Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1931-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 avril 1931 01 avril 1931
Description : 1931/04/01 (A34,SECTA)-1931/04/30. 1931/04/01 (A34,SECTA)-1931/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65431921
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- Population.
Pages- .......... Page(s) .......... 227
- Production.
- Services publics.
- .......... Page(s) .......... 258
- Commerce.
- STATISTIQUES MENSUELLES ET HEBDOMADAIRES
- .......... Page(s) .......... 275
- .......... Page(s) .......... 276
- .......... Page(s) .......... 277
- .......... Page(s) .......... 278
- Prix. - Renseignements hebdomadaires:
- .......... Page(s) .......... 281
- .......... Page(s) .......... 282
- Prix. - Renseignements mensuels:
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 286
- .......... Page(s) .......... 288
- Changes. - Renseignements mensuels:
- .......... Page(s) .......... 289
- .......... Page(s) .......... 290
- .......... Page(s) .......... 291
- .......... Page(s) .......... 292
- .......... Page(s) .......... 292
- .......... Page(s) .......... 293
- .......... Page(s) .......... 295
- .......... Page(s) .......... 298
- .......... Page(s) .......... 303
- .......... Page(s) .......... 304
- .......... Page(s) .......... 306
- .......... Page(s) .......... 307
- 249 A —
La mine de Ping-Hsiang, qui appartient à la Compagnie de Han-Yeh-
- IHg, fournit également un bon charbon à coke, mais extraordinaire-
ment riche en cendres (jusqu'à 30 %) et la laverie annexée à la mine est
de capacité trop restreinte, de sorte que les livraisons de coke sont ir-
regulières. En outre cette mine qui fournit environ 800.000 tonnes de
charbon par an appartient à la Han-Yeh-Ping qui est entre les mains des
Japonais ; pour ces raisons, il n'en sera plus question par la suite. Les
réserves existant encore ne doivent d'ailleurs pas être très considérables.
Dans la direction de Ping-Hsiang se trouvent encore d'importants
gisements houillers, tout particulièrement le long de la voie ferrée pro-
jetée qui conduira de Nan-Chang à Chu-Chiang sur la ligne Hankéou-
Canton, et ouvrira à la pénétration la province du Kiang-Si.
Pour le traitement des minerais du Yang-Tsé, vient en premier lieu,
à l'heure actuelle, le charbon produit par le Chan-Toung du sud, par
la mine de I-Shien, par exemple, et qui se trouve dans la partie septen-
trionale du Kiang-Sou dans le voisinage de la ligne de Tien-Tsin à Pou-
Kéou. On escompte dans cette région les meilleurs résultats des charbons
du gisement de Lies-Han à 250 kilomètres de Pou-Kéou, dans le voisi-
nage duquel on rencontre dUI minerai. On s'occupe activement d'étudier
et de mettre en exploitation ce gisement, de même que celui de la ri-
vière Whei à 150 kilomètres au nord du Yang-Tsé, et l'on espère pou-
voir obtenir là un bon coke à haut-fourneau. De Ishien même, il ne
sera pas question ici, car le gisement serait prochainement épuisé.
Il résulte de ce bref aperçu que de grandes quantités de charbon
sont disponibles pour la sidérurgie. Il sera toutefois nécessaire en pre-
mier lieu d'étudier de façon complète la valeur des charbonnages e«
question pour la production du coke de haut fourneau.
Le troisième et essentiel élément de la sidérurgie, la chaux, se trouve
en masses considérables, la plupart du temps au voisinage du minerai,
de sorte qu 'on éprouvera peu de difficultés à s'en procurer.
