L'A nglo-Oriental Mining Corporation Ltd considère que "ce plan re- présente un nouvel et sincère effort pour faire face aux grands iproblèmeg de l'industrie. Il est à souhaiter — ajoute-t-elle — que l'industrie stan- nifère se considère comme un bloc devant lequel doivent céder les intérêts particuliers. Cette conception ne doit pas être cependant pure- ment théorique, mais il faut la considérer comme permettant d'apporter la solution des problèmes modernes de i industrie. « La nouvelle con- ception de la concurrence a dit récemment la « British Electrical In- dustry » dans un mémorandum adressé à la Conférence Impériale, n'est pas celle d'une firme luttant individuellement contre une autre, mais d'établissements industriels collaborant entre eux comme des services nationaux, les industries britanniques collaborant elles-mêmes avec les industries des colonies et des dominions loyalement au service de l'Em- pire ». — Tin : monthly bulletin of the Anglo-Oriental Mining Corpo- ration Lid. novembre 1930).
MÉTALLURGIE
L'industrie sidérurgique au Japon.
Le point de départ de l'industrie sidérurgique au Japon date de la guerre sino-japonaise 1894-95. Les premières statistiques sérieuses sont de 1896. Elles donnent pour la production nationale : fonte, 26.000 tonnes ; acier, 1.100 tonnes ; aux importations, 65.000 tonnes de fonte et 225.000 tonnes d'acier.
La menace russe fit naître chez les Japonais l'idée qu'ils devaient, à tout prix, arriver à se suffire à eux-mêmes. C'est alors que fut décidée la création de la grande fonderie aciérie gouvernementale de Yawata, au nord de l'île Kiou-Siou, face à la Chine et à la Corée, en avant du dé- troit de Shimonoséki qui ouvre sur la Mer Intérieure. Les Aciéries Im- périales de Yawata, commencées en 1897, reçurent leur premier achè- vement en 1901, année où fut mis à feu un haut-fourneau de 160 tonnes.
A la fin de 1901, la production nationale entière se chiffrait à 57.000 tonnes de fonte et 6.000 tonnes d'acier, la part de Yawata étant respec- tivement de 30.000 tonnes et de 5.000 tonnes, le restant au compte de l'industrie privée).
La seconde impulsion donnée à la sidérurgie japonaise fut la guerre russo-japonaise de 1904-5 : Yawata doubla ses installations. Entre 1904 et 1909, six grandes sociétés (pour ne citer que les principales) se déve- ioppèrent parallèlement : Fonderies de Kamaïshi, Fonderies de Kinsai, Aciéries du Japon, Aciéries de Kawasaki, Nihon StÆel Pipe Works, Acié- ries de Kobé.
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