Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1931-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1931 01 janvier 1931
Description : 1931/01/01 (A34,SECTA)-1931/01/31. 1931/01/01 (A34,SECTA)-1931/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65431906
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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TRAVAIL
La législation du travail de l'Inde.
IM Bevue internationale, du travail de novembre 1930 publie une étude
très documentée de M. Rajani KANTA DAS sur la formation et l'état
actuel de la législation indienne du travail. Une des conventions inter-
nationales du travail ratifiées par le Gouvernement, ce qui a été le cas
pour onze d'entre elles, provient de la constitution des Etats indiens
qlli ne sont pas soumis à la législation du travail promulguée par le
gouvernement de l'Inde, mais qui, en même temps, ne peuvent être
assujettis directement aux conventions et recommandations de la Confé-
rence internationale du travail. On verra plus loin que leurs lois sociales
diffèrent considérablement de celles des provinces britanniques et varient
en outre d'un état à l'autre.
Le déclin des arts et de l'artisanat, d'une part, et le développement des
industries modernes organisées, d'autre part, ont eu pour résultat de
développer la classe des salariés dont le nombre s'élève en 1931, à 29.4
millions. La même année, dans les établissements industriels occupant
au moins 20 personnes, on comptait 2,8 millions d'ouvriers. Actuelle-
ment, on peut évaluer le nombre des travailleurs industriels à quatre
millions.
L'Inde ne possède pas encore de législation du travail unifiée, s'appli-
quant à la totalité des industries. Les mesures législatives tendant à
réglementer l'emploi de la main-d'œuvre furent introduites à différentes
époques selon les besoins des différentes industries organisées, planta-
tions, filatures, mines. De plus, les états indiens qui ont commencé à
réglementer les conditions de travail de certaines industries possèdent
chacun leur propre législation qui non seulement diffère de celle des
provinces britanniques, mais varie souvent d'un état à l'autre.
L'industrie des plantations est la première qui ait été visée par la lé-
gislation du travail. Les mesures législatives, qui ont surtout eu pour
objet de réglementer les contrats entre planteurs et travailleurs, ont
d'abord visé la culture du thé, dont certains essais remontent au XIX.
siècle. En 1928, les plantations employaient une moyenne journalière
de 1.0~>9.944 travailleurs, soit, 906.787 dans les plantations de thé, 94.805
dans les plantations de café et 58.292 dans les plantations de caoutchouc.
La législation du travail de l'Inde.
IM Bevue internationale, du travail de novembre 1930 publie une étude
très documentée de M. Rajani KANTA DAS sur la formation et l'état
actuel de la législation indienne du travail. Une des conventions inter-
nationales du travail ratifiées par le Gouvernement, ce qui a été le cas
pour onze d'entre elles, provient de la constitution des Etats indiens
qlli ne sont pas soumis à la législation du travail promulguée par le
gouvernement de l'Inde, mais qui, en même temps, ne peuvent être
assujettis directement aux conventions et recommandations de la Confé-
rence internationale du travail. On verra plus loin que leurs lois sociales
diffèrent considérablement de celles des provinces britanniques et varient
en outre d'un état à l'autre.
Le déclin des arts et de l'artisanat, d'une part, et le développement des
industries modernes organisées, d'autre part, ont eu pour résultat de
développer la classe des salariés dont le nombre s'élève en 1931, à 29.4
millions. La même année, dans les établissements industriels occupant
au moins 20 personnes, on comptait 2,8 millions d'ouvriers. Actuelle-
ment, on peut évaluer le nombre des travailleurs industriels à quatre
millions.
L'Inde ne possède pas encore de législation du travail unifiée, s'appli-
quant à la totalité des industries. Les mesures législatives tendant à
réglementer l'emploi de la main-d'œuvre furent introduites à différentes
époques selon les besoins des différentes industries organisées, planta-
tions, filatures, mines. De plus, les états indiens qui ont commencé à
réglementer les conditions de travail de certaines industries possèdent
chacun leur propre législation qui non seulement diffère de celle des
provinces britanniques, mais varie souvent d'un état à l'autre.
L'industrie des plantations est la première qui ait été visée par la lé-
gislation du travail. Les mesures législatives, qui ont surtout eu pour
objet de réglementer les contrats entre planteurs et travailleurs, ont
d'abord visé la culture du thé, dont certains essais remontent au XIX.
siècle. En 1928, les plantations employaient une moyenne journalière
de 1.0~>9.944 travailleurs, soit, 906.787 dans les plantations de thé, 94.805
dans les plantations de café et 58.292 dans les plantations de caoutchouc.
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