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- TABLE DES MATIÈRES DU BULLETIN ÉCONOMIQUE DE L'INDO-CHINE
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- Commerce. - La production et le commerce de la gomme-laque dans l'Inde Anglaise. V. Inde Anglaise 64.......... Page(s) .......... 522
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- Culture. - Culture de patates à la Station de Yen-Dinh. V. Patates
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— 97 -
Osaka 2 56 pour mille
iSanyodo et Nagoya. 3 -
Tokyo, Shikoku et Kyushiu 4 -
Saiu-do 4 à 5 -
Shidzuoka 10 -
Districts de Tochigi et de Gumma. 14 -
Niigata. 3o -
Akita et Aomori» 4°à5o -
Hokkaïdo 5o à 70 -
La prospérité croissante du pays et le grand nombre d'usines construites
depuis la guerre ont complètement changé en quelques mois la situation des
Compagnies d'Assurances contre l'incendie. Une foule de contrats nouveaux
ont été signés ; des capitaux ont été apportés aux anciennes Compagnies et ont
servi à en fonder de nouvelles; aussi compte-t-on aujourd'hui 95.460.000 francs
d'engagés dans ce genre d'affaires, soit environ 80 millions de plus qu'il y a
deux ans.
Le principe de l'institution de la Bourse au Japon remonte à la fin du XVIIe
siècle. Au temps de la féodalité, le principal revenu des Princes consistait en
riz, qu'ils envoyaient sur des marchés où il était vendu aux courtiers. Ceux-ci
se réunissaient périodiquement dans un local où ils traitaient leurs affaires ;
pendant longtemps les ventes se firent au comptant ; puis on inventa le « marché
à terme fixe ».
Quand toute la législation fut remaniée, le Gouvernement étudia la réglemen-
tation de ces marchés et prépara une loi qui fut promulguée en 1893 et qui,
tout en respectant les anciens usages, s'inspirait de méthodes plus modernes.
D'après cette loi, des Bourses peuvent être fondées, avec l'autorisation Minis-
térielle, dans les villes de commerce les plus importantes ; mais on ne peut
établir qu'une Bourse dans chaque ville pour le même objet.
Il existe deux sortes de Bourses ; les unes sont des Corporations, les autres des
Sociétés par actions. Les premières sont composées de gens qui ont obtenu la
concession spéciale de certaines transactions ; les autres doivent posséder un
capital d'au moins 258.000 francs et les affaires ne peuvent y être traitées que
par des courtiers assermentés et qui opèrent pour leur propre compte.
Les membres des corporations et les courtiers doivent être Japonais, âgés de
vingt-cinq ans et avoir accompli un stage de deux ans.
Les Bourses par actions répondent de l'exécution des contrats passés par leurs
courtiers et garantissént ainsi les opérations jusqu'à concurrence de leur capital.
Le seul genre de transactions admis à la Bourse même est le marché à terme,
qui peut être fait à trois échéances : fin du mois, fin du mois suivant ou fin du
troisième mois.
BULLETIN ÉCONOMIQUE .., 7
Osaka 2 56 pour mille
iSanyodo et Nagoya. 3 -
Tokyo, Shikoku et Kyushiu 4 -
Saiu-do 4 à 5 -
Shidzuoka 10 -
Districts de Tochigi et de Gumma. 14 -
Niigata. 3o -
Akita et Aomori» 4°à5o -
Hokkaïdo 5o à 70 -
La prospérité croissante du pays et le grand nombre d'usines construites
depuis la guerre ont complètement changé en quelques mois la situation des
Compagnies d'Assurances contre l'incendie. Une foule de contrats nouveaux
ont été signés ; des capitaux ont été apportés aux anciennes Compagnies et ont
servi à en fonder de nouvelles; aussi compte-t-on aujourd'hui 95.460.000 francs
d'engagés dans ce genre d'affaires, soit environ 80 millions de plus qu'il y a
deux ans.
Le principe de l'institution de la Bourse au Japon remonte à la fin du XVIIe
siècle. Au temps de la féodalité, le principal revenu des Princes consistait en
riz, qu'ils envoyaient sur des marchés où il était vendu aux courtiers. Ceux-ci
se réunissaient périodiquement dans un local où ils traitaient leurs affaires ;
pendant longtemps les ventes se firent au comptant ; puis on inventa le « marché
à terme fixe ».
Quand toute la législation fut remaniée, le Gouvernement étudia la réglemen-
tation de ces marchés et prépara une loi qui fut promulguée en 1893 et qui,
tout en respectant les anciens usages, s'inspirait de méthodes plus modernes.
D'après cette loi, des Bourses peuvent être fondées, avec l'autorisation Minis-
térielle, dans les villes de commerce les plus importantes ; mais on ne peut
établir qu'une Bourse dans chaque ville pour le même objet.
Il existe deux sortes de Bourses ; les unes sont des Corporations, les autres des
Sociétés par actions. Les premières sont composées de gens qui ont obtenu la
concession spéciale de certaines transactions ; les autres doivent posséder un
capital d'au moins 258.000 francs et les affaires ne peuvent y être traitées que
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Les membres des corporations et les courtiers doivent être Japonais, âgés de
vingt-cinq ans et avoir accompli un stage de deux ans.
Les Bourses par actions répondent de l'exécution des contrats passés par leurs
courtiers et garantissént ainsi les opérations jusqu'à concurrence de leur capital.
Le seul genre de transactions admis à la Bourse même est le marché à terme,
qui peut être fait à trois échéances : fin du mois, fin du mois suivant ou fin du
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