La Chine se trouve ainsi abondamment pourvue de matières premières
pour la métallurgie du fer, qui trouvera en première ligne comme dé-
bouchés des arsenaux et les chemins de fer. Ces derniers ont importé
à eux seuls, en 1928, 115.000 tonnes de rails ; leurs besoins vont sans
aucun doute s'accroître si, comme il est prévu, l'achèvement du réseau
ferré chinois est activement poursuivi. Pour la fonte, le fer en barres,
la tôle et les produits manufacturés, les débouchés sont encore limités
et ne s'accroîtront que lentement. Avec le développement de l'industrie
chinoise en général, les besoins ne pourront toutefois qu'aller en crois-
sant ; d'autre part, on peut compter, par suite d'un prix de revient pro-
bablement favorable, sur un débouché dans les pays voisins. Dans la
Chine même, il a été importé en 1928 environ 600.000 tonnes de fonte,
fer en barres, etc. (D'après Stahl und Eisen, 1er janvier 1931 et ren-
seignements puisés dans diverses publications).
La mine de Ping-Hsiang, qui appartient à la Compagnie de Han-Yeh-
- IHg, fournit également un bon charbon à coke, mais extraordinaire-
ment riche en cendres (jusqu'à 30 %) et la laverie annexée à la mine est
de capacité trop restreinte, de sorte que les livraisons de coke sont ir-
regulières. En outre cette mine qui fournit environ 800.000 tonnes de
charbon par an appartient à la Han-Yeh-Ping qui est entre les mains des
Japonais ; pour ces raisons, il n'en sera plus question par la suite. Les
réserves existant encore ne doivent d'ailleurs pas être très considérables.
Dans la direction de Ping-Hsiang se trouvent encore d'importants
gisements houillers, tout particulièrement le long de la voie ferrée pro-
jetée qui conduira de Nan-Chang à Chu-Chiang sur la ligne Hankéou-
Canton, et ouvrira à la pénétration la province du Kiang-Si.
Pour le traitement des minerais du Yang-Tsé, vient en premier lieu,
à l'heure actuelle, le charbon produit par le Chan-Toung du sud, par
la mine de I-Shien, par exemple, et qui se trouve dans la partie septen-
trionale du Kiang-Sou dans le voisinage de la ligne de Tien-Tsin à Pou-
Kéou. On escompte dans cette région les meilleurs résultats des charbons
du gisement de Lies-Han à 250 kilomètres de Pou-Kéou, dans le voisi-
nage duquel on rencontre dUI minerai. On s'occupe activement d'étudier
et de mettre en exploitation ce gisement, de même que celui de la ri-
vière Whei à 150 kilomètres au nord du Yang-Tsé, et l'on espère pou-
voir obtenir là un bon coke à haut-fourneau. De Ishien même, il ne
sera pas question ici, car le gisement serait prochainement épuisé.
Il résulte de ce bref aperçu que de grandes quantités de charbon
sont disponibles pour la sidérurgie. Il sera toutefois nécessaire en pre-
mier lieu d'étudier de façon complète la valeur des charbonnages e«
question pour la production du coke de haut fourneau.
Le troisième et essentiel élément de la sidérurgie, la chaux, se trouve
en masses considérables, la plupart du temps au voisinage du minerai,
de sorte qu 'on éprouvera peu de difficultés à s'en procurer.
La Chine se trouve ainsi abondamment pourvue de matières premières
pour la métallurgie du fer, qui trouvera en première ligne comme dé-
bouchés des arsenaux et les chemins de fer. Ces derniers ont importé
à eux seuls, en 1928, 115.000 tonnes de rails ; leurs besoins vont sans
aucun doute s'accroître si, comme il est prévu, l'achèvement du réseau
ferré chinois est activement poursuivi. Pour la fonte, le fer en barres,
la tôle et les produits manufacturés, les débouchés sont encore limités
et ne s'accroîtront que lentement. Avec le développement de l'industrie
chinoise en général, les besoins ne pourront toutefois qu'aller en crois-
sant ; d'autre part, on peut compter, par suite d'un prix de revient pro-
bablement favorable, sur un débouché dans les pays voisins. Dans la
Chine même, il a été importé en 1928 environ 600.000 tonnes de fonte,
fer en barres, etc. (D'après Stahl und Eisen, 1er janvier 1931 et ren-
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