa forme actuelle en 1899.
, C'est à cette époque que la Loi reconnut, en outre des Sociétés en nom collec-
tif, des Sociétés en commandite et des Sociétés anonymes par actions, qui étaient
déjà autorisées, les Sociétés en Commandites anonymes par actions.
Afin de permettre aux Sociétés commerciales de garantir le paiement de
leurs obligations et de se procurer ainsi les capitaux dont elles pouvaient avoir
besoin, on promulgua, en 1905, la « Loi de garantie des obligations commer-
ciales ». Cette Loi, qui autorise les Sociétés à hypothéquer leurs biens, en ga-
- rantie des obligations émises par elles, reconnaît officiellement l'existence des
« Compagnies de Trust ».
Le montant du capital qui doit être versé, en actions ou en espèces, pour
constituer les « Compagnies de Trust », est au minimum de 2.580.000 francs et
les aûaires de ces Compagnies sont sous le contrôle de l'Etat.
Lorsqu'une Société veut émettre des obligations qui soient garanties, elle ne
peut le faire qu'en vertu d'un contrat passé avec une Compagnie de Trust, qui
se charge en général de recueillir les souscriptions et peut prendre à elle seule
ou faire prendre par des tiers le montant total des obligations.
Ce système de division des responsabilités a porté ses fruits et c'est probable-
ment en partie à cette innovation qu'est dû l'afflux de capitaux qui s'est produit
depuis dix-huit mois.
A la fin de 1904, les Sociétés commerciales étaient au nombre de 5609 repré-
sentant 1.176.022.000 francs, ainsi répartis.
Sociétés anonymes par actions.. : 995.605.000 francs
Sociétés en commandite, 8^.684.000 ■—
Sociétés en nom collectif 95.743.000 --
De l'usine qui contient les dynamos et les transformateurs, l'énergie électrique
est envoyée à Waseda, faubourg de Tokyo, par une ligne aérienne de 77 kilo-
mètres de longueur. De Waseda partent des lignes souterraines qui distribue-
ront l'électricité.
Nous avons tenu à donner ces quelques détails afin de montrer, d'abord que
les ingénieurs Japonais ne reculent devant aucune difficulté, ensuite que l'abon-
dance des capitaux est telle en ce moment que l'on trouve les sommes néces-
saires pour lancer toutes les entreprises industrielles qui présentent un réel
intérêt et notamment celles qui s'appuient sur l'utilisation des forces hydrauli-
ques.
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Le commerce du Japon commença à se développer vers 1880, mais il ne prit
une réelle extension qu'après la publication du Code de commerce, qui ébauché
en 1890, fut révisé en 1893 en 1896 et reçut sa forme actuelle en 1899.
, C'est à cette époque que la Loi reconnut, en outre des Sociétés en nom collec-
tif, des Sociétés en commandite et des Sociétés anonymes par actions, qui étaient
déjà autorisées, les Sociétés en Commandites anonymes par actions.
Afin de permettre aux Sociétés commerciales de garantir le paiement de
leurs obligations et de se procurer ainsi les capitaux dont elles pouvaient avoir
besoin, on promulgua, en 1905, la « Loi de garantie des obligations commer-
ciales ». Cette Loi, qui autorise les Sociétés à hypothéquer leurs biens, en ga-
- rantie des obligations émises par elles, reconnaît officiellement l'existence des
« Compagnies de Trust ».
Le montant du capital qui doit être versé, en actions ou en espèces, pour
constituer les « Compagnies de Trust », est au minimum de 2.580.000 francs et
les aûaires de ces Compagnies sont sous le contrôle de l'Etat.
Lorsqu'une Société veut émettre des obligations qui soient garanties, elle ne
peut le faire qu'en vertu d'un contrat passé avec une Compagnie de Trust, qui
se charge en général de recueillir les souscriptions et peut prendre à elle seule
